Guillaume Budé

discerner d’elle-même. » L’auteur des Essais dit même : « Je m’instruis mieux par fuite que par suite » ce qui prouve son raisonnement moderne. A cette période, on voit apparaitre un célèbre et innovant lieu d’éducation : Le collège de France crée par Guillaume Budé qui s’opposait à l’enseignement diffusé par l’Université de la Sorbonne. L’un des piliers de l’humanisme est de placer l’homme au centre mais aussi de défendre la liberté des hommes. Comme le démontre Montaigne dans les Essais au chapitre

liberté de culte, la France dévastée retrouve la paix civile. Mots clés du XVIe siècle Humanisme : élan qui porte les hommes de la renaissance vers l'étude des oeuvres de l'Antiquité. Les premiers humanistes sont des érudits : l'helléniste Guillaume Budé ( 1468-1540), le philosophe Erasme. Mais le terme se charge de significations nouvelles : il souligne la grandeur de l'homme, délivré de l'emprise religieuse d'un Moyen Âge entièrement consacré à la gloire de Dieu. La Renaissance célèbre la gloire

la Réforme. Le mot humanisme est apparu durant la seconde moitié du XIXe siècle. Quelques humanistes : Pétrarque (1304-1374), Boccace (1313-1375), Léonard de Vinci (1452- 1519), Jean Pic de la Mirandole (1463-1494), Erasme (v. 1466-1536), Guillaume Budé (1467-1540), Thomas More (1478-1535)... "L'Homme est la mesure de toute chose." Protagoras - 485-410 avant JC L’humanisme est un courant culturel européen qui s'est développé à la Renaissance. Renouant avec la civilisation gréco-latine, les

universelle qui caractérisait le 16e s. On observe une survie de l’Humanisme à travers le moule commun de la culture des élites que sont les collèges jésuites qui utilisent les modèles antiques dans l’éducation. Les écrivains marquants sont : ▪ Guillaume Budé (1468 - 1540), ami d'Erasme, de Rabelais, de Thomas More, est un helléniste, philologue, théologien. Il fonda le Collège de France (1530) à la demande de François Ier. ▪ François Rabelais (1494 - 1553) a été homme d'Église et médecin ; ses

légitimité est preuve d’une affirmation plus accentuée du pouvoir. Ainsi Claude de Seyssel écrit en 1519 La grand Monarchie de France dans lequel il pose le pouvoir royal comme absolu si freinés par des « retenails », d’autres comme Jean Ferrault ou Guillaume Budé sont moins nuancés dans leur propos et considèrent la légitimité divine comme octroyant au roi des droit absolus. Seul Machiavel ne s’appuie pas sur la chrétienté pour justifier la « raison d’Etat », mais cette pensée peut-être trop moderne est

peu partout et présentent des lieux privilégiés de réflexion et d’échange philosophiques. Le collège des Lecteurs Royaux (Collège de France) fondé par François Ier en 1530 reste l'un des symboles de cette reforme. Le projet, sur l'initiative de Guillaume Budé, remonte à 1517 et prend pour modèles les collèges trilingues qui enseignaient le latin, le grec et l'hébreu. La vieille Université de Paris est critiquée et criblée de sarcasmes. Les vieilles méthodes d’apprentissage qui n’invitent pas à la réflexion

gardes de la Bibliothèque Royale »[10], bibliothèque dont il nomme intendant l’humaniste Guillaume Budé avec mission d’en accroître la collection. C’est en 1540 qu’il charge Guillaume Pellicier, ambassadeur à Venise, d’acheter et faire reproduire le plus possible de manuscrits vénitiens. Guillaume Budé par Jean Clouet, portrait datant de 1536, Metropolitan Museum of Art, New York À l’instigation de Guillaume Budé, il fonde le corps des « Lecteurs Royaux », abrité dans le « Collège Royal » (ou « Collège

l’emplacement de la future école Polytechnique sur la montagne Sainte-Geneviève à Paris. Comme dans le reste de l’Europe, le développement des imprimeries (celle de la Sorbonne fut installée vers 1470 sous l’impulsion de Guillaume Fichet) facilita l’enseignement du grec (propagé par Guillaume Budé) ainsi que du latin et de l’hébreu. Le même engouement humaniste pour la culture et la tolérance se répandit en Allemagne, notamment avec Johannes Reuchlin, qui s’était rendu à Florence et qui avait connu Pic de

(1521-1527), devenu moine, il poursuivit son activité studieuse. Il fut d'abord chez les franciscains du Puy-Saint-Martin, à Fontenay-le-Comte, capitale du Bas-Poitou. Il se passionna pour le grec. Il échangea des lettres (en latin et en grec) avec Guillaume Budé (dont l’une, en 1521, sur les ténèbres de l’époque précédente et la lumière actuelle). Il traduisit en latin le second livre d'Hérodote. Il fréquenta un groupe de juristes passionnés d'humanisme, qui se réunissaient autour d'André Tiraqueau, auteur

même si la preuve de l’héliocentrisme apportée par Nicolas Copernic en 1543 ne sera pratiquement pas connue avant les années 1630, et n’a eu aucune e influence au XVI siècle. Dans le domaine technologique, l’imprimerie à caractères Guillaume Budé, portrait par Jean Clouet (1536). métalliques, « sœur des Muses et dixième d’elles » (Joachim Du Bellay) inventée par Johannes Gutenberg, en 1453, permet l’essor du livre : celui-ci va diffuser la culture antique comme les œuvres modernes