Genèse De Dom Juan

précisément toutes les pistes de lecture. Certains candidats y sont toutefois parvenus. Analyse du texte En 1668, Molière a déjà beaucoup produit, et en particulier certaines de ses pièces que l’on dit grandes : Le Bourgeois Gentilhomme (1670), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666), sans oublier Le Tartuffe dont les rebondissements de la représentation ne sont pas clos. Dans le même temps, il s’empare d’une histoire mythologique - les travestissements de Jupiter pour séduire les mortelles dont

complémentaire (exposés d'élèves) Liste des textes complémentaires Textes antiques TEXTE 1 : Homère, Iliade, extrait du chant XII TEXTE 2 : Homère, Odyssée, invocation à la Muse TEXTE 3 : l’apologue de Tchouang-Tseu TEXTE 4 : Ancien Testament, Genèse, 11, La Bible de Jérusalem -la tour de Babel TEXTE 5 : Platon, extrait du Ménon 80d1, 86d2 -la duplication du carré Littérature française et étrangère TEXTE 6 : Chrétien de Troyes, Yvain, le chevalier au lion (1180) TEXTE 7 : Rabelais, prologue

l’économie générale de l’œuvre et en les mettant en perspective dans un contexte historique, idéologique ou esthétique plus vaste, sans tomber dans la platitude ou la banalité. 5 Le charme de l’explication de texte tient sans doute en partie à ces « gênes exquises » auxquelles elle confronte ceux qui s’y adonnent. Le jury constate cette année encore avec plaisir que quelques candidats ont su se rendre maîtres de cet exercice exigeant qui requiert rigueur et subtilité. Que leur exemple soit un précieux

Lumières. On donne ainsi, rétrospectivement en ce début d’année, un éclairage plus précis sur des problématiques déjà abordées en classe de Première. Séance 2 Objectif : Accompagner les élèves dans leur lecture du texte de Pascal. On revient sur la genèse du texte et surtout sur l’état des premières éditions dont l’examen pose d’emblée le problème du classement. On justifie ainsi l’appellation « liasse » pour désigner ce qui apparaît comme un chapitre et « fragment » un paragraphe. On échange ensuite

forêts s’embrasent / dans le clair-obscur / révèlent des chemins de sève » (« Le rocher », partie 1 « L’écorce incertaine »). 4 © H AC HE TT E LI VR E / O bj ec tif B AC 1 re g én ér al e Gargantua de François Rabelais A Le contexte • La genèse de l’œuvre. En 1532, découvrant un récit popu- laire fantaisiste, Les Grandes et Inestimables Chroniques du grand et énorme Gargantua, Rabelais entreprend d’en écrire la suite. Quelques mois plus tard, il publie Pantagruel, sous le pseu- donyme

Rochefoucauld, dans ses Réflexions morales, sentences et maximes (maxime n° 218). Cette définition paradoxale du moraliste suggère l’étroite dépendance de l’être et du paraître, du vice et de la vertu dans l’hypocrisie. Dans le Tartuffe comme dans Dom Juan, l’hypocrite est celui qui feint de se conformer aux préceptes de la religion. Ainsi, Tartuffe admet en privé une conception très singulière du péché : « Et ce n’est pas pécher que pécher en silence. » Cette conception contredit tous les préceptes

différentes représentations dont le fondement réside dans des archétypes mythiques. À défaut du guerrier triomphant, les réalisations du sujet sont placées sous le signe du défi. « Jadis » met en scène le « je » s’adressant au démon, dans la lignée des Dom Juan, Faust et autres personnages hybristiques. Dans « Mauvais sang », Rimbaud se projette dans toute une série de personnages, avatars du Juif errant. L’identification n’est pas seulement métaphorique et ponctuelle : le poète prend la peine d’élaborer

paranoïaque culmine dans la scène 7 de l’acte IV. Harpagon s’y déchaîne. Le vol est devenu un assassinat. L’avare appelle un procès, l’application de la torture, des mises à mort. « Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. » Ce n’est la commotion du larcin qui a libéré ces pulsions meurtrières. Dès le début de la pièce, Harpagon s’était

La Bible et la dialectique péché/rédemption Dans la Bible, le mal est omniprésent, dès les premières pages de la Genèse, dont voici brièvement le synopsis du début : - la Création : « Dieu vit que cela était bon » - les débuts de l’humanité : le paradis terrestre, la Chute « vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais » (Genèse, 3, 5), Caïn et Abel - la colère divine : le Déluge : « Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme se multipliait

lire, à relire, et à interpréter. Elévation, La Beauté, Le Balcon, L’Invitation au voyage, Moesta et errabunda, L’Albatros, La Chevelure, A une passante, Correspondances, L’Ennemi, La Vie antérieure, Bohémiens en Voyage, L’Homme et la mer, Don Juan aux enfers, Parfum exotique, Le Serpent qui danse, Une Charogne, Le Chat, Réversibilité, Harmonie du soir, Le Flacon, Ciel brouillé, Le Beau navire, A une Dame créole, Les Chats, Spleen (les 4), Obsession, Le Goût du Néant, L’Horloge, A une Mendiante