Fort de Douaumont

oublier ce qui s’était passé et on espérait que cette guerre soit la « der des der » (ex en France : érection de monuments aux morts dans chaque commune, célébration du 11 novembre, commémoration du soldat inconnu, construction de l’Ossuaire de Douaumont à Verdun). On souhaite rendre hommage aux morts mais à aucun moment il n’y a un vrai désir de glorifier la victoire. Du côté des anglais, ils surnommèrent le jour de l’armistice « poppy day », car les coquelicots (fleures rouges et fragiles) étaient

troisième blessure, à la cuisse, lors de la bataille de Verdun à Douaumont, le 2 mars 1916. Laissé pour mort, il reçoit une citation à titre posthume à l'ordre de l'armée. Fait prisonnier, il est soigné à l'hôpital de Mayence puis enfermé entre autres dans la forteresse d'Ingolstadt en Bavière. Cinq tentatives d'évasion ayant échoué (de mai à septembre, il est successivement interné à Osnabrück, Neisse, Sczuczyn, puis en octobre 1916, au fort d'Ingolstadt ; en juillet 1917, au camp de Rosenberg ; en

Charles de Gaulle, encore un jeune lieutenant. Il est blessé dès la mi-août devant le pont de Dinant. Après avoir été retourné en octobre dans les tranchées, il est à nouveau blessé en mars 1915. En 1916, il est promu capitaine, et il est donné mort à Douaumont lors de la bataille de Verdun, menée du côté français par Philippe Pétain. Il est fait prisonnier par les Allemands et conduit en captivité en Allemagne, d'où il tente sans succès, de s'évader plusieurs fois. Il ne sera libéré qu'après l'armistice

une guerre de positions qui dure depuis la bataille de la Marne, dix-huit mois plus tôt. Il projette de «saigner l'armée française» par des bombardements intensifs. Les poilus résistent héroïquement au premier choc, en dépit de la perte du fort de Douaumont. Très vite, le commandant de la IIe Armée, Philippe Pétain, organise la riposte. Il met en place une liaison avec Bar-le-Duc, à l'arrière. L'assaut allemand est repoussé et la brèche colmatée. Les attaques vont se renouveler pendant plusieurs

expliquer la vocation militaire apparue à l’âge de 14 ans * L’épreuve de la grande guerre et de l’entre deux guerre où est présente la hantise du déclin : jeune lieutenant en 1914, il est six fois blessé (à Dinant en 1914, en champagne en 1915, à Douaumont en 1916) * Il est ensuite fait prisonnier et à son actif plusieurs tentatives d’évasion * A la fin de la guerre, il est envoyé comme expert auprès la jeune armée polonaise qui affronte l’armée rouge * Ensuite il suit les cours de l’école

européenne permettant de résider librement dans la communauté, de voter et d'être élu pour des élections européennes ou municipales dans l'Etat de résidence. La monnaie commune, l'euro est mise en circulation en 2002, elle est un élément unificateur fort de l'Union et lui permet de s'insérer plus facilement à la mondialisation. Ainsi, cette Union européenne à géométrie variable est un véritable espace de coopération même si les méfiances à son égard sont encore loin d'avoir disparues. SUJET 2

2 mars 1916 : Au terme d'un long combat contre les Allemands à Douaumont, de Gaulle est à nouveau blessé. La violence du combat l'oblige à sauter dans un trou d'obus, pour se protéger, mais des Allemands l'imitent et le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Pris par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Prisonnier des Allemands, il est à hôpital de Mayence pour quelques temps. Il sera ensuite enfermé au fort d'Ingolstadt. Durant plus de deux ans de captivité, il fera au

nationalisme est tourné vers l'intérieur, il en demeure que la "haine de l'Allemand est un élément de solidarité nationale", au même titre que le socialisme par exemple. Face à Barrès, Maurras pense que les Français doivent s'unir derrière un État fort, monarchique et qu'ils doivent ressentir une défiance de l'étranger menaçant allant vers la xénophobie. De cette haine des voisins de l'est, doit découler une "lutte à mort contre l'Allemagne". Au travers de ces confrontations, les organismes "barrésiens"

premier gouvernement de Pierre Laval. LES TIRAILLEURS AU COMBAT Au cours de la guerre, les tirailleurs sénégalais se couvrent de gloire à la bataille d'Ypres, à Dixmude fin 1914, lors de la prise du Fort de Douaumont en octobre 1916. Ils participent à la bataille du Chemin des Dames en avril 1917 au cours de laquelle ils perdent plus de 7 000 tués sur 16 500 engagés, soit le quart de leurs pertes totales au cours de la guerre13, ainsi qu'à la bataille de Reims en

ces conditions effroyables, les soldats devaient tenir coûte que coûte. L’endurance des combattants résulte de plusieurs facteurs : * Le consentement ou le devoir patriotique : ce sentiment d’appartenir à la patrie et de la défendre était très fort. D’autant que les deux camps considéraient la guerre comme juste. Sans oublier la propagande officielle, ce bourrage de crâne, qui faisait passer l’ennemi comme un barbare. Ainsi cette guerre se faisait pour chacun au nom de la civilisation contre