Frankenstein Ou Le Prométhée Moderne

 :   angouement     Angoisse,  peur  ,   malaise  ,  doute  ,   inquiétude  ,   stress,   imcompréhension ,Désarçonné     -­‐  Dracula  (B.   stocker)     -­‐  Frankenstein   (M.  Shelley)     -­‐Maupassant   -­‐  Balzac   -­‐  J.  Ray   -­‐  Magrit   -­‐  Edgar   AlanPoe   -­‐  De   ghelderade   -­‐  Barossian       A)  HISTOIRE

Culture Générale Culture Générale Les mots et les maux Les mots et les maux Frankenstein : d’un monstre à l’autre Frankenstein: d’un monstre à l’autre Sommaire (Cliquer sur le titre pour accéder au paragraphe) ********************** I. La fabrication d’un monstre. ............................................................................ 2 I.1. L’innocence originelle.............................................................................. 2 I.2. La perversion de

donc une coupure dans le vivant entre l’homme et le reste des êtres vivants qui sous-entendraient que l’homme est supérieur au reste de la nature, parce que c’est « un animal politique » et « un animal rationnel » selon Aristote. → Frankenstein ou le Prométhée moderne, Shelley B. Pourquoi distinction entre les hommes et les autres être vivants ? L’homme est celui qui expérimente tout le reste du vivant, l’homme est celui qui peut penser, raisonner. Les êtres vivants en sont incapables, l’arbre

voyait dans la création de ces êtres nommés robots un acte très lourd de menaces, chez Houellebecq, au contraire, l’humanité décide de son propre chef, et avec sérénité, son autodestruction progressive. Dans un cas comme dans l’autre, le mythe de Prométhée, souvent lié à la science, me semble avoir passablement de poids. On peut comprendre son importance dans le discours social actuel. Le philosophe Dominique Lecourt rappelle que Jean-Paul II, dans la Lettre encyclique de mars 1995 intitulée L’Évangile

puissance à l’homme A. La technique permet à l’homme de passer de l’état de nature à l’état de culture Grâce à la technique, on peut parler d’Homo faber. * Mythe de Prométhée (notamment dans Protagoras de PLATON) L’homme a été à l’origine peu doté par rapport aux autres animaux (griffes, crocs, fourrure…) Prométhée, pris de pitié, lui confère le feu (symbole de la technique et de la connaissance), bien des Dieux. Grâce à cela, l’homme quitte le statut d’animal et se rapproche des Dieux

légendes : Prométhée, Icare ? Faust, Frankenstein… Fil rouge de ces fictions : la conviction, chez l’homme, que les tentatives de comprendre et d’imiter les lois naturelles sont des expériences dangereuses aux répercussions catastrophiques. Aujourd’hui : on retrouve cette crainte lorsqu’on évoque les expériences génétiques, le trou ds la couche d’ozone, le nucléaire… Une T déshumanisante K. Marx dénonce la déshumanisation entraînée par la révolution industrielle et l’invasion de la T moderne ds ts

[« L'inconscient aux sources du mythe moderne », Sophie Marret-Maleval] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions.fr] INTRODUCTION 1 Alice, Dracula et Le monstre du Dr Frankenstein comptent probablement parmi les figures mythiques les plus marquantes de l’histoire littéraire. Elles virent le jour en Grande-Bretagne au dix-neuvième siècle dans des conditions analogues. Alice’s Adventures in Wonderland fut publié en 1862 et Through the Looking-Glass en 1872 2. Le nom de l’enfant reste

n'est pas pour autant désagréable. Le héros peut être en effet tellement extraordinaire qu'il est impossible pour nous de nous mettre à sa place. Mary Shelley imagine un personnage pour le moins habituel dans Frankenstein ou le Prométhée moderne, il s'agit d'un monstre crée par Victor Frankenstein. Il est malaisé de s'identifier à cette créature. Bien avant cette écrivaine, François Rabelais dans Gargantua met en scène des géants, à l'image de Grandgousier qui porte bien son nom, ou de Gargamelle. Difficile

Sujet : Peut-on maîtriser le progrès technique ? « Le jour fixé par le destin pour que l’homme sorte de la terre et paraisse à la lumière étant venu, Prométhée voit tous les autres vivants bien pourvus à tous égards, et l’homme nu, sans chaussures, sans vêtements, sans armes. Ne sachant trop que trouver pour assurer la sauvegarde de l’homme, il vole à Héphaïstos et Athéna l’habilité technique ainsi que le feu car sans feu, impossible d’acquérir et d’user de cette habilité, et c’est ainsi qu’il

ne peut-elle pas aussi entraîner l’aliénation de l’homme [alienus = étranger en latin . Aliéner = rendre étranger] ? On le voit en effet par certaines technologies, comme le travail à la chaîne, décrit par Charlie Chaplin dans son film, Les Temps modernes où l’homme se voit lui-même transformé en machine pour suivre le rythme imposé par la cadence. Ou encore, à notre époque, par la dépendance que nous avons à l’égard des objets techniques (comme notre téléphone portable, par exemple). En définitive