Frou-frou

A Rimes embrassées 1/2 Fiche Mémoire 3e Les strophes Mon unique culotte avait un large trou. — Petit Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. — Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou. Nombre de vers : 4 Nom de la strophe : quatrain Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Nombre de vers : 3 nom de la strophe : tercet

Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers

ton féal ; Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. - Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. - Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques

Muse, et j'étais ton féal ;Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou.Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma courseDes rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes,Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttesDe rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,Comme des lyres, je tirais les élastiquesDe mes souliers

Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes

des idées tout autant que des sentiments, sans que son auteur cherche à accentuer ou atténuer ses effets? Lorsque Rimbaud, dans Ma Bohême, raconte, sur un ton à la fois lyrique et plein d'humour, ses vagabondages sous "le frou-frou" des "étoiles", les "rimes" qu'il"égrenait" et qui traçaient son chemin de poète, c'est tout un monde dont il nous communique la nostalgie, faisant rêver son lecteur de liberté, sans lui ca- cher les vicissitudes d'une

coucou! - crii crii crii (cigales[->8]) · Ding Dong - Dong (cloche[->9]) - Drelin Drelin (sonnette[->10]) - Dring (téléphone[->11]) - drrr (téléphone[->12] ou vibration[->13]) - doug doug doug (moteur style remorqueur) · Erf - Euh - Eurk · Frou frou - Flap flap - fschhh - fschuiii - flip - froutch (bruissement/frottement) · Gla gla - Glou Glou (boire, se noyer) - Grrr - Groin groin - Gruik gruik - Gné ? - Grumph - Gnap - gron - gzzzt (électricité ou électrocution[->14]) - Gaw! (vibration[->15]

Petit-Poucet"· Assonance en "ou" sur les 4 vers de la 2e strophe et sur les 2 premiers vers de la 3e strophe.· Enjambements et rejets qui donnent une sensation de renouveau poétique et qui cassent le rythme · Langage commun "paletot" ; "culotte" ; "trou" ; "frou-frou" ; "souliers blessés"· Il évoque sa propre Bohème (désire une vie libre, sans contrainte"1. Vision divine de la poésie · Inspiration poétique "muse" ; "lyre"· Éléments fantastiques/mystiques ou qui rapportent au ciel "mes étoiles au ciel" ; "ombres

hasard de ses chemins de campagne. Il tend à rapprocher le débit du poème régulier et bien scandéà celui de la prose plus continue et qu'il annonce ici. Rimbaud donne l'impression de s'amuser avec les mots qu'il mélange habilement dans une sorte de frou-frou, mélangeant le vocabulaire familier "paletot, trou, souliers" à des des termes plus savants "rosée, lyre" qui culmine dans le dernier vers "de mes souliers blessés, un pied contre mon cœur". Conclusion "Ma Bohème" placé en conclusion du cahier

ciel, Muse, et j'étais ton féal;Oh! Là là! Que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou.Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma courseDes rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes,Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttesDe rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,Comme des lyres, je tirais les élastiquesDe mes souliers