Giovanni Giolitti

politicien souple et habile Giovanni Giolliti va instaurer à nouveau des méthodes transformistes et va en découler une certaine prospérité. Son régime va tenir grâce à la corruption et à l’évolution relativement lente vers le libéralisme. Les relancées économiques et la haute conjoncture vont faciliter cette consolidation, malgré la montée des socialistes et l’opposition des nationalistes et du renforcement de la démocratie sociale-catholique. Après ces années de fluctuation, Giolitti apporte, en 1911-1912

italiens sont les plus nombreux à Aigues-Mortes, en particulier les Piémontais et les Toscans. Or depuis 1882, l’Italie a signé une alliance « la Triplice », avec l’Allemagne et l’empire austro-hongrois, ce qui l’oppose directement à la France. Et Giolitti qui est désormais au pouvoir se confronte en plus de cela a la France dans un conflit colonial concernant l’Ethiopie. Les relations entre les deux pays sont tendues et le racisme sévit de chaque côté des Alpes. Lorsque des révoltes ouvrières anti-italienne

blessés à Bologne, sous la direction de Dino Grandi, alors que la municipalité d'extrême-gauche prenait ses fonctions. -Une offensive semblable se produit, en décembre 1920, à Ravenne, où les squadres sont dirigés par Italo Balbo. Le gouvernement Giolitti, officiellement « neutre », soutient en fait les fascistes, espérant les utiliser dans la lutte contre les socialistes. De fait, outre l'assistance plus ou moins passive de l'appareil répressif de l'État, le gouvernement dissout, invoquant l'« ordre

l'interdiction de participer à la vie politique ordonnée par le Vatican (Non expedit, 1868). Le 29 juillet 1900, Humbert Ier est assassiné par un anarchiste. 7.2. L'« ère » Giolitti (1900-1915) Victor-Emmanuel III Après l'avènement de Victor-Emmanuel III, l'Italie retrouve son équilibre sous l'autorité pratiquement incontestée de Giovanni Giolitti pendant 14 ans. Au cours de cette période, l'économie italienne, en dépit de crises périodiques (1902, 1907), connaît une phase de prospérité. L'industrie se concentre

structuré: ce sont surtout les rivalités entre personnes qui exercent le pouvoir de la vie politique. Le premier ministre d'Italie Giovanni Giolitti, exerce sa fonction de 1903 à 1914. Il met en place des réformes comme la nationalisation des chemins de fer, l'établissement du suffrage universel masculin ou encore la mise en place d'assurances sociales. Giolitti fait face à une inflation et à une crise financière incontrôlable. Milan et Turin déclenchent une grève générale en 1920, ce qui donne

peintre • Georges Garvarentz – compositeur • Gareth Gates – chanteur • Guillaume Geefs – sculpteur • Giuliano Gemma – acteur • Georges Géret – acteur • Greg Germain – acteur • Gina Gershon – actrice • Giovanni Giolitti – homme politique piémontais • Gaetan Gorse – député socialiste • George Gorse – politique • Gary Grant – acteur (hélas non. Son prénom était Cary, avec un C) • Geneviève Grad – actrice • Gilberto Gil – chanteur et ministre

d’ailleurs le statut du parti à la fin 1929 en refusant au grand conseil le titre d’organe suprême du fascisme. La réforme de la représentation politique de 1928 approuvée par la Chambre et le sénat est également une réforme importante. Giovanni Giolitti a notamment attaqué ce projet de loi qui supprime la faculté de choisir les candidats puisque le choix revient au grand conseil. A la fin 1928, le régime va se stabiliser et particulièrement ses rapports avec les grandes forces économiques

un véritable traumatisme dans le royaume et freiner la ferveur nationaliste et coloniale. Il faut donc attendre les années après 1900 pour voir se former un nouveau nationalisme dans le contexte de la déception des politiques de Giovanni Giolitti qui veut éviter tout conflit avec les grandes puissances européennes. Il augmente ainsi la frustration collective qu’éprouve l’Italie à ne pas jouer le rôle d’une grande puissance en Europe, frustration dont profite ce nouveau nationalisme, qui

puissances germaniques, qui déclenche la crise. En effet, en 1911, le pays est en proie à une forte fièvre nationaliste. Elle déclare donc la guerre à la Turquie et prend pied en Tripolitaine et Cyrénaïque et ce bien que le président du Conseil Giovanni Giolitti s’inquiète : « Et si après que nous aurons attaqué la Turquie, les Balkans se mettent en mouvement ? Et si une guerre dans les Balkans provoque le choc entre les deux groupes de puissances et une guerre européenne ? Pouvons-nous prendre, nous

« un homme formidable ». A ces conditions favorables, il faut ajouter un relais social et politique. A la suite de l’échec de 1919, la situation des représentants du PNF s’améliore significativement : grâce à leur participation au bloc national de Giolitti, les élections de 1921 leur sont favorables puisqu’ils obtiennent 35 sièges. Dans un discours à Montecitorio, Mussolini fait part du chemin qui doit le mener au pouvoir : avec l’appui du grand patronat l’objectif est de démanteler les syndicats ainsi