Géorgiques

Tibulle ayant vécu pendant les guerres civiles, il aspire à la paix. II La réécriture du lieu commun 1) Tibulle réécrit Virgile Virgile → IVe Bucolique Ier Géorgique thèmes repris par Tibulle : - brebis qui tendent leurs mamelles - miel sur les arbres - Terre qui donne d'elle-même - partage entre les hommes - absence de propriété

  paysans.   Sans   doute    faut-­‐il   voir   là   une   des   plus   fortes   ruptures   de   l'histoire   depuis   le   néolithique.   Jadis   référée   aux   pratiques    géorgiques,   nos   cultures,   soudain,   changèrent.   Reste   que,   sur   la   planète,  nous  mangeons  encore  de  la  terre.  Celle  ou  celui  que  je  vous  présente  ne  vit

Pléiade, tome 1, 1956,) p 3-9 Lucrèce : De natura rerum (GF, 1964, traduction H. Clouard, livre III, p 110-114) Ovide : Les Métamorphoses (Folio Classique, Gallimard, 1992, livre I, p 42-70) Virgile : Les Géorgiques (Folio Classique, 1997, traduction Florence Dupont, p 215- 253, Troisième Géorgique) Eléments présocratiques Anaxagore, Démocrite, Empédocle, Héraclite, Leucippe, Parménide (in Penseurs grecs avant socrate G.F.) Aristote : Physique I et Du Ciel livre III M. Heidegger : Chemins qui ne

lorsque les deux coqs se battent et ce qui explique pourquoi, La Fontaine dis «  Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe teint » en parlant du sang d’Aphrodite qui coule dans le fleuve. La Fontaine se réfère à un dernier texte antique qui est Géorgique de B.Virgile chapitre III. Ce texte parle du sort d’un taureau vaincu après un combat livré pour la possession d’une génisse. Ce moment se rapporte aux vers 11 à 14 dans la fable lorsque le coq vaincu par se cacher après une bataille livrée pour

s. PCN) : 6 satires • Juvénal (Ier/IIéme s. PCN) : 16 satires 3. La poésie didactique Poésie qui a pour objectif d’apprendre, d’enseigner et de donner des leçons/morales. • Lucrèce (Ier s. ACN) : De rerum natura • Virgile (Ier s. ACN) : Les Géorgiques • Ovide (1ére ½ du Ier s. PCN) : Art d’aimer 4. La poésie lyrique Exprime un sentiment et est accompagné de musique. Les poetae novi sont des jeunes qui méprisent les anciens poètes latins et recopient les grecs. • Catulle (Ier s. PCN) : 4

d'Orphée La légende d’Orphée relate un amour passionnel et tragique entre un poète : Orphée et une nymphe : Eurydice. Cette histoire date de la Grèce antique, et a été transmise oralement par les aèdes (poètes grecs). Plus tard, Virgile (les Georgiques) et Ovide (les Métamorphoses), ont proposé deux interprétations différentes du mythe. Qui est Orphée? Orphée est le fils d’Oegre, roi de Thrace, et de Calliope, muse de l’éloquence. Ayant un don réel pour la musique et la poésie, Apollon lui

immenses). Le médaillon abrite aussi la formule latine Causarum cognitio (« la connaissance des causes ») qui évoque la citation de Virgile, Felix, qui potuit rerum cognoscere causas (« Heureux est celui qui peut connaître les causes des phénomènes » Géorgiques, 2, 490).

Sénèque en fait l'épreuve en Corse et Ovide à Tomes, sur les bords du Pont-Euxin (Ovide, Tristes). Néanmoins l'Orient lointain, plus ou moins mythique, enflamme l'imagination et s'oppose à l'éloge de l'Italie, comme le faisait Virgile dans ses Géorgiques.. Mais, en parallèle, le patriotisme romain sous l'Empire se revigore (Pline le Jeune, Lettres) et l'évasion touristique se limitera le plus souvent (pensons aussi aux aléas du voyage !) aux charmes de Baïes et de la Campanie. Le Romain sensé

langue latine. Les références humanistes sont évidentes dans le premier quatrain : « Ulysse », « Jason » évoqué par une périphrase (voir définitions). Au vers 4, on observe le retour d’Ulysse à Ithaque à la fin de l’Odyssée. Chez Virgile dans les Géorgiques II, 489 « Felix qui potuit rerum cognoscere causas » = Heureux celui qui peut connaître les principes du monde. Chez Horace, « Beatus ille qui procul negotiis » = Heureux celui qui vit loin des affaires ! Du Bellay fait des allusions pleines de

enveloppe immatérielle, intangible et froide (comme Madame de Sainte Colombe). Le poète Virgile, qui a raconté cette légende, la compare à une « fumée qui se mêle aux brises ténues », « (…) ceu fumus in auras/ commixtus tenues (…) » (Virgile, Géorgiques, chant IV, vers 500). Orphée, désespéré, continue à exhaler son chagrin en jouant de la lyre. Il erre seul de par le monde jusqu’à sa mort.