Gros-Câlin

A quoi bon ressembler à plus gros que soit si ce n’est pour mourir ? Jean De La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris était un auteur français de la période classiciste, un poète, un moraliste, un romancier, un librettiste et également un dramaturge. Il passa ses premières années à Château-Thierry dans l'hôtel particulier de ses parents. Destiné au départ à faire une carrière religieuse, il abandonna cette voie et devint avocat au Parlement de Paris. Il

c’està-dire le fils de Louis XIV 2. épître : longue lettre I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV XV XVI XVII XVIII XIX XX XXI XXII La Cigale et la Fourmi Le Corbeau et le Renard La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Les deux Mulets Le Loup et le Chien La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion La Besace L’Hirondelle et les Petits Oiseaux Le Rat de ville et le Rat des champs Le Loup et l’Agneau L’Homme et son Image Le Dragon

.................................10 La Cigale et la Fourmi ............................................................. 11 Le Corbeau et le Renard.......................................................... 13 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ........14 Les deux mulets....................................................................... 15 Le Loup et le Chien ................................................................. 17 La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société

Le Corbeau et le Renard. Maître Corbeau sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard par l’odeur alléché Lui tint à peu près ce langage : Et bon jour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phenix des hôtes de ces bois. À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie : Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s’en saisit

La Fontaine dit : « je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » En effet, cet auteur classique du XVIIIème siècle s’inspire de textes d’auteurs grecs, comme Esope (VIème siècle) pour les transposer dans le contexte de son époque. Ainsi, il n’inclus jamais de personnages humains dans ses fables. Il divertis et instruit, en touchant le lecteur en employant divers registres et apporte grâce aux morales une dimension supplémentaire, telle que dénoncer les vices des hommes. Quelle condition de l’homme

qui l'écoute: Cette leçon vaut bien un fromage sans doute."         Le corbeau honteux et confus Jura mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant: "Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez? Dites-moi: n'y suis-je point encore

Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois." A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur

: Le Laboureur et ses enfants : « Travaillez, prenez de la peine : c’est le fond qui manque le moins. »Le loup et l’agneau :« La raison du plus fort est toujours la meilleure. » a morale est placée à la fin : La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf :« Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,Tout petit prince a des ambassadeurs,Tout marquis veut avoir des pages. »Le loup, la Chèvre et le chevreau :« Deux sûretés valent mieux qu’une. »Le loup et le chien« Il importe si

morale de ces fables en copiant le héros de l'histoire, comme dans « le corbeau et le renard », « la cigale et la fourmi », « le lion et le moucheron ». I)C) Certaines fables comme « le corbeau et le renard », « la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », « la mort et le bucheron » ont leur morale à la fin du récit. Cela permet aux enfants de les apprendre plus rapidement car c'est la dernière chose du récit qu'ils lisent, et facilite leur mémorisation. I)D) La versification et l'écriture

aussi grosse que le bœuf » J'ai apprécié la fable du « corbeau et du renard » car elle dénonce l’orgueil des personnes qui aime se faire flatter « Et pour montrer sa belle voix / Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. » (Vers 11 & 12 page 56) et montre que ces personnes sont toujours « perdante » « Le Corbeau honteux et confus / Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus » (vers 17 & 18 page 57) J'ai apprécié la fable de « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que