Giono Pureté

qui pousse le philosophe à défendre cette thèse qu’au travers d’un mal le bien peut être crée, nous nous appuierons sur les œuvres au programme, c’est à dire la pièce de théâtre tragique Macbeth écrite par Shakespeare, le roman Les âmes fortes de Giono ainsi que La profession de foi du vicaire savoyard, ouvrage imaginé par Rousseau. Nous avons tous vécu une ou plusieurs situations dans lesquelles il s’est avéré qu’un mal, un préjudice pouvait empêcher un mal d’une plus grande ampleur

la bonté originelle de la nature semble embarrassé par deux faits naturels qui contredisent son système: la maladie et la mort. (p.75-76) S’il les considère comme des bienfaits, c’est pour ne pas admettre que la nature peut être une source de maux. Giono va encore plus loin : le mal est une « Chose naturelle » comme l’indique le titre initial du roman. La géographie du mal dans Les Ames Fortes est révélatrice à cet égard : Plus les personnages progressent vers des lieux reculés et éloignés de la civilisation

Faux-monnayeurs | |1927 |F. Mauriac |Thérèse Desqueyroux | |1930 |Colette |Sido | |1930 |J. Giono |Regain | |1932-46 |J. Romains |Les Hommes de bonne volonté | |1934 |M. Aymé |Contes du Chat perché

originel à travers le rite du baptême. C’est l’élément qui peut guérir, c’est l’eau miraculeuse. Chez les Hindous, le bain dans le GANGE est un acte religieux important ou l’eau est le symbole de la purification. Pour l’Islam l’eau est aussi symbole de pureté avec les ablutions de fécondité. Il est possible d’affirmer que de tout temps l’eau a été considérée comme une source de vie et de purification, C’est la boisson classique des ascètes et des prisonniers, l’élément nourricier liquide, l’élément

1913-27 | M. Proust | A la recherche du temps perdu | 1922 | P. Valéry | Charmes | 1924 | P. Claudel | Le Soulier de satin | 1925 | A. Gide | Les Faux-monnayeurs | 1927 | F. Mauriac | Thérèse Desqueyroux | 1930 | Colette | Sido | 1930 | J. Giono | Regain | 1932-46 | J. Romains | Les Hommes de bonne volonté | 1934 | M. Aymé | Contes du Chat perché | 1935 | J. Giraudoux | La Guerre de Troie n'aura pas lieu | 1936 | G. Bernanos | Journal d'un curé de campagne | | H. De Montherlant | La

Faux-monnayeurs | |1927 |F. Mauriac |Thérèse Desqueyroux | |1930 |Colette |Sido | |1930 |J. Giono |Regain | |1932-46 |J. Romains |Les Hommes de bonne volonté | |1934 |M. Aymé |Contes du Chat perché

cour d'avoir un parler farci d'influences italiennes. Montaigne recommande de recourir au gascon « si le français n'y peut aller », c'est Ronsard qui utilise des termes Vendômois, tandis que Pasquier estime la pureté de la langue française « éparse par toute la France ». Des conseils que Giono et Colette mettront en œuvre bien plus tard. A cette époque, il n'y a pas de notion d'auteur car la littérature n'est qu'un exercice langagier. Les indications bibliographiques sont donc peu sures. Il n'y

est une convoitise inversée. Aussi, se libérant de faux plaisirs, on prépare un monde de vraies richesses. 150 mots Prodigalité : generosité Jean GIONO - Le sens matériel « Il est évident que nous changeons (…)commun pour faire entrer les devises. » Ecologiste avant que le mot ne soit à la mode, Jean Giono a souligné, dans ses Chroniques, parues entre 1966 et 1970, les dangers d'une civilisation qui se livre, sans retenue, aux mirages de la science et de

Aragon - Balzac - Baudelaire - Beaumarchais - Beckett - Bernanos - Brecht - Cadou - Camus - Céline - Cendrars - Chateaubriand - Claudel - Corbi�re - Cohen - Colette - Corneille - Desnos - Diderot - Du Bellay - Eluard - F�nelon - Flaubert - Fontenelle - Giono - Giraudoux - Gogol -Hérédia - Hugo - Huysmans - Ionesco -Juliet - La Bruy�re - Laclos - La Fayette - La Fontaine - Laforgue - Lamartine- Lesage - Mallarm� - Malraux - Marivaux - Marot - Maupassant - Mauriac - Michaux - Moli�re - Montesquieu - Musset

l’agressivité en termes de combativité ne permet pas de dépasser l’antinomie du désespoir et de l’utopie.   Pessimiste dans son analyse, antihumaniste, des maux qui ébranlent les fondements mêmes de la civilisation, Freud met à jour, après Hobbes, dont le Giono desAmes fortes est un fervent lecteur, et contre l’optimisme des Lumières, dont la pensée de Rousseau participe, la nature foncièrement agressive de l’homme, qui éprouve une telle volupté dans l’assouvissement d’une volonté de puissance toute négative