Grisou

couramment pratiqués. Jusqu’en 1890, les ouvriers français devaient détenir un livret ouvrier qui permettait le contrôle de leurs déplacements. Aucune assurance n’existait, l’exposition aux risques était majeure : dans les mines lors des « coups de grisou », par exemple en 1906, la catastrophe de Courrières fit 1 100 morts ; sinon les maladies : silicoses, tuberculose, ou encore les accidents fort nombreux. Mais le plus gros risque restait le chômage qui n’était en aucun cas indemnisé et qui représentait

contient naturellement du méthane et du dioxyde de carbone dans ses pores. Historiquement, ce gaz a surtout été connu pour la menace mortelle qu'il présente sur la sécurité des mineurs - il est alors resté dans la mémoire collective sous le nom de grisou. Cependant, son exploitation est en plein développement Le gaz de schiste : Certains schistes contiennent aussi du méthane piégé dans leurs fissurations. Ce gaz est formé par la dégradation du kérogène présent dans le schiste Les hydrates : Les

grande et maintenue plus longtemps. Le charbon devint populaire grâce à son utilisation en éclairage : le gaz de houille. En 1840, les mines de charbon nécessitent de la main d’œuvre et ont fait travailler des enfants qui sont à la merci des coups de grisous. Dans les 40 années suivantes, le travail n’allait pas manquer. En 1860, on a produit 130 millions de tonnes de charbon, en 1900, on en a produit 700 millions ! Vers 1880, le charbon a dépassé le bois comme source d’énergie. Parallèlement à l’exploitation

et les ouvriers affectés à l'entretien des machineries. 3) Les risques de la mine Les causes d'accidents et de maladies sont multiples. L'air asphyxie, il y a des éboulements, des chutes, des ruptures de câbles, des inondations, des « coups de grisou » (= quand le gaz s'enflamme à cause de la lampe du mineur). Les maladies sont dues à des conditions de travail ingrates et à des infections propres au métier : les anémies, l'arthrose, les maladies de poitrine (asthme, phtisie, etc.). Il faudra attendre

périodes de chômage sans aucune indemnité - des bâtiments insalubres, contrastes de température (pas chauffés= maladies), humidité importante, pollution, pas de normes de sécurité (beaucoup d’accidents du travail : mines sans étayage, coups de grisou… Courrières, 1100 victimes) - maladies : silicose (poussière de charbon que l’on respire) ; maladies liées au phosphore (fabriques d’allumettes) ; tuberculose - ouvriers= devoirs mais pas de droits (droits de se syndiquer, grève, éducation…)

(menés par l’anarcho-syndicaliste Emile Pataud, ils privent fréquemment Paris de courant de 1907 à 1910). Les fonctionnaires qui n’ont pas le droit de grève font de même (les postiers en 1906 et 1909)CATASTROPHE DES COURRIERESle 10 mars 1906 un coup de grisou ravage 110 km de galeries faisant 1099 morts. Après 3 jours de recherche, la compagnie arrête les recherches et condamne une partie des galeries afin d'étouffer l'incendie et sauver la ressource. Le retour à la surface de plusieurs rescapés 3 semaines

------------------------------------------------- Gaz de charbon[modifier] Articles détaillés : Gaz de couche et grisou. Le charbon contient naturellement du méthane et du dioxyde de carbone dans ses pores. Historiquement, ce gaz a surtout été connu pour la menace mortelle qu'il présente sur la sécurité des mineurs - il est alors resté dans la mémoire collective sous le nom de grisou. Cependant, son exploitation est en plein développement, en particulier aux États-Unis. L'exploitation porte sur

Novembre 2008 : ~ 60 $ / bbl III-Le Gaz naturel A-Origine du gaz naturel 1. Associé à la formation de pétrole (voir pétrole) 2. Associé au charbon Méthane associé au charbon Le méthane CH4 (gaz naturel ou grisou) est souvent associé au charbon. Lors de la formation du charbon, de grandes quantités de gaz riche en méthane sont créées et stockées avec lui Son exploitation est souvent peu coûteuse car les puits sont peu profonds Souvent l’eau filtre

a été plus ou moins associé à l’idée du travail lui-même. La notion de risque du métier prévalait alors. Ainsi, par exemple, on continuait à descendre de père en fils à la mine tout en connaissant les possibilités de survenue d’un accident par le grisou ou encore les effets, à terme, des poussières de silice sur leur santé. L’accident était souvent assimilé à une négligence, à une imprudence ou considéré comme une fatalité. La réparation était inexistante. A partir du début du XIXème Siècle Le

désormais plus longues, plus dures, plus suivies, qui ont un caractère révolutionnaire. Font surgir en France le mythe du grand soir. Dans ce climat d'ensemble deux pics. 1906: sombre année marquée par la catastrophe de Courrières (coup de grisou 1101 morts). L'ensemble des mineurs du Pas de Calais se met en grève pour réclamer une amélioration de la sécurité sur le lieu de travail. Clémenceau est obligé de faire intervenir la cavalerie. A l'approche du 1er mai 1906, les actions de la CGT