Geai des chênes

« Tiens ! c’est notre amoureux qui passe ! » disent-elles. Et, pleins de jour et d’ombre et de confuses voix, Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois, Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables, Les saules tout ridés, les chênes vénérables, L’orme au branchage noir, de mousse appesanti, Comme les ulémas quand paraît le muphti, Lui font de grands saluts et courbent jusqu’à terre Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre, Contemplent de son front la sereine lueur, Et

surtout de théories implicites (TI) et nous ne préciserons qu'en cas de nécessité. Pourquoi catégoriser ? Nous le faisons afin : de réduire la complexité de notre environnement. de pouvoir identifier les objets qui nous entourent. Lorsque nous voyons un geai pour la première fois, nous pouvons tout de même le classer dans la catégorie « oiseau » d’éviter de remettre tout notre apprentissage en question. Une fois pour toutes, nous avons appris que les oiseaux ont des plumes, qu'ils ont des ailes, que la

): morsure de chien. S.-I. GAFFER, en parlant d'un chien: saisir brutalement et mordre; manger avidement. GAGE: avoir, propriété. GAGIER: gager, parier. GAGNE (s. f.): gain. L. GAI: geai. GAIEUX, SE: trop délicat, dégoûté. Dans le patois de Grenoble, gaillosa signifie glouton. Voyez DÉGAIEUX. L. GAIL: geai. GALAFRE. Voyez GOULAFRE. GALAIGNIE (s. f.): ce que peuvent contenir les deux mains réunies. Voyez JOINTÉE. B. GALAPIAN ou GALOPIAN: vagabond, galopin. B. GALAPIAS; GALOPIAS: galopin

autels. Tu ressembles aux naturels Malheureux, grossiers et stupides : On n'en peut rien tirer qu'avecque le bâton. Plus je te remplissais, plus mes mains étaient vides : J'ai bien fait de changer de ton.   IV, 9 Le Geai paré des plumes du Paon   Un Paon muait ; un Geai prit son plumage ; Puis après se l'accommoda ; Puis parmi d'autres Paons tout fier se panada, Croyant être un beau personnage. Quelqu'un le reconnut : il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué, Et par Messieurs les

lent et sensible, Étonne et ravit à la fois. Les juges cependant demeuraient en balance. Le linot, le serin, de la fauvette amis, Ne voulaient point donner de prix : Les autres disputaient. L’assemblée en silence Écoutait leurs doctes avis, Lorsqu’un geai s’écria : victoire à la fauvette ! Ce mot décida sa défaite : Pour le rossignol aussitôt L’aréopage ailé tout d’une voix s’explique. Ainsi le suffrage d’un sot Fait plus de mal que sa critique.14 – Le philosophe et le chat- huant Persécuté, proscrit

à un chêne : un de vos proches n'aura vraiment pas de chance. Vous vous reposez sous les larges branches d'un chêne : votre vie sera longue et vous serez très riche. Un chêne mort : un ami proche va mourir. Plusieurs chênes magnifiques : des projets immédiats. De jeunes chênes pleins de vigueur : vous gagnerez beaucoup d'argent ces prochaines années. Un chêne aux feuilles flétries : vous perdrez de l'argent dans vos affaires. Des feuilles mortes autour d'un chêne : un amour perdu. Un chêne

2 Le Berger et la Mer84 IV, 3 La Mouche et la Fourmi85 IV, 4 Le Jardinier et son Seigneur86 IV, 5 L'Ane et le petit Chien88 IV, 6 Le Combat des Rats et des Belettes89 IV, 7 Le Singe et le Dauphin91 IV, 8 L'Homme et l'Idole de bois92 IV, 9 Le Geai paré des plumes du Paon93 IV, 10 Le Chameau et les Bâtons flottants94 IV, 11 La Grenouille et le Rat95 IV, 12 Tribut envoyé par les animaux à Alexandre96 IV, 13 Le Cheval s'étant voulu venger du Cerf98 IV, 14 Le Renard et le Buste99 IV, 15 Le

quatrième. Plus loin est le piège, plus grosse est la proie qui l'entraîna. Nous battions les broussailles, en cercles concentriques, autour du lieu du guet-apens. Souvent, c'était un beau merle, une lourde grive des Alpes, un ramier, une caille, un geai... D'autres fois, nous ne retrouvions pas l'engin emporté par quelque épervier avec la proie qu'il avait prise et dont l'agonie aux ailes battantes avait attiré le voleur. D'autres fois, enfin, c'était une déception ridicule : un gros rat, un « limbert

joli et même trop mignon, – les épaules grasses et lustrées, peu de gorge, mais ce qu’il y en avait fort satisfaisant et ne donnant pas mauvaise idée du reste ; pour les cheveux, ils étaient extrêmement brillants et d’un noir bleu comme des ailes de geai ; – le coin de l’œil troussé assez haut vers la tempe, le nez mince et les narines fort ouvertes, la bouche humide et sensuelle, une petite raie à la lèvre inférieure, et un duvet presque imperceptible aux commissures. Et dans tout cela une vie, une

joli et même trop mignon, – les épaules grasses et lustrées, peu de gorge, mais ce qu’il y en avait fort satisfaisant et ne donnant pas mauvaise idée du reste ; pour les cheveux, ils étaient extrêmement brillants et d’un noir bleu comme des ailes de geai ; – le coin de l’œil troussé assez haut vers la tempe, le nez mince et les narines fort ouvertes, la bouche humide et sensuelle, une petite raie à la lèvre inférieure, et un duvet presque imperceptible aux commissures. Et dans tout cela une vie, une