Guillaume Des Autels

conseil, le but était de fédérer les provinces conquises afin de préparer la conquête des germanies. On décide de l’installer près de Lyon, à Condate et on y érige un autel dédié à Rome et à l’empereur Auguste. Il s’agit en fait d’asseoir le culte impérial mais aussi de ménager l’amour propre des gaulois puisque sont inscrit sur cet autel le nom des 60 cités les plus importantes de la Gaule. Les cérémonies de culte ont lieues au début du mois d’août chaque année et se réunissent à Condate des notables

Heureux si ce travail est la dernière peine Que son époux me causera ! 78 Livre septième 79 À Madame de Montespan L’apologue est un don qui vient des immortels ; Ou, si c’est un présent des hommes, Quiconque nous l’a fait mérite des autels : Nous devons tous tant que nous sommes Ériger en divinité Le sage par qui fut ce bel art inventé. C’est proprement un charme : il rend l’âme attentive, Ou plutôt il la tient captive, Nous attachant à des récits Qui mènent à son gré les cœurs et les

sous leurs yeux. Tengamen récite des prières, encense les diverses statues des deux autels de sa chapelle ; il allume des morceaux de camphre et il s'incline à maintes reprises. Il commence du côté gauche de la chapelle, d'abord en priant devant Vinayagar, puis devant Siva. Il jette à maintes reprises des pétales de fleur au pied de la statue de Siva et il brûle de l'encens. Il passe ensuite, à droite, devant un autel où sont les statues et les gravures de divinités de rang moins élevé : Kali, Maldévirin

siffler la liberté sur la scène, et tel autre, qui, dans la forme, s’était fait le champion des idées nouvelles, était resté, au fond, le partisan des idées anciennes, et n’oubliait pas de brûler chaque matin son grain d’encens, vers ou prose, sur les autels de la légitimité. Chose curieuse et pourtant naturelle : il est si rare que l’on fasse tout d’un coup le tour d’une idée ! Et puis, la liberté ressemble si souvent à la licence, le pouvoir singe si bien le despotisme, qu’on est toujours prêt à calomnier

des canons Pour allumer les cierges. Tu veux être au sénat, voir ton siège élevé Et ta fortune accrue. Soit ; mais pour bénir l'homme, attends qu'on ait lavé Le pavé de la rue. Peuples, gloire à Gessler ! meure Guillaume Tell ! Un râle sort de l'orgue. Archevêque, on a pris pour bâtir ton autel Les dalles de la morgue. Quand tu dis : - Te Deum ! nous vous louons, Dieu fort ! Sabaoth des armées ! -Il se mêle à l'encens une vapeur qui sort Des fosses mal fermées. On a tué, la nuit, on a tué, le jour

pas moins forte. A la fin, se fâchant de n'en obtenir rien, Il vous prend un levier, met en pièces l'Idole, Le trouve rempli d'or : Quand je t'ai fait du bien, M'as-tu valu, dit-il, seulement une obole ? Va, sors de mon logis : cherche d'autres autels. Tu ressembles aux naturels Malheureux, grossiers et stupides : On n'en peut rien tirer qu'avecque le bâton. Plus je te remplissais, plus mes mains étaient vides : J'ai bien fait de changer de ton.   IV, 9 Le Geai paré des plumes du Paon  

enchaîné. Au point de vue politique, son écriteau sur l'or, devenu indéchiffrable et d'ailleurs peu intelligible, n'était autre chose qu'un barbouillage de façade et ne le dénonçait point. Même après Jacques II, et sous le règne «respectable» de Guillaume et Marie, les petites villes des comtés d'Angleterre pouvaient voir rôder paisiblement sa carriole. Il voyageait librement, d'un bout de la Grande−Bretagne à l'autre, débitant ses philtres et ses fioles, faisant, de moitié avec son loup, ses mômeries

enchaîné. Au point de vue politique, son écriteau sur l'or, devenu indéchiffrable et d'ailleurs peu intelligible, n'était autre chose qu'un barbouillage de façade et ne le dénonçait point. Même après Jacques II, et sous le règne «respectable» de Guillaume et Marie, les petites villes des comtés d'Angleterre pouvaient voir rôder paisiblement sa carriole. Il voyageait librement, d'un bout de la Grande−Bretagne à l'autre, débitant ses philtres et ses fioles, faisant, de moitié avec son loup, ses mômeries

J’ignore ce que retiendra de moi l’histoire de la peinture, mais j’ai l’impression que si elle devait conserver quelque chose, ce serait ici, en l’église Saint-Jean. Van Eyck inspira profondément et pénétra à l’intérieur. Une fois devant le maître-autel, il ranima les cierges disponibles, et toutes les splendeurs de l’univers jaillirent d’un seul coup. — Regarde ! Douze panneaux de chêne, douze volets déployés, éclatant d’une glorieuse magnificence. Des plis d’un tissu à la saillie d’une veine, du

enchaîné. Au point de vue politique, son écriteau sur l’or, devenu indéchiffrable et d’ailleurs peu intelligible, n’était autre chose qu’un barbouillage de façade et ne le dénonçait point. Même après Jacques II, et sous le règne « respectable » de Guillaume et Marie, les petites villes des comtés d’Angleterre pouvaient voir rôder paisiblement sa carriole. Il voyageait librement, d’un bout de la Grande-Bretagne à l’autre, débitant ses philtres et ses fioles, faisant, de moitié avec son loup, ses mômeries