Fort de Douaumont

La propagande apporte la haine de l’ennemi. On croit la guerre juste et légitime. La foi nous fait tenir (christianisation surtout). Le monde se rechristianise. Il y a une idée du sacrifice, on gagne sa place au paradis. Distribution d’alcool fort (gniolle) pour tenir, surtout avant les assauts, pour dépasser sa peur. Le combat devient une « boucherie », un massacre de masse. L’absurdité l’emporte : cette guerre devient absurde. Le combat n’a plus de sens, si ce n’est de sauver sa peau. Il

avec les soldats au front et visitent les blessés dans les hôpitaux. Par exemple, les marraines envoyaient aux soldats des colis contenant des cadeaux tel que des vêtements chaud auquel étaient épinglés des messages d’encouragements,comme : « Sois fort et courageux, vaillant soldat belge, la France t’admire. Yvonne Duclos, 12 ans ». La censure fait également partie du quotidien des Français durant la guerre. La presse, le courrier et les livres sont censurés pour sauvegarder le moral des troupes

dont il gagne le cœur. En février 1916, c'est lui qui commande les troupes françaises à Verdun et son charisme n'est pas étranger à l'issue victorieuse du combat, même si la ténacité de ses troupes, comme, par exemple, celle du commandant Raynal au Fort de Vaux, en a été le facteur décisif. On notera cependant que sa vision stratégique de la bataille lui a permis de comprendre immédiatement que le meilleur soldat du monde, s'il n'est pas ravitaillé, évacué en cas de blessure, ou relevé après de durs

Milly-la-Forêt, où Mathilde retrouve son fiancé. Ils refont connaissance… Evaluation finale : L’héroïsme et la guerre.Document 1 : Lucien JONAS (lithographie), Douaumont , 25 octobre 1916. Il s’agit d’un épisode célèbre à l’époque : la reprise du Fort de Douaumont par l'infanterie française. Document 2 : Otto Dix, les joueurs de cartes, 1920. Evaluation des compétences de lecture (10 points) 1. Présentation

l’armée avait attiré des fils de grands bourgeois et d’aristocrates. Elle devint, malgré le principe de la conscription obligatoire un des corps des + fermés de la nation. Fossé entre militaires et rép creusé par le boulangisme (nostalgie d’un Etat fort). Hostile durant 25 ans à tt ce qui n’était pas conservateur, càd monarchiste, armée vit son idéologie rétrograde de + en + condamnée. Unanimité vole en éclats. + quand la IIIème Rép se lance à l’assaut de la menace socialiste on retrouve aux grèves

reçoit une troisième blessure lors de la bataille de Verdun à Douaumont, en 1916 . Laissé pour mort, il reçoit une citation à titre posthume à l'ordre de l'armée. Fait prisonnier, il est soigné à l'hôpital de Mayence puis enfermé entre autres dans la forteresse d'Ingolstadt en Bavière. Cinq tentatives d' évasion ayant échoué, (de mai à septembre, il est successivement interné à Osnabrück, Neisse, Sczuczyn, puis en octobre 1916 , au fort d'Ingolstadt ; en juillet 1917 , au camp de Rosenberg ; en

Huile sur toile 50 X 60 cm, Musée Ludwig, Allemagne. [Consulter les professeurs d’Arts plastiques] - Max Ernst, Ubu Imperator, 1923, huile sur toile, 81 X 65 cm, Centre Pompidou, Paris [Consulter les professeurs d’Arts plastiques] - Otto DIX, Eaux fortes, Collection de l’Historial de la Grande Guerre http://www.historial.org/Informations-pratiques/Scolaires-Jeunes-Publics/Le-service-educatif-de-l-Historial/Ressou rces-a-telecharger/Nos-dossiers-pedagogiques/Histoire-des-Arts La Guerre, 1929-32

destructions matérielles conséquentes, il s’achèvera le 11 novembre 1918, date de la signature de l'armistice à Rethondes, . Le 2 mars 1916, le capitaine de Gaulle, commandant la 10e compagnie du 33e régiment d'infanterie, est assailli de tous cotés à Douaumont par des troupes de soldats allemands coiffés de casques français pour mieux s'infiltrer. Après plusieurs assauts, de Gaulle, blessé à la cuisse gauche par un coup de baïonnette, est porté disparu, fait prisonnier, et soigné de l'autre coté du front

également le souvenir et le deuil national : dans l'immédiat après-guerre fleurissent un peu partout des monuments aux morts pour rendre hommage aux soldats tombés au champ d'honneur. En France, on dénombre environ 36 000 monuments dont l’ossuaire de Douaumont créé après la bataille de Verdun et comptant les tombeaux de près de 130 000 soldats inconnus, allemands et français indéfectiblement entremêlés. En face de l'ossuaire se trouve un immense cimetière composé de plus de 16 000 tombes de soldats français

signal de l'alerte. On est venu nous chercher avec des véhicules, et on nous a amenés jusqu'à quelques kilomètres du front de Verdun. [...] Vous ne pouvez pas avoir idée de ce qu'on a vu là-bas. Nous nous trouvions à la sortie de Fleury, devant le fort de Souville. Nous avons passés trois jours couchés dans des trous d'obus à voir la mort de près, à l'attendre à chaque instant. Et cela, sans la moindre goutte d'eau à boire et dans une horrible puanteur de cadavres. Un obus recouvre les cadavres de