Goudsbloum J. « les grandes épidémies et la civilisation des mœurs », actes de la recherche en sciences sociales, 1987, N°68.

Présentation de l’article à travers les pistes suivantes :

1°) Quelle évidences l’auteur remet-il en cause ? En quoi la thèse qu’il retient revient-elle remettre en cause nos représentations, nos préjugés ? Qu’apporte la thèse le N. Elias ? * il remet en cause que les épidémies n’ont pas d’effet directe sur les civilisations, mais que la distinction des classes à jouer aussi un rôle dans cette évolution. * exemple de la fourchette * Plusieurs facteurs sont à l’origine d’une même évolution. * Elle amène à remettre en question les visions et préjugés, ainsi qu’a pensé différemment notre conception de l’évolution de l’hygiène.

2°) Dès lors, comment pourrait-on expliquer le mouvement de démocratisation de l’hygiène ?
Bébèr : « l’évolution des mœurs a conduit à une « hygiénisation » inconsciente des populations »

L’ « hygiénisation » est un processus émanant de la peur de la contagion et de la distinction entre les classes social, amènent à une individualisation de la population.

3°) Finalement, en quoi le SIDA est-il un révélateur de ce processus de civilisation (réactive à la fois des peurs tout en renforçant le mouvement d’autocontrainte).
En faisant peur, le sida a ravivé la crainte de la contagion, il a été stigmatisé par rapport aux homosexuels et au toxicomanes.
Manifesté sous la même image que la lèpre par rapport à la pauvreté ou le châtiment, mais aussi par le fait que les individus, contrôlant de plus en plus leurs « pulsions » ont instaurés une certaine distance physique entre eux.
La peur de la contamination se fondant sur des près-notions fausses y a aussi contribué. Par exemple la transmission du virus du sida par la salive.

4°) discussion autour d’un exemple d’actualité (appuyez-vous sur le décryptage d’Elias pour l’éclairer)
La « Grippe A » : * Prévention * Masques * Piqure