Gary Becker

Romain Gary est un auteur à multiples facettes, né en 1914 et mort 1980. Il publie en 1960 La promesse de l'aube, un ouvrage entre fiction et autobiographie, qui sera réédité après modification en 1980. Cette oeuvre que nous pouvons qualifier d'auto-fiction relate la vie de l'auteur de 8 à 44ans, période marquée par une relation maternelle importante et la guerre où les différents aléas de la vie les ont portés. L'extrait que nous allons étudié se situe dans la 3ème partie du livre

et sublimées par le comique moliéresque. Que dire enfin des auteurs s’étant eux-mêmes « réécrits », des cycles littéraires (Balzac) jusqu’aux jeux de masque des pseudonymes ? On peut ainsi considérer par exemple que sous le nom d’Emile Ajar, Romain Gary réécrivit son récit autobiographique La Promesse de l’aube sous les traits de La Vie devant soi (les deux livres évoquent une relation mère-fils où à la honte de l’enfant se mêle un violent sens du sacrifice), poussant dans Pseudo les mises en abyme

 La promesse de l'aube est l'autobiographie de l'auteur , Romain Gary. (pseudonyme de Romain Kacew : 1914-1980) Il nous raconte son enfance et sa vie adulte. Il nous montre son arrivée en France , ses études d'aviation lors de la deuxième guerre mondiale et l'amour qu'il porte pour sa mère. Mais aussi : ses premiers amours, des histoires loufoques sur son passé, sa mère, où il lui rend un hommage profond tout au long du livre car il raconte ses habitudes, ses relations avec elle. Tous les faits

Tandis que le docteur Katz, lui qui se fait très vieux, est loin d’être une personne marginale. Il représente le monde médical. Quand le gamin lui parle de l’avortement, il lui répond : « Ce n’est pas possible, l’euthanasie est sévèrement punie… » (Gary, 1975, p. 225, l. 13). Toutefois, malgré son désaccord par rapport à la situation, le docteur voyant que c’était une belle histoire d’amour, lui a caché son âge. Montrez de quelle façon le style est influencé par la voix narrative, celle d’un jeune

Romain Gary commence ce livre en se remémorant sa jeunesse, sur la plage de Big Sur. Il raconte son enfance à Wilno, seul avec sa mère, leur situation financière connaît des hauts et des bas. Un temps riches avec les ventes de vêtements de sa mère qui s’avèrent fructueuses, un temps pauvres avec l’arrivée du nazisme qui les chasse. Celle-ci espère, et est convaincue que son fils sera un grand artiste et n’hésite pas à le clamer à tout son entourage. C’est en s’essayant aux différents domaines artistiques

[1]. Leonid Kacew est le deuxième époux de la mère de Gary. Gary est élevé par sa mère après le départ de son père du foyer conjugal lorsqu'il était enfant. Gary était juif par ses deux parents. Après la séparation des parents, Mina vécut quelques temps chez ses parents à Sweciany, puis elle alla s'installer dans sa famille à Varsovie avec son fils. Ils y vécurent jusqu'en 1928. Gary arrive avec sa mère en France, à Nice, à l'âge de 14 ans. Il étudie le droit à Paris. Naturalisé français en 1935

Biographie Romain Gary nat le 8 mai 1914 Vilnius en Lituanie (alors dans lempire russe), son pre quitte presque immdiatement le domicile conjugal pour aller vivre avec une autre femme. Le jeune enfant sera alors lev par sa mre, ce qui marquera fortement sa vie et son uvre. La mre et son fils sinstallent ensuite en 1925 Varsovie (Pologne) puis rejoignent la France en 1928. Romain arrive donc Nice lge de 14 ans, marqu par lantismitisme et un certain racisme ancr chez ses jeunes camarades, il se

La vie devant soi - INCIPIT → Un récit tragique mais aussi triviale et poétique Intro La vie devant soi est un roman écrit par Romain Gary publié sous le pseudonyme d'Emile Ajar en 1975. Il s'articule autour des thèmes de Le pasage étudié est celui de Axe 1 : Le trou juif, un espace tragique et paradoxal a) Ce lieu sucite en momo 1 double sentiment de curiosité et de dégoût (répulsion) "j'avais peur des rats" "j'ai pas pu fermer l'oeil" = parallélisme:

comme « ma vieille Bignolle » (Ligne 31). Cependant, on observe également un aspect tragique, et notamment par le fait que la mort soit omniprésente dans cet incipit. Le texte C, qui est l’incipit du roman La vie devant soi, par Romain Gary et publié en 1975. Il raconte la vie du petit Momo, un jeune garçon arabe élevé par un nourrisse juive, qui s’avère utiliser l’enfant pour gagner de l’argent, ce qui bouleverse Momo lorsqu’il le découvre. On observe également un registre pathétique

Gringoire. Romain Gary, qui deviendra plus tard son ami, y publia même deux nouvelles à ses débuts, L'Orage (le 15 février 1935), puis Une petite femme (le 24 mai 1935), sous son véritable nom, Roman Kacew. Joseph Kessel fut également membre du jury du prix Gringoire, fondé par l'hebdomadaire, parmi d'autres écrivains de l'époque et sous la présidence de Marcel Prévost. Lorsque le journal, « fortement orienté à droite, puis à l'extrême-droite », afficha des idées fascistes et antisémites, Gary renonça à