Front de l'Est

civils, la Résistance s’orga­nise, mul­ti­plie les atten­tats…  Hitler semble s’enfon­cer dans une impasse, et l’espoir, timide, s’éveille dans une Europe asphyxiée. Mais on redoute une nou­velle offen­sive d’été des Allemands sur le front de l’Est. Le second front tant espéré tarde à s’ouvrir, et si les Alliés débar­quent, c’est à l’autre bout de l’Europe. Surtout les Alliés se méfient les uns des autres. Méfiance aussi dans les rangs de la Résistance que de Gaulle peine à unir sous son nom. On

1936 ? Pour le savoir, Historia a interrogé un spécialiste reconnu de cette période, qui publie Autour du Front populaire. Aspects du mouvement social au XXe siècle , au Seuil. Par Propos recueillis par Eric Pincas Historia - Le Front populaire a-t-il été à la hauteur des espoirs, politiques et sociaux, qui lui ont permis d'accéder au pouvoir ? Antoine Prost - Les conquêtes du Front populaire sont restées dans l'inconscient collectif comme une sorte d'illumination qui aurait complètement

devient de plus en plus froide, en particulier avec la signature d’un accord secret de neutralité avec la France en 190226. La démarche diplomatique française vis-à-vis du royaume italien a l’avantage d’éviter à la France de devoir combattre sur deux fronts, mais inquiète l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. Or, en 1908, il y eut un tremblement de terre à Messine : l'état-major de l'Autriche-Hongrie voulut profiter de la désorganisation qui s'ensuivit en Italie et proposa à l'Allemagne une guerre contre

Pologne, déclarent la guerre à l'Allemagne. La « guerre éclair » met la Pologne hors de combats en trois semaines. Sur le front de l’Ouest, une « drôle de guerre » dure jusqu’au printemps 1940. Le 10 mai 1940, les troupes allemandes attaquent la Hollande et la Belgique, et il suffit de cinq jours de « Blitzkrieg » (guerre-éclair) aux forces blindées allemandes pour transpercer un front continu à Sedan et vaincre la France qui signe l’armistice le 22 juin. La bataille d’Angleterre de juillet à novembre1940

tranchées pour se protéger. La guerre de position commence sur un front de 800 km à l'ouest. b. Les grandes offensives de 1915 à 1917 Les Etats-majors, en réalisant de grandes offensives, veulent percer les lignes ennemies. Mais les batailles, très meurtrières, ne permettent de gagner que quelques kilomètres de terrain souvent perdus par la suite, puis repris... (offensive en Artois en mai 1915, en Champagne en septembre 1915). A l'Est, l'armée russe recule. Les armées anglaises et françaises tentent

déroulèrent sur différents fronts situés surtout en Europe, mais une petite partie de l’Asie, de l'Océanie et de l’Afrique, ainsi que l’Atlantique Nord subirent des actions militaires. Le front de l'Ouest était caractérisé par un ensemble de tranchées et de fortifications séparées par une aire surnommée le no man's land5. Ces fortifications s'étendaient sur plus de 600 kilomètres5, incitant à une forme de combats dénommée « guerre des tranchées ». Sur le front de l'Est, l'étendue des plaines et la

plusieurs offensives, le front se dessine sur une grande ligne. Les troupes creusent des tranchées et le conflit s'enlise. C'est durant cette phase qu'ont lieu les batailles les plus meurtrières du conflit : celle de Verdun (400 000 victimes) et celle de la Somme. Enlisé, le conflit n'évolue qu'en 1917 avec un double événement : l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de l'Entente et la sortie de la Russie, secouée par une révolution interne. N'ayant plus qu'un front à couvrir, les Allemands

l’Allemagne. Du coté français, les allemands passe par la Belgique et envahissent la France. Le conflit s’enlise jusqu’en 1917 dans une guerre de position avec des fronts de plusieurs centaines de kilomètres. II La Guerre d’usure, une guerre totale : 1/Sur le front occidental : Les états major font des offensives pour percer le front allemand. La bataille de Verdun en est un exemple, de février à décembre 1916, l’armée allemande veut « saigner à blanc » l’armée française ; DONC ILS ONT CHOISIE

1939 comme une garantie sérieuse de notre sécurité ? Les événements pouvaient prendre une tournure très défavorable pour nous. Hitler pouvait réaliser une entente avec le Japon, en vue d’une agression commune contre l’U.R.S.S. , de l’Ouest et de l’Est. Il entrait alors dans ma mission d’élucider la position du Japon : où dirigerait-il ses desseins, vers le Nord ou vers le Sud, déciderait-il de porter un coup en Extrême-Orient soviétique, où s’engagerait-il dans un conflit avec les U.S.A. pour

déclenchement  de  la  guerre,  à  payer  au  titre  de  «  réparations  »  pour les  dommages  causés  aux  personnes  et  aux  biens  (une  somme  qui implique  des  versements  échelonnés  jusqu'en  1988),  à  subir  des amputations de territoires à l'est et une limitation de sa souveraineté à l'ouest (démilitarisation de la Rhénanie). Mais on ne peut imputer aux seuls excès du traité la responsabilité de  cette  nouvelle  guerre.  Sans  doute,  l'épuisement  économique  et démographique des vainqueurs de 1918