Goffman La Vie Scolaire

un livre sur la sociologie de l’éducation, on lui reproche de remettre en cause le mythe républicain de l’école. Certes, l’école est laïque, gratuite et obligatoire mais il y a corrélation entre l’origine socioculturelle des enfants et la réussite scolaire. La probabilité de réussir à l’école est plus forte quand on est né dans une famille aisée et surtout quand les parents ont eu une scolarité supérieure à la moyenne. Ses travaux sont donc engagés mais personne ne lui a dit d’obtenir ces résultats

et du concours interne. Les premiers revendiquent peu leur croyance au service public, ils se tournent vers l'ENA de façon quasi « naturelle » car ils se sentent « sur des rails ». Le choix de l'ENA relève ici bien plus d'une réussite sociale et scolaire souhaitée que d'une vocation pour le service public. Quant aux internes, leur logique d'ambition procède plus d'une volonté de « faire sauter les verrous de carrière », voire de fuire l'Education Nationale pour les enseignants, part non négligeable

• Passage par une seconde socialisation dans des institutions totales au sens de Goffman L’individu se défait de son identité sociale pour embrasser la cause de l’institution avec une vie communautaire, dimension virile, débrouille : scoutisme, armée, monastère, internats d’écoles confessionnelles, etc.) Conséquence :scolarité pas excellente mais pas échec scolaire :personnes dont l’investissement scolaire n’a pas été une priorité. • ruptures biographiques : violente remise

préféré au terme "institution", trop vague, mais avec le souci de ne pas créer un terme ésotérique | |et d'être appropriable par les acteurs sociaux. Le choix de ce terme se réfère explicitement à Durkheim et son histoire de l'école. | |Le modèle scolaire est celui de la conversion, de la révélation à soi. "Issue de l'Église et d'un projet d'état carolingien, l'école | |est médiatrice entre plusieurs termes : le monde chrétien et le monde païen, le monde souverain et le monde des hommes, la culture

ment qu’en soit évaluée, ni la portée, ni les changements que le processus d’inclusion suppose. Cet usage re- lève souvent d’un discours convenu ou de contenus sémantiques hétéro- gènes et contradictoires d’un individu à l’autre. Dans la réalité scolaire, il correspond parfois à des « pratiques inclusives  » qui excluent davantage qu’elles n’incluent. Pour cerner les pièges associés à cette polysémie, il est une hypothèse que nous parta- geons avec Thomazet (2008) et Benoit (2014), celle d’une

quasimentimpossible de séparer l’évolution des comportements délinquants de celle de leurincrimination juridique et de leur poursuite effective par les multiples agences decontrôle social : la police et la justice, certes, mais aussi les établissements scolaires,les transporteurs, les diverses institutions de prise en charge de la jeunesse. Lescomportements évoluent, mais nos représentations et nos seuils de toléranceévoluent aussi, et enfin notre droit pénal et son application évoluent également,surtout

socialisation : Murielle DARMON, « la socialisation, c’est le processus qui forme et transforme les individus ». Le corps est un support de communication, il fait parti de la vie quotidienne. C’est par le corps qu’on est perçu. Les acteurs sont en représentation, le corps est l’objet de cette représentation selon GOFFMAN. Le corps est façonné par le social dans ses apparences (Ex : inégalités de santé, de poids et de taille) et dans les manières de le présenter. Marcel MAUSS parle de techniques

d’étayer mes recherches. J’ai aussi fait part de ma réflexion à mes professeurs et à mes collègues de formation qui m’ont conseillé des ouvrages. J’ai donc utilisé, mon réseau, mes cours, mes lectures et mon expérience pour essayer de donner sens et vie à cet écrit. Introduction J’ai effectué mon premier stage au sein de l’Institut Médico Educatif. Il s’agit d’une structure de type médico social dont les missions sont l’éducation, le soin et l’accompagnement d’enfants, d’adolescents et de jeunes

IV-L'éducation 10 A-Définitions 10 B-La famille 11 C- Le système scolaire 14 II-La délinquance 17 A-Définition 17 B-Évolution 20 III-Les politiques sociales 21 A-La prévention de la délinquance 21 B-Le Programme de Réussite Éducative 22 C-Lutte contre l'absentéisme et le décrochage scolaire 22 Partie 2 : Terrain et analyse d’entretien 24 I- L'adolescent et sa vie quotidienne 24 A- l'adolescence définie par des professionnels de terrain

de classe, lieu de pouvoirs Instance de concertation et d’information, le conseil de classe est un lieu de décision et d’orientation des élèves. C’est un mode de réunion et de médiation en un lieu des principaux acteurs scolaires : en tant que rouage essentiel du tri scolaire, il a cependant une fonction politique macro-sociale ; en tant que lieu de conflits, il est au moins autant un lieu de jeux de pouvoirs qu’une instance de négociation. Selon Boumard, il est le produit de la réduction négociée