Grande Peur

installe ses grands panneaux peints, Sans titre 2002, au centre de la salle d’exposition : posés de guingois sur des pots de peinture ou des seaux en plastique, ils semblent au bord de la catastrophe ; la peinture dégouline un peu depuis une bassine accrochée au sommet sur le premier motif finement peint, la salle est baignée d’une petite musique de Scriabine. Le décor est planté et la scène de son autodestruction commence. Refusant définitivement de coller ses peintures au mur de peur qu’elles

douleur intense à la tête. Je ne pouvais pas bouger, même pas me retourner, tout ce que je pouvais faire c'était attendre dans la souffrance que quelqu'un passe par là et vienne m'aider. J'attendis donc allongé par terre, les larmes aux yeux. Un grand espoir éclaira mon visage lorsque je vis la dame de ménage de la maison d'à côté passer devant moi. Je l'entendis crier pour appeler ma mère : "Madame ! Madame ! Venez voir votre fils, il est par terre ! Il est tombé de l'escalier…" A partir de là

à ton égard mais non, rien ne sors. C'est comme si, tout était bloqué au fond de ma gorge, que c'est trois mots si simple ne voulait pas sortir parce qu'ils sont celés, peur de ne pas servir encore une foie ou peut-être par peur de se faire rejeter à nouveau. Peut-être aussi parce que je n'ai pas le courage, peut-être aussi peur de ta réaction. Que tu me regardes comme si je devenais folle, que j'allais briser toute une amitié avec toi tout simplement parce que je suis amoureuse de toi ? Tu me dirais

et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes […] restent cependant volontiers leur vie durant, mineurs. » Certains hommes ne désirent pas grandir ni prendre de décision eux-mêmes. Kant les appelle les mineurs. En effet, on peut avoir 80 ans et encore être mineur. C’est un fait repris par beaucoup de personnes, notamment Harlan Coben « C’était un homme certes. Mais aussi encore et toujours un grand enfant. » La peur de grandir révèle donc la paresse et la lâcheté pour

c'est parce qu'on est le soir, grande tarte. J'étais dans la troisième plus grande des cinq chambres constituant mon domicile. Cette pièce était le seul endroit de la maison que je pouvais vraiment considérer comme mien. Mes parents n'y venaient jamais, ils se contentaient de cogner à ma porte en m'informant qu'ils quittaient ou que le repas était servi. J'avais repeint ma chambre moi-même d'un bleu-gris assez clair. Trois meubles de bois anciens appartenant à ma grand-mère étaient disposés dans la

Goudsbloum J. « les grandes épidémies et la civilisation des mœurs », actes de la recherche en sciences sociales, 1987, N°68. Présentation de l’article à travers les pistes suivantes : 1°) Quelle évidences l’auteur remet-il en cause ? En quoi la thèse qu’il retient revient-elle remettre en cause nos représentations, nos préjugés ? Qu’apporte la thèse le N. Elias ? * il remet en cause que les épidémies n’ont pas d’effet directe sur les civilisations, mais que la distinction des classes

seule chose qui m'empêche de faire une connerie c'est cette fille, Quand elle est la j'ai l'impression d'être plus fort que ce que je crois. Des amours, des désirs, des angoisses, De la peur, des envies, toujours des grimaces. Je sais que je vais tout perdre, un peu comme Mohamed Merah devant le Raid, J'ai peur de ne pas être à la hauteur, mais on ne vit qu'une fois alors je prend sur moi. J'ai l'impression d'avoir tout perdu mais je n'ai rien commencé, J'essaye et je n'y pense plus pourtant

narrateur. La peur (pp. 51-58) Le narrateur raconte deux épisodes de sa vie où il a eu vraiment peur considérant les peurs habituelles comme différentes et moins puissantes. La première peur provenait d’un « bruit monotone, intermittent et incompréhensible » (p. 54) retentissant dans un désert brûlant. Ce dernier n’avait pas d’origine clairement identifiable et ne provenait peut-être de rien, confinant alors à l’hallucination, mais il glaçait d’effroi les hommes. La seconde peur fut vécue lors

manière, ça ne devait pas m'arriver et puis tan pis. Enfaite dans ce cas là, je ne m'implique pas, m'enfermant dans l'espoir, pensant que celui-ci ferait tout à ma place. Et de l'autre, en me battant, il y a toujours cette peur de ne pas bien faire, de ne pas te plaire, cette peur de l'échec final et cuisant. Et si j'échouai, qu'elle serait mon excuse ? Je n'en aurais aucune. Car cela voudrai dire que je suis un faible, que je ne me suis pas battu assez fort, que malgré tous les efforts du monde

creusa entre eux. Et les pleurs commencèrent, il lui laissa le choix partir ou rester, elle resta par amour car elle croyait en leur histoire. Il y eut des larmes mais nombreux étaient les sourires et les rires. Puis, elle voulu s’échapper, elle avait peur, il la rassura. Il lui dit qu’elle était l’unique, la seule qu’il aimait… Elle avait beaucoup de mal à y croire mais elle finit par lui faire confiance. Ils vivaient de bons moments ensemble malgré ce fossé. Un autre boum dans son cœur; elles étaient