Gueules cassées

L'expression « gueules cassées » inventée par le Colonel Picot, premier président de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête, désigne les survivants de la Première Guerre mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage. Elle fait référence également à des hommes profondément marqués psychologiquement par le conflit, qui ne purent regagner complètement une vie civile ou qui durent, pour les cas les plus graves

Voici la composition du tableau : La partie basse du tableau est constituée d’enchevêtrements de pieds, plus précisément de prothèses et de pieds de tables. La partie centrale du tableau est constituée des bustes des 3 personnages qui sont des gueules cassées allemandes tournées en dérision à cause de leurs prothèses et de leur état général (un des trois personnages à le sexe a l’air), les corps sont déshumanisé, pour ces anciens combattants la guerre est devenue un traumatisme visible et irréversible

servir ou desservir le pouvoir ? », car elle dénonce des faits réels, celui des gueules cassées, qui se sont vu disparaitre de la société, planqué, camouflé, par l’Etat. A- Contexte Historique et Artistique : Cette peinture date de 1920, peu après la fin de la première Guerre Mondiale. La violence des combats, les armes utilisées notamment l’artillerie, ont défiguré, mutilé des Hommes. On les appelle les « gueules cassées » et leur état physique rappelle que la guerre est une monstruosité et une boucherie

distinguer deux silhouette dansantes. Son jeu de carte est posé sur un pupitre. Il a une carte entre les dents, se qui nous laisse pensés qu’il se sert de celle - ci pour tirer ses cartes. Les objets : Il y a peu d’objets autour des gueules cassées : en haut à gauche devant un pan de rideau vert, un lampadaire avec une tête de mort à l’intérieur. Au centre trois page de journaux allemands évoquant le conflit franco-allemand. A gauche, il y a un porte manteau vide. Les deux chaise sous

Dugain, La Chambre des officiers. Adrien Fournier, à peine mobilisé en 1914, se retrouve défiguré par un éclat d’obus. On le conduit dans la chambre des officiers de l’hôpital du Val de Grâce, où sont soignés les soldats dans son cas, les « gueules cassées ». 5 10 15 Le matin suivant, je me lève pour la première fois. Ma démarche est hésitante. Je longe les fers de lits comme les premiers marins explorateurs longeaient les côtes. A chaque pas je crains de m’effondrer, mais la curiosité

le dégoût prennent le pas sur l'amour ou l'affection d'autrefois. Les proches des victimes éprouvent souvent de grandes difficultés à supporter l'épreuve de la rencontre avec le survivant. Dans le film « La chambre des officiers », Adrien, gueule cassée n'ayant pas vu sa mère depuis plusieurs années, rentre chez lui. Sa propre mère prend très mal son arrivée à cause des séquelles laissées sur le visage d'Adrien. A sa vue, elle reste d'abord figée, elle est effrayée, et puis monte à l'étage de

Nom du tableau : Le défilé des mutilés : 14 juillet 1919(les gueules cassées) Réalisateur : Jean Galtier Boissière : réalisateur français Date de réalisation : 1919 Lieu d’exposition : Musée des 2 guerres à Paris Le contexte : Libération de la France. Le commencement de l’après guerre. Les défilés, lors du 14 juillet pour les soldats blessés. Thème de l’œuvre : Ce tableau a été réalisé à la fin de la guerre, comme témoignages des événements terrible qui ont marqués les soldats durant la guerre

- Les balles ou éclats d’obus sont à l’origine de blessures au visage d’un genre nouveau et d’une spécialité qui va se développer avec la guerre : la chirurgie faciale, qui ne pourra que très partiellement soigner les « gueules cassées ». - Loin de leur famille, ne supportant plus ces terribles

sera une « gueule cassée » ; M. Dugain raconte la vie, les sentiments de toutes les « gueules cassées » de la Première Guerre Mondiale. Les croix de bois de Roland Dorgelès, par contre est un témoignage qui raconte la vie dans les tranchées durant la Première Guerre Mondiale. Ces deux œuvres ont donc un thème similaire (la Première Guerre Mondiale) mais ne narrent pas du tout les mêmes choses (M. Dugain se concentre sur la vie de « derrière », sur les « gueules cassées » ; alors que

l'huile et collage sur toile Lieu d'exposition : Neue Nationalegalerie (Berlin, Allemagne) Description : Au premier plan, on peut voir trois personnages, tous des hommes, rassemblés autour d'une table et jouant aux cartes. Ce sont des « gueules cassées » (mutilés de guerre défigurés par leurs blessures). L'un d'eux est en uniforme les deux autres en costume civil, mais les trois sont horriblement mutilés : Celui de gauche n'a qu'une prothèse de bras en bois, et doit se servir du seul pied