Fort de Douaumont

par l'ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est anéantie au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, la violence du combat l'oblige à sauter dans un trou d'obus, pour se protéger, mais des Allemands le suivent,le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Pris par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Après une tentative d'évasion manquée, il est transféré au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles

Falkenhayn espérait que ses artilleurs y massacreraient l’infanterie française. Après un premier bombardement au cours duquel un maillon d’obus furent tirés en 21 heures, les Allemands avancèrent rapidement sur deux lignes de tranchées et prirent Douaumont, l’un des nombreux forts autour de Verdun. Joffre mit Pétain aux commandes des opérations et lui ordonna de résister à tout prix. Toutes les troupes et les munitions devaient passer par une seule route, la Voie sacrée, sous les tirs de l’artillerie

GUERRE MONDIALE : VERS UNE GUERRE TOTALE (1914-1918) Diaporama réalisé par Audrey Longprés-Raillot, Professeur au collège Albert Camus du Plessis Trévise Nouveau programme de 3ème Sources iconographiques • Photo de Duhjeroen, l’ossuaire de Douaumont, 28 août 2006, domaine public. • Carte des alliances militaires en Europe en 1914 réalisée par historicair. •Supplément illustré du Petit Journal, 22 juin 1913. •Carte du conflit militaire en 1914 réalisée par A. Houot. • Photo de Lt. J. W.

maximum de son rendement, et que malgré les efforts accomplis et fort remarquables, le Meusien ne restait qu’un appoint. Certes, le 21 juin, après 400 000 m3 de terrassement difficile, une voie normale supplémentaire est mise en service reliant Sommeilles-Nettancourt à Verdun La voie sacrée SUR LES CHEMINS DE L’HISTOIRE SUR LES CHEMINS DE L’HISTOIRE Inauguration du déplacement de la borne 0 en avril 2000. par Dugny. Mais le plus fort de la tâche est déjà achevé par la route que Barrès appela du

feront le lien avec la quatrième séquence : Familles «naturalistes» chez Maupassant. Textes : 1. Extrait de la chronique «La Guerre», Gil Blas, 12 décembre 1883, Guy de Maupassant. 2. Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis, «Douaumont», Pierre Desproges, 1985. 3. Le Cid, I, 5, Pierre Corneille, 1637. 4. «Le Dormeur du Val», Arthur Rimbaud, 1870. 5. Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, 1932. 6. Candide, extrait du chapitre 3, Voltaire, 1759. 7. Les Yeux d’Elsa, «C»

anciens lieux de guerre pour apprendre et connaître ce qu'il s'est passé, comme, par exemple, « la Caverne du dragon », « le fort de Douaumont », et le site touristique de Verdun. Tous les combattants morts à la guerre n'ont pas été identifiés et donc certains ossements retrouvés restèrent inconnus. Ils furent depuis les années vingt exposés dans des ossuaires comme celui de Douaumont, construit sur le théâtre de la bataille de Verdun. Certaines familles, qui ont connu le décès de personnes chères ressentirent

sous-marine. 16 février Prise de Ezeroum (Turquie) par les armées russes. 21 février Offensive allemande marquant le début de la bataille de Verdun. 25 février Prise du fort de Douaumont par les Allemands. 26 février Philippe Pétain est nommé à la tête de la première armée. mars Raids de Zeppelins sur Paris. 6 mars Reprise de Douaumont par les forces françaises. 8 mars L'amiral von Tirpitz (allemand), partisan de la guerre sous-marine totale est renvoyé. 9 mars L'Allemagne déclare la guerre au Portugal

de création d'une Grande Allemagne), produisent dans les autres pays un sentiment analogue. Chacun se sent agressé par l'autre : la guerre semble inévitable.  En 1914, la guerre ne fait pas peur aux peuples éduqués dans un sentiment national très fort. L'Allemagne, en pleine croissance économique et démographique, veut élargir son espace vital. Et la France n'a pas renoncé à l'Alsace et la Lorraine perdues en 1871. Surtout, ils n’ont pas idée de l’ampleur du conflit à venir, car les guerres précédentes

ligne10. Parti au front pour mourir10, il en revient « grièvement blessé », selon le texte de sa citation, par sept éclats d'obus dans les reins, dont un seul put être extrait11. En 1919, il devient secrétaire général de l’Œuvre de l’Ossuaire de Douaumont ; impressionné par l'exemple des Grecs d'Homère proclamant qu'en se battant, ils n'ont pas de haine, eux qui pouvaient voir en l'adversaire de la veille « l'ami que l'on s'est fait par la lance »12, Montherlant restera fidèle toute sa vie à ces valeurs

l'ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est anéantie au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, la violence du combat l'oblige à sauter dans un trou d'obus pour se protéger, mais des Allemands le suivent et le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche15. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Après une tentative d'évasion manquée, il est transféré au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp