Frou-frou

Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers

j'étais ton féal; (2) Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. — Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. (3) — Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers

Chansons évoquant la vie quotidienne des petites gens, des bistrots , des malfrats. exemple : Mon homme ( Mistinguett)… la caissière du grand café… le grand frisé 5 damia)…les roses blanches ( B. Sylva)…..j’ m’en fous pas mal ( E. Piaf)… Frou frou…Viens poupoule Comme de bien entendu ( Arletty et M. Simon) Foule sentimentale ( A. Souchon) Les chanteuses -Maurane - Juliette - Linda Lemay - Barbara - Michèle Bernard - Colette renard Et puis quelques

ton féal ; Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. − Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. − Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques

Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers

j’étais ton féal ; Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. - Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. - Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes

et j'étais ton féal; Oh! Là là! Que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De

j'étais ton féal ; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou.
 Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
 Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
 Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes,
 Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
 De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
 Comme des lyres, je tirais les élastiques


manque. On voit tout au long du texte le champs lexicale de la nuit et du ciel, par exemple « étoiles », « ciel » qui montre l‘omniprésence de la nature dans sa vie. Il y à aussi une personnification des étoiles « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou ». Dans cette personnification on distingue tout d’abord que Rimbaud s’attribue les étoiles, mais aussi qu’il y est habitué, comme si le doux bruit lui était familier. Enfin les synesthésie sont présente tout le long du texte « je les écoutait »

4) →Affranchi des contraintes de la société, la liberté et le vagabondage lui procurent des rêves splendides obtenus grâce à la pratique de la poésie. …Au service de la poésie Un cadre propice à la création * Une nature protectrice : « doux frou frou »v.8, image maternelle qui renvoie aux jupons * Une nature dispensatrice de bienfaits : comparaison entre la rosée et un vin de vigueur (v.10-11) * Un dialogue avec la nature : « je les écoutais »v.9, il est sensible au monde et à l’univers