Girflet

Chapitre 14 : Le jugement par le fer rouge Les barons demandent au roi de faire faire à la reine un serment sur des os de saints ou de saisir un fer rougi par le feu. La reine accepte, mais elle demande que le roi Arthur, Gauvain, le sénéchal Ké, Girflet et 100 chevalier soit la pour y assister et que ça se fasse à la Blanche Lande. Elle doit jurer qu'aucun homme ne la prit dans ses bras à part le roi Marc. Mais Tristan aussi l'a fait. Elle lui demande donc de se déguiser en pèlerin. Il devra la porter

note que le roman est situé à l’époque arthurienne comme on peut voir par exemple au jour du jugement par le fer rouge : « Tandis que se hâtaient vers Carduel les hérauts d’armes messagers de Marc auprès du roi Arthur». (p.94) « Monsieur Gauvain, Girflet et Ké le sénéchal les gardaient ». (p.96). Ces chevaliers sont des chevaliers de la table ronde et aussi quand Tristan connaît Iseut aux Blanches Mains : « Mais dès le lendemain, Tristan Kaherdin et douze jeunes chevaliers sortirent de Caraix ». (p

Dinan : Sénéchal du Roi Marc et ami de Tristan et Iseut Frocin : Nain astrologue au service du roi Marc. Ganelon : un des traîtres qui épient et dénoncent les amants. Gauvain : neveu du Roi Arthur et chevalier de la TR qui a participé au tournoi. Girflet : un des chevaliers de la TR qui a participé au tournoi. Godoïne : un des traîtres. Governal : instructeur de Tristan dans le métier chevaleresque puis écuyer du même Tristan. Husdent : Chien de Tristan qu’il dresse pour chasser silencieusement

Iseut d’autre part arrache ses ennemies à partir de leurs racines, comme par exemples les Barons félons. Elle fait le jugement par le fer rouge devant le roi Artur, le « roi de Lorgres, et vous roi de Cornouailles, et vous sire Gauvin, sire Ké, sir Girflet et vous tous qui seraient mes garants »35, pour que plus jamais ils ne peuvent l’accuser d’être infidèle et elle réussit. En plus dans « Les deux poèmes de la folie de Tristan » Joseph Bédier dépeint Tristan comme un fou, et dit que cela est vrai

Bedwere) Bohort (Bohort l'Essillié, Bors) Calogrenant Caradoc (Briefbras, Karadoc) Gaheris (Guerrehet) Galahad (Galahad le Preux, Galaad,Galahaad) Galehaut Gallessin Gareth (Gareth le France, Gaheriet) Gauvain (Faucon, Gawain) Geraint (Érec) Girflet (Jauffré) Hector (Hector des Mares) Hunbaut Keu (Kay, Key, Kai) Lamorak (Lamorak de Gulis) Lancelot (Lancelot du Lac) Leodegrans (Léodagan) Lionel Méléagant Mordred (Mordret, Medrawt) Pellinore Perceval (Perceval le Gallois, Peredur)

Ce sont peut-être ces particularités qui ont fait dire à D.Poirion que l'épervier dans Erec et Enide est symbole d'une féminité agressive[63]. Chez Renaud de Beaujeu, nous interpréterions cet oiseau de proie comme représentant de la relation de Girflet et son amie où domine justement Rose Epanouie. Cette emprise de la femme est considérée anormale dans la mesure où Rose Epanouie est "laide et frencie" (v.1727), comme suggère déjà son nom. Les habitants de la cité sont convaincus que l'Amour a fait

l’ait compris. Quand Girflet lui explique qu’il vient malgré lui de tuer Lucan, le roi répond, quelques pages avant de mourir lui-même : «Girflet, je vois bien, à ce qui vient d’arriver, que Fortune, qui fut pour moi une mère, m’est devenue marâtre et ennemie, et elle me fera passer le reste de ma vie dans une profonde tristesse.» Alors Arthur demande à Girflet de jeter dans un lac Escalibor, sa «bonne épée, la meilleure au monde avec celle aux Etranges Attaches». Girflet accepte mais ne s’y résout

cette procédure, que je me justifie devant Cornouaillais ou Saxons ? Je désire que ces félons soient présents, et voient les choses de leurs propres yeux. Si le roi Arthur est là, avec Gauvain, son neveu, le plus courtois des chevaliers, et avec Girflet, et Keu le sénéchal, ce souverain a plus de cent vassaux qui seront prêts à témoigner pour moi. Ils se battraient contre les délateurs. C'est pourquoi, Sire, je demande qu'ils assistent tous à mon serment. On a mauvaise langue en Cornouaille, et

revenir à votre cour. Je me justifierai par serment. — Quand ? — Au dixième jour. — Ce terme est bien proche, amie ! — Il n’est que trop lointain. Mais je requiers que d’ici là vous mandiez au roi Artur de chevaucher avec Monseigneur Gauvain, avec Girflet, Ké le sénéchal et cent de ses chevaliers jusqu’à la marche de votre terre, à la Blanche-Lande, sur la rive du fleuve qui sépare vos royaumes. C’est là, devant eux, que je veux faire le serment, et non devant vos seuls barons : car, à peine aurais-je

cour. Je me justifierai par serment. – Quand ? – Au dixième jour. – Ce terme est bien proche, amie ! – Il n'est que trop lointain. Mais je requiers que d'ici là vous mandiez au roi Artur de chevaucher avec Monseigneur Gauvain, - 88 - avec Girflet, Ké le sénéchal et cent de ses chevaliers jusqu'à la marche de votre terre, à la Blanche-Lande, sur la rive du fleuve qui sépare vos royaumes. C'est là, devant eux, que je veux faire le serment, et non devant vos seuls barons : car, à peine aurais-je