Francesca Fitzgerald

retour au cinéma classique, incarnée entre autres par les nombreuses statues qui jalonnent le film, et par la remarque de Paul pour qui « [i]l faut revenir au cinéma de Griffith et de Chaplin, à l’époque des Artistes Associés » que l’interprète Francesca traduit par un euphémisme : “He wants to make different pictures”. Ce désir de revenir à l’enfance d’un art magnifié par une histoire du cinéma entièrement glorieuse (la geste poignante de l’United Artists, l’anecdote largement apocryphe – rappelée

demande de lui faire envoyer la même chose que d’habitude, tu as une chance. – La même chose que d’habitude ? – Oui, c’est un code. Des fleurs avec petit mot, préparé à l’avance. Sandra ouvre un roir et lui montre une série de billets, tous au nom de Francesca, chacun avec une phrase différente, une par jour, tous signés par lui. – Sandra, tu sais que le fait d’être sa secrétaire ne te donne pas le droit d’être aussi curieuse ? – Je sais, mais c’est moi qui ai dû trouver toutes ces phrases ! J’ai dû aller

Or l’âge du jazz est complètement passé aux Etats-Unis et, aujourd’hui, cela semble aussi démodé que les crinolines ou que les manches à gigot des environs de 1900. J’en ai eu une preuve, récemment — il y a environ deux ans —, lorsque les amis de FitzGerald, sous la direction de l’excellent critique Edmond Witson, tentèrent de le « ressusciter ». On écrivit des articles sur son œuvre, on fit des éditions nouvelles de ses livres, on dénicha même un manuscrit qui n’avait pas été publié et qui fut imprimé