Geste des Danois

consommation il y a, cela ne semble être que dans la mesure où l’individualisme en consommation exprime un trait constitutif de la modernité. Observons à présent de plus près cette consommation qui caractérise notre société. 12 André Leroi-Gourhan, Le geste et la parole, tome 1 : Technique et langage, 1964 ; tome 2 : La mémoire et les rythmes, 1965. 13 Tony Andréani ; Marc Féray, Discours sur l’égalité parmi les hommes : Penser l’alternative, 1993. 14 Toutes les citations d’entretiens sont extraites

germaniques installées en Scandinavie et ce sont les ancêtres des Suédois, Norvégiens et Danois actuels. Ces scandinaves étaient tous englobés sous le nom de Normands : hommes du Nord. La fin du 8ème siècle ils sont partis de Scandinavie en raison pense-t-on d’une pénurie de terre et d’une surpopulation. Ils sont partis dans 3 directions : les suédois vers la Russie, les norvégiens vers l’Ecosse et l’Irlande et les danois au sud de l’Angleterre et en Europe continentale. Ils vont attaquer sans relâche l’Europe

célébrait, on apprit le débarquement d'une armée de Danois, sous les ordres de Canut, roi d'Angleterre, qui venait venger son frère Suénon. Macbeth et Banquo allèrent au-devant d'eux, les défirent, les forcèrent à se rembarquer et à payer une somme considérable pour obtenir la permission d'enterrer leurs morts à Saint-Colmes-Inch, où, dit la chronique, on voit encore un grand nombre de vieux tombeaux sur lesquels sont gravés les armes des Danois. Tels sont, dans les exploits de Macbeth et de Banquo

surprise de Tory, Abigail lui prit la main, se pencha et effleura sa joue d'un léger baiser.) Mais être heureuse en est une autre. J'espère que vous serez heureuse. — C'est bien mon intention. Tory se recula. Elle sentit passer quelque chose dans le geste d'Abigail, dans le regard soucieux qu'elle lui lança. — Vous saviez..., murmura-t-elle. Abigail étreignit brièvement sa main avant de l'abandonner. — Bien entendu ! Les nouvelles de New York parviennent jusqu'ici et, dans notre profession, on s'y intéresse

musée, sur un mur commémoratif, The American Immigrant Wall of Honor, sont écrits plus de 500 000 noms d’immigrants et de familles passés par Ellis Island pour entrer en Amérique. Doc. 3 : Une ville cosmopolite Jacob Riis est un journaliste danois qui débarque aux États-Unis en 1870. Il connaît la misère et s’intéresse très tôt aux questions sociales et aux quartiers pauvres. Dans son œuvre majeure, How the Others Half Life, il décrit les conditions d’installation et de vie des immigrés

ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément. Et je me couche, fier d’avoir

commandent sans vous connaître, tous ceux qui font sur vous des projets politiques sans vous connaître; ceux qui disposent de vous –sans demander votre avis – et, il y a d'un autre côté les paysans allemands, italiens, russes, américains, anglais, suédois, danois, hollandais, espagnols, enfin tous les paysans du monde entier qui sont tous dans votre situation, à peu de choses près. Vous voyez, j'ai envie que ça aille loin. Pourquoi pas? Les paysans étrangers ont certainement dans leurs pays respectifs des

faisant de la bonne ouvrage. Mais il n'est pas normal de ne pas respecter la découverte, de ne pas en prendre soin, de ne faire que l'exploiter. Et c'est là précisément ce que tu fais ! Tu ne fais rien pour promouvoir la découverte. Tu t'en empares d'un geste mécanique, goulu, stupide. Tu n'en aperçois ni les limites ni les possibilités. Ta plate-forme ne te permet pas d'en embrasser les possibilités ; quant à ses limites, tu ne les perçois pas et tu les surestimes. Si tu es médecin ou bactériologiste,

ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément. Et je me couche, fier d’avoir

ma chambre, m'étirai avec volupté sur le lit où son récit nourrit mes rêves au point qu'au matin, je doutais presque d'avoir dormi. À neuf heures et demie, Gerda, depuis le couloir, insista pour me servir le petit déjeuner au bord du sommier. D'un geste preste, elle ouvrit les rideaux puis posa le plateau parmi les édredons. — Ma tante t'a raconté sa vie, hier ? — Oui. — Et ça a pris la soirée ? pouffa Gerda. Je compris que la curiosité la poussait à se montrer si serviable avec moi. — Désolé, Gerda