Frankenstein Mary Shelley

LA CREATIVITE ARTISTIQUE SUPPOSE-T-ELLE NECESSAIREMENT UNE FORME DE FOLIE ? Virginia Woolf écrivait « Malades, il devient possible de voir ce que nous ignorons en temps normal » pour mettre en exergue le lien entre sa maladie mentale et l’écriture de ses romans. Par définition, le terme de folie, apparu pour la première fois dans La chanson de Roland en 1098, désigne pour la doxa l’aliénation mentale, par opposition à la raison. Elle

c. Alphonse de Lamartine d. Gérard de Nerval e. Alfred de Musset f. Alfred de Vigny 4 écrivains étrangers a. Scott Walter b. Mary Shelley c. Ernst Hoffmann d. Heinrich Heine Annexe VI) Victor Hugo Biographie Extrait Annexe VII) Peintre Biographie

L’œuvre, Au Bonheur des dames Thérèse Raquin (1867)… (voir cycle des Rougon-Macquart) - R. et symbolisme : - Huysmans : A Rebours. - E. Brontë : Les Hauts de Hurlevent (1847) - Mary Shelley : Frankenstein (1818) - Walter Scott : Ivanhoe (1819) Quentin Durward (1823) - Dostoïevski : Les Frères Karamazov Crime et Châtiment (1866) L’Idiot

Nous verrons dans un premier temps que la technique a été le moyen pour l’homme de se libérer de la nature : l’homme se définit, par opposition aux animaux, par son activité fabricatrice (homo faber). Ensuite, nous verrons que la technique, comme Frankenstein, finit par se retourner contre son créateur et que nous en sommes devenus esclaves. Enfin, nous nous demanderons si finalement la question n’est pas mal posée : ce n’est pas la technique qui est libératrice (ou pas) mais plutôt l’utilisation que

Par le biais d’un personnage, la lecture nous permet de vivre des choses qu’on a jamais vécues. Elle décroche le lecteur de la réalité, les histoires fictives remplacent le vécu. Nous pouvons citer les romans de science fiction, tel que Frankenstein de Mary Shelley, par exemple. Ce genre de roman, entre autres, permet au lecteur de faire appel à l’imagination. L’imaginaire de la lecture offre au lecteur un vaste espace de blanc dans lequel va s’exercer entre les lignes, entre les pages, entre les

MODE Au siècle de l'ordinateur, il reste étonnant de voir combien la fascination du fantastique et de la mort prend de l'ampleur. Il faut avouer que le morbide est devenu accessible. Envahissant nos écrans de cinéma, les vampires et autres frankensteins font aujourd'hui partie de notre quotidien. Il n'y a qu'à voir le succès du film La Famille Addams pour s'en convaincre. Réaction au pessimisme ambiant, diminution de la foi et plus grande tolérance à la marginalité, le morbide possède ses disciples

| |Scott Walter (G.B. XIXè) : Ivanhoé - Quentin Durward - Rob Roy | | | |Shelley Mary (G.B. XIXè) : Frankenstein | | | | | |Steeman S.A. (Belgique XXè) : L’assassin habite au 21

dans la str 6, avec la description d'un mouvement qui fait quitter la terre à la charogne (« Tout cela descendait, montait », « s'élançait »), le terme « vivait » confirmant le succès de l'opération (un peu comme pour la créature de Frankenstein créée par Mary Shelley). Une charogne presque idéale (str7-9) La beauté naît alors de ce spectacle d'abord atroce, tout un « monde » a éclos, une véritable œuvre d'art, avec l'évocation de la « musique » d'abord (v25)

Buzzatti, le K * I. Calvino, Le Vicomte pourfendu *, Le Baron perché, Les Villes invisibles S. Zweig, Marie Stuart *, Marie-Antoinette *, Fouché P. Buck, La Mère * A. Patton, Pleure ô Pays bien-aimé * O. Sembene, Les Bouts de bois de Dieu * M. Shelley, Frankenstein J. Steinbeck, Des Souris et des hommes *, Les Raisins de la colère J. London, L'Appel de la forêt *, Le Vagabond des étoiles H. Melville, Moby Dick E. Hemingway, Le Vieil Homme et la mer * H. Lee, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur * A

esclave ? Nous verrons dans un premier temps que la technique a été le moyen pour l’homme de se libérer de la nature : l’homme se définit, par opposition aux animaux, par son activité fabricatrice. Ensuite, nous verrons que la technique, comme Frankenstein, finit par se retourner contre son créateur et que nous en sommes devenus esclaves. Enfin, nous nous demanderons si finalement la question n’est pas mal posée : ce n’est pas la technique qui est libératrice (ou pas) mais plutôt l’utilisation que