Goffman Folie

des écureuils en cage... « Et maintenant ? Et maintenant ? Qui ? Lequel ? » « Est-ce que ça va marcher ? Je me demande... Mais ça vaut le coup d'essayer. Seulement est-ce que nous aurons le temps ? Bon Dieu, est-ce que nous aurons le temps?... » « Folie mystique, à tous les coups... Pourtant, à la regarder, on ne croirait jamais... Et si je me trompais?... » « C'est dingue... tout est dingue. Je deviens dingue. De la laine qui disparaît... des rideaux en toile cirée rouge... ça n'a ni queue ni tête

suicider. C’est là où elle s’oppose d’ailleurs à Iphigénie : elle provoque son destin. Le nœud tragique réside en elle : c’est de son propre chef qu’elle décide de se donner la mort, il n’y a aucun facteur extérieur. II. Une passion qui tourne à la folie Phèdre est en proie à une jalousie extrême : « Prends pitié de ma jalouse rage ». En effet, Phèdre éprouve des sentiments pour Hippolyte, son beau-fils, qui la repousse. Hippolyte est épris d’Aricie : « Ils bravent la fureur d’une amante insensée. »

La folie Nous avons pu remarquer au cours de la lecture de La Bête Humaine l'omniprésence de la thématique de la folie. Nous allons donc dégager les principaux éléments concernant dans un premier temps les personnages les plus importants, puis les personnages secondaires. Premièrement, la folie de Roubaud. Aux premiers abords tout à fait normal, Roubaud se révèle vite être quelqu'un de très colérique et violent, alors qu'il n'a vraissemblablement pas l'habitude de l'être. « En trois ans, il ne

pieds » . La légèreté de son expression « se verni ne vaut rien » fait paradoxalement ressortir l'importance de sa quête. Est-ce à lui ou à son entourage qu'il veut cacher sa soif de recherche ? c- Il fait preuve de lucidité dans deux domaines : sa « folie » personnel et la réalité face au danger qui le guette. Cette lucidité est évidente dans la description étonnante et terriblement réaliste de la vision de la Lune à travers la longue tirade de cette scène. La comparaison c< comme un lac d'eau laiteuse

Cela faisait près d’un mois que mon maître, le comte d’Athol, s’était enfermé et sombrait dans une profonde folie. Un soir, comme à son habitude, il me fit mettre le couvert pour deux. Je lui servis le diner et, depuis la cuisine, je pus entendre et voir sa discussion avec l’illusion qu’il avait créée de sa femme. -Véra qu’as-tu fais aujourd’hui ?, demanda mon maître. Il y eut une courte pause avant qu’il n’acquiesce la réponse de l’illusion d’un signe de tête. -N’a-t-il pas fait beau aujourd’hui 

avec du carton une sorte de visière qui, s'emboîtant dans le casque, donnait l'apparence d'un heaume » où l'identification coupe le lecteur de la vie réelle, mais aussi à faire des choses ridicules où lecteurs naïf est dans la déraison voire dans la folie ; le monde est pour Don Quichotte comme une scène théâtrale où ce dernier est comme un bouffon de comédie. Le fait que le lecteur s’identifie aux personnages de romans et notamment au héros qui lui enlève tout esprit critique, de jugement esthétique

ne peut alors douter de son existence. Ce fantastique est donc doublé d’une affirmation de celui-ci par l’intervention de personnes restées elles, bel et bien dans le domaine du réel, et nous nie alors le droit de penser qu’il ne s’agit que d’une folie ou d’un rêve d’un protagoniste. Cependant, le fantastique n’est pas cloisonné à l’utilisation de thèmes décalés du réel dans Les Nouvelles de Pétersbourg. Il se mue parfois en merveilleux, comme l’atteste la nouvelle « Le Nez », lorsque celui-ci se

écrivain encore célèbre aujourd’hui pour ses romans et ses nombreuses nouvelles comme le roman « Une vie » (1883) ou la nouvelle « Le Horla » (1887). A la fin de sa vie, Maupassant devient fou et tente de se suicider, on distingue la formation de sa folie dans nombreuses de ses œuvres. • Le genre : Il s’agit d’un recueil de nouvelles fantastiques. • Le cadre : Ces nouvelles se déroulent en France, dans la ville de Paris et également dans la région de Normandie dans « La Main d’écorché ». Certaines scènes

|  | |Présent de narration |Ce n'est pas la première fois que tu affrontes un fauve pris de folie? (ici = | | |monologue intérieur) | |Présent de vérité générale

les Prussiens, conséquence de la bataille de Buzenval qui cause la mort de quatre milles individus : « Tu le veux, dit-il, soit, on se battra [répond le général Trochu à sa maîtresse] » (ligne 39). Parallèlement, L’Affaire du grand 7 dévoile la folie d’un soldat accompagné de camarades dans une maison close pour venger l’un des leurs, mortellement blessé lors d’une soirée aux côtés de ces femmes de joie : « Il la fusilla […]. Cependant toutes les femmes n’avaient pas été tuées ; il en restait une »