Gaston Bouthoul

école historique bien particulière «. . . qui allie l’histoire militaire, l’histoire sociale au sens des Annales, l’histoire des relations internationales de Pierre Renouvin, l’histoire institutionnelle de Roland Mousnier et la polémologie de Gaston Bouthoul» (p. 7). Bref, une école ancienne, peu ouverte aux nouveaux courants épistémologiques, y compris ceux de son propre pays (où sont passés les travaux des Rousseau, Cochet ou plus généralement sur l’histoire culturelle de la guerre?) et surtout

plus grand chose pour eux car trop lointaine, pour que les futures générations se souviennent et pour que cela ne se reproduise jamais. J’aime d’ailleurs particulièrement la citation du sociologue français, spécialiste du phénomène de la guerre Gaston Bouthoul : « Si tu veux la paix, connais la guerre ». Un autre détail qui me semble important est la neutralité imposée au document en optant pour une vision mondiale car l’approche narrative s’attache et s’appuie sur des témoignages individuels, mémoire

Clausewitzienne Clausewitz : "la guerre n'est qu'une simple continuation de la politique avec l'utilistion d'autres moyens" A) La guerre : un phénomène relaationnel La guerre comme interaction La guerre "implique réciprocité d'action volontaire" (Gaston Bouthoul) "La guerre ne commence pas avant que l'invasion ait suscité la défense" (Clausewitz) La guerre comme interaction entre groupes sociaux LA guerre est l'une des formes qui prennent les relations entre groupes sociaux La guerre et la paix sont

qui permet d’arriver à une finalité politique. Ainsi la guerre est une forme particulière de conflit, à la fois violente et institutionnalisée, inscrite et contenue dans le temps et dans l’espace. La notion de conflit est-elle plus malléable. Gaston Bouthoul, inventeur de la polémologie (analyse scientifique de la guerre), définit la guerre comme « un affrontement à grande échelle, organisé et sanglant, de groupes politiques (souverains dans le cas de guerres étatiques, internes dans le cas de guerres

probablement du germanique werra, qui était à l'origine un cri de bataille, qui signifie un conflit armé à grande échelle opposant au moins deux groupes humains) ; l'art de la guerre de Sun Tzu ; la polémologie, discipline créée par le français Gaston Bouthoul ; l'irénologie, science de la paix terme proposé par le politologue norvégien Johan Galtung ; la "recherche sur la paix" (les peace studies ou peace research) est aujourd'hui une discipline propre ; l’affirmation du « citoyen du monde » (Russel

Chapitre 1: Wargaming de l’Armée vers le Marché 3 1. Dans une approche de guerre et de jeux : Comment un concept de divertissement et de distraction devient t-il associé a la guerre et la destruction ? 1.1. Que peut-on dire sur la guerre ? Selon Gaston Bouthoul1 : « La guerre est une forme de violence qui a pour caractéristique essentielle d'être méthodique et organisée quant aux groupes qui la font et aux manières dont ils la mènent. Selon Karl Von Clausewitz2, la guerre est un conflit armé

traditionnellement le fait des stratèges, des philosophes et des historiens. À l’époque moderne, les économistes, les sociologues et les politologues, de plus en plus aidés par des outils statistiques, ont renouvelé le genre. Le sociologue français Gaston Bouthoul (1896-1980) a tenté d’en faire une discipline scientifique séparée, la « polémologie », mais la guerre continue d’être étudiée sous des angles très différents. À la polémologie a répondu l’« irénologie » ou science de la paix, terme

idées. Outre les plans qui se fondent sur des partages d'influence, et par conséquent sur le principe d'équilibre, ou sur la domination, on peut ranger dans une catégorie générale ceux qui visent à supprimer une cause de guerre. Comme le constate Gaston Bouthoul, la plupart de ces projets conduisent à l'élimination du motif de guerre qui a précédé leur élaboration. Ainsi, le plan de Sully aboutissait surtout à établir que la période des guerres de religion était révolue ; ceux de Rousseau et des Girondins

flux sociaux de toute nature qui traversent les frontières échappant ainsi à l’emprise d’un pouvoir étatique unique ou auxquelles participent des acteurs qui se rattachent à des sociétés étatiques différentes. La paix est une notion vague que Gaston Bouthoul définit à l'aide de notions démographique et statistique : « La paix est l’état d’un groupe humain souverain dont la mortalité ne comporte pas une part importante d’homicide collectif organisé et dirigé ». Il est difficile de définir la paix

Grotius, c’est « l’état de ceux qui soutiennent une contestation par la force », pour le théoricien prussien Carl von Clausewitz c’est « un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté », pour le polémologue français Gaston Bouthoul : « la guerre est une lutte armée et sanglante entre groupements organisés ». La guerre est différente du conflit par la violence, un conflit est une interaction sociale mettant en jeu des comportements antagonistes et hostiles sur fond d’intérêts