Glaïeul

omniprésent qui ne nous prépare en rien à la fin tragique des événements. Dans un premier lieu, nous pouvons remarquer que le soldat est « dans » le paysage : - « Dort, il est étendu dans l'herbe, sous la nue » v.7 - « Les pieds dans les glaïeuls, il dort » v.9 La métaphore « son lit vert » nous indique que le dormeur se fond dans la nature. Dans un second temps, nous pouvons noter que le champ lexical du sommeil et du calme. Le corps du jeune homme est allongé, cette information est répétée

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie... Sauvegarder le document Horticulture - Entreprises Horticulture - Liste entreprises - Rungis Fleurs coupées et feuillages APRIL FLEURS - Grossiste C1 72 ALL DES GLAÏEULS - FLEURS 154 - 94641 RUNGIS... Sauvegarder le document Evaluation De L'intervention Ergonomique UNIVERSITE VICTOR SEGALEN BORDEAUX 2 Année 2008 THESE pour le DOCTORAT DE LUNIVERSITE BORDEAUX 2 Mention : Ergonomie tel-00363373

Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,Tranquille. Il a deux trous rouges au côté

petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous

personnage, il le décrit. Champ lexical du sommeil : « dort » (v. 7, 9 et 13), « il est étendu » (v.7), « lit » (v.8), « un somme » (v.10), « tranquille » (v.14). Indices spatiaux : « dans le frais cresson bleu » (v.6), « dans l’herbe » (v.7), « dans les glaïeuls » (v.9), « dans le soleil » (v.12) → soldat semble faire partie intégrante du paysage ce que suggérait le complément « du val ». 2) Une évocation sensuelle Tous les sens du lecteur sont mis en éveil. - La vue : caractère pictural. Champ

c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

| |« Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue » (v.7) | |« Les pieds dans les glaïeuls, il dort » (v.9) | |« Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, » (v.13)

poème dans la plus malheureuse des deux interprétations. Chute →2eme lecture sous un angle dont le poète nous avait éloignés par la « nature en fête » Le « trou de verdure »→tombeau et rappelle des « deux trous rouges » finaux « Les pieds dans les glaïeuls »→ fleurs de deuil, évocation des enterrements transition : R entretient tout au long du poème une ambiguïté sur le dormeur du val, qui sera tranchée de manière brutale par le dernier vers. Effet de surprise → l’efficacité de la dénonciation.

une dissonance. Ce sommeil bénéfique ne serait-il pas inquiétant ?3) Un dormeur étrange(v.9) : Le fait de répéter « il dort », confirme désormais le caractère étrange de ce sommeil, impression renforcée par le fait qu’il repose les pieds dans les « glaïeuls » (fleurs souvent déposé sur les tombes).Les différents oppositions et répétitions nous amènent progressivement à nous interroger sur le sommeil du jeune homme, mais Rimbaud se plaît à brouiller les pistes et tarde à en donner le sens véritable.(v