Gâteau des Rois

J.-M. NORMAND et A. PEREIRA, Le Monde (20/10/1996), « Les sports de l’extrême privilégient les défis personnels » 53. C. POCIELLO, L’Esprit sportif aujourd’hui (2004), « Le sport, un fait social total » 54. G. FRAISSARD, Le Monde (28/12/2008), « Les rois de la glisse » 55. T. AVELAR, Joueur de baseball devant sa télévision (2010), photographie (➜ p. VI) 56. Vol en ULM, page d’accueil du site Internet sport-decouvertes. com (2011) (➜ p. VII) 197 197 186 199 189 202 192 192

ainsi 50 singulièrement par les deux siècles où elle avait vécu, mélangée de l’un et de l’autre, trempée aux deux courants de l’ancien régime et de la Révolution. Depuis Louis XVI qui n’était pas monté à cheval au 10 août, elle n’estimait plus les rois ; mais elle détestait la canaille. Elle voulait l’égalité, et elle avait horreur des parvenus. Elle était républicaine et aristocrate, mêlait le scepticisme aux préjugés, l’horreur de 93 qu’elle avait vu aux vagues et généreuses idées d’humanité qui

formée ainsi singulièrement par les deux siècles ou elle avait vécu, mélangée de l’un et de l’autre, trempée aux deux courants de l’ancien régime et de la Révolution. Depuis Louis XVI qui n’était pas monté à cheval au 10 août, elle n’estimait plus les rois ; mais elle détestait la canaille. Elle voulait l’égalité, et elle avait horreur des parvenus. Elle était républicaine et aristocrate, mêlait le scepticisme aux préjugés, l’horreur de 93 qu’elle avait vu aux vagues et généreuses idées d’humanité qui

formée ainsi singulièrement par les deux siècles où elle avait vécu, mélangée de l'un et de l'autre, trempée aux deux courants de l'ancien régime et de la Révolution. Depuis Louis XVI qui n'était pas monté à cheval au 10 août, elle n'estimait plus les rois : mais elle détestait la canaille. Elle voulait l'égalité, et elle avait horreur des parvenus. Elle était républicaine et aristocrate, mêlait le scepticisme aux préjugés, l'horreur de 93 qu'elle avait vu aux vagues et généreuses idées d'humanité qui

Mais il est vraiment des mots d'esprit dont la technique semble avoir fort peu d'accointances avec celle des groupes précédents. Heine, dit-on, rencontra un jour dans un salon parisien le poète Soulié; pendant qu'ils causaient, entre un de ces « rois de l'or » parisiens, que l'on ne compare pas au roi Midas sous le seul rapport de l'argent : une cour aussi nombreuse qu'obséquieuse l'entoure aussitôt. « Voyez, dit Soulié à Heine, le dix-neuvième siècle adore le veau d'or! » Jetant un regard sur

publicité au Québec vit ces mêmes angoisses depuis longtemps déjà. Bon nombre de créateurs publicitaires francophones aspirent à l'hégémonie dans leur profession, mais leurs confrères de langue anglaise continuent à détenir une bonne part de la galette des Rois. Il n'est dans notre intention d'engager une polémique sur la légitimité des forces en cause; seulement, nous mentionnons le fait pour bien faire prendre conscience que nul n'est plus apte à parler à un chinois qu'un autre chinois. Ce n'est pas du

citronniers et de palmiers. Puis, c’étaient toutes les villes de la côte, au nord Antioche, déchue de sa splendeur, au sud Saïda, l’ancienne Sidon, Saint-Jean-d’Acre, Jaffa, et Tyr, la Sour actuelle, qui les résume toutes, Tyr dont les marchands étaient des rois, dont les marins avaient fait le tour de l’Afrique, et qui, aujourd’hui, avec son port comblé par les sables, n’est plus qu’un champ de ruines, une poussière de palais, où ne se dressent, misérables et éparses, que quelques cabanes de pêcheurs. Elle

qui s’en charge. Khalifa est furieux d’être écarté de la sorte. Songez donc : vingt-trois ans plus tôt, il avait lui-même conquis le pouvoir par la force en renversant son oncle, Cheikh Ahmed. Le choc passé, Khalifa appelle à la rescousse ses amis rois, princes et présidents de la République : l’Égyptien Hosni Moubarak, Hussein de Jordanie et bien sûr ses voisins et protecteurs saoudiens. Le 31 décembre 1995, au milieu de sept cents princes, il assiste à l’intronisation d’Abdallah comme héritier

citronniers et de palmiers. Puis, c'étaient toutes les villes de la côte, au nord Antioche, déchue de sa splendeur, au sud Saida, l'ancienne Sidon, Saint−Jean−d'Acre, Jaffa et Tyr, la Sour actuelle, qui les résume toutes, Tyr dont les marchands étaient des rois, dont les marins avaient fait le tour de l'Afrique, et qui, aujourd'hui, avec son port comblé par les sables, n'est plus qu'un champ de ruines, une poussière de palais, où ne se dressent, misérables et éparses, que quelques cabanes de pécheurs. Elle

citronniers et de palmiers. Puis, c’étaient toutes les villes de la côte, au nord Antioche, déchue de sa splendeur, au sud Saïda, l’ancienne Sidon, Saint-Jean-d’Acre, Jaffa, et Tyr, la Sour actuelle, qui les résume toutes, Tyr dont les marchands étaient des rois, dont les marins avaient fait le tour de l’Afrique, et qui, aujourd’hui, avec son port comblé par les sables, n’est plus qu’un champ de ruines, une poussière de palais, où ne se dressent, misérables et éparses, que quelques cabanes de pêcheurs. Elle