Frédéric de Nucingen

ne fait jamais qu'achever cette déconfiture du héros, structurant le récit sur le contraste entre les rêveries chevaleresques d'Emma et ce minable qu'est son mari: « [ ... ] il était incapable d'héroïsme, faible, banal [ ... ] ». Et que dire de Frédéric Moreau, ou de Bouvard et Pécuchet ? Dans le sillage du naturalisme, qui prétend s'attacher à l'humanité moyenne, au point de produire des livres sans héros (ainsi Invasion 14, la fresque unanimiste de Maxence Van der Meersch, 1935), le XXe siècle

ce bonhomme avait deux filles dont il est quasi fou, quoique l'une et l'autre l'aient à peu près renié. - La seconde n'est-elle pas, dit la vicomtesse en regardant madame de Langeais, mariée à un banquier dont le nom est allemand, un baron de Nucingen? Ne se nomme-t-elle pas Delphine? N'est-ce pas une blonde qui a une loge de côté à l'Opéra, qui vient aussi aux Bouffons, et rit très haut pour se faire remarquer? La duchesse sourit en disant Mais, ma chère, je vous admire. Pourquoi vous occupez-vous

oui ; ce bonhomme avait deux filles dont il est quasi fou, quoique l'une et l'autre l'aient à peu près renié. − La seconde n'est−elle pas, dit la vicomtesse en regardant madame de Langeais, mariée à un banquier dont le nom est allemand, un baron de Nucingen ? Ne se nomme−t−elle pas Delphine ? N'est−ce pas une blonde qui a une loge de côté à l'Opéra, qui vient aussi aux Bouffons, et rit très haut pour se faire remarquer ? La duchesse sourit en disant Mais, ma chère, je vous admire. Pourquoi vous occupez−vous

oui ; ce bonhomme avait deux filles dont il est quasi fou, quoique l’une et l’autre l’aient à peu près renié. – La seconde n’est-elle pas, dit la vicomtesse en regardant madame de Langeais, mariée à un banquier dont le nom est allemand, un baron de Nucingen ? Ne se nomme-t-elle pas Delphine ? 140 N’est-ce pas une blonde qui a une loge de côté à l’Opéra, qui vient aussi aux Bouffons, et rit très haut pour se faire remarquer ? La duchesse sourit en disant : – Mais, ma chère, je vous admire. Pourquoi

de précepteur. Les deux personnages sont étonnés de cette rencontre, mais cette scène ne révèle pas de sentiments précis, mais l’attirance est cependant évidente. Gustave Flaubert dans le texte 3 “L’Education sentimentale” décrit la rencontre de Frédéric Moreau avec Madame Arnoux. Cette histoire sentimentale que l’on devine chaotique car Madame Arnoux est mariée à un marchand d’art. Cette relation entre les deux personnages peut être comparée à l’image d’une France qui se cherche après la révolution

dans plusieurs romans de La Comédie humaine qui comporte environ quatre-vingt dix romans et six mille personnages, dont environ trois cents reparaissent. Les plus connus sont : Eugène de Rastignac, Lucien de Rubempré, Frédéric de Nucingen, Antoinette de Langeais, Delphine de Nucingen, Diane de Maufrigneuse20. Les différentes lectures d'un personnage Les lectures varient énormément la façon dont ils comprennent les personnages de fiction. La méthode la plus extrême est de les imaginer comme des

romancier écossais Dans L'éducation sentimentale enfin, Frédéric Moreau veut être «un jour le Walter Scott de la France» À l'inverse de Salammbô, L'éducation sentimentale (1869) traite d'événements majeurs de l'histoire récente, mais confirme le désengagement de Flaubert. Celui-ci y a affronté en l'écrivant les difficultés du roman historique: «J'ai bien du mal à emboiter mes personnages dans les événements de 48b […] On s'intéresse moins à Frédéric qu'à Lamartine». La solution résidera dans l'effacement

C’est bien grâce à l’inscription dans une famille qu’Eugène peut accéder à la société de sa cousine, Madame de Beauséant3. Ce devoir social, cette obligation du nom contribuent en outre à légitimer l’ambition du provincial. Monsieur Taillefer Frédéric ou Michel Taillefer4 a deux enfants : une fille, Victorine, et un fils que Vautrin va faire assassiner par le colonel comte Franchessini, sous couvert d’un duel. Cet homme est le prototype du père indigne qui a refusé de reconnaître sa fille. « Son

limitée. Dorénavant, Balzac unifie son œuvre en débaptisant un certain nombre de personnages des romans publiés depuis six ans et en les rebaptisant, en leur donnant le nom des personnages qu’il vient de créer. Jean-Frédéric Mauricey, dans L’Auberge rouge, devient donc le banquier Jean-Frédéric Taillefer. Dans l’édition Delloye et Lecou de La Peau de chagrin en 1838, tel anonyme devient Rastignac et un personnage « réel » comme le docteur Prosper Ménière devient Horace Bianchon. Désormais, des liens se

Résumé détaillé de l'éducation sentimentalePremière partie Chap 1: 15 septembre 1840 (monarchie de Juillet avec Louis-Philippe). Frédéric Moreau, bachelier, retourne chez sa mère à Nogent-sur-Seine. Rencontre avec Jacques Arnoux, propriétaire de l’Art Industriel (journal de peinture et magasin de tableaux), républicain, et de sa femme. Coup de foudre. Chap 2: Visite à son meilleur ami, Charles Deslauriers. celui-ci lui annonce qu’il ne peut pas venir vivre avec lui à Paris (par manque d’argent)