Guy Di Méo

2- Un territoire apprenant, un système ouvert et agissant. Mais, d’abord, qu’est-ce qu’un territoire ? Pour certain, comme Guy Di Méo, c’est un construit social, c’est-à-dire une « appropriation à la fois économique, idéologique et politique (sociale donc) de l’espace par des groupes qui se donnent une représentation particulière d’euxmêmes, de leur histoire » (cf., Guy Di Méo (2000, p. 40)). Pour d’autres, comme Claude Dupuy et Antje Burmeister (2003, p9), « L’émergence des territoires repose avant

mais aussi idéel. Définitions : « Le territoire est une appropriation à la fois économique, idéologique et politique (sociale, donc) de l'espace par des groupes qui se donnent une représentation particulière d'eux-mêmes, de leur histoire. » Guy Di Méo « un agencement de ressources matérielles et symboliques capable de structurer les conditions pratiques de l’existence d’un individu ou d’un collectif social et d’informer en retour cet individu et ce collectif sur sa propre identité » « Le

culturelle de ceux qui y vivent et de leur histoire. Il est donc une construction sociopolitique sur un espace donné. Au delà, le concept de territorialité désigne le processus d'appropriation du territoire par les groupes sociaux. Ainsi, selon Guy di Méo « Le territoire est une appropriation à la fois économique, idéologique et politique (sociale, donc) de l'espace par des groupes qui se donnent une représentation particulière d'eux-mêmes, de leur histoire. »[2] On peut estimer que le territoire

Processus de patrimonialisation et construction des territoires Guy Di Méo Professeur de Géographie à l’Université de Bordeaux 3 Directeur du Laboratoire ADES (UMR 5185 du CNRS) Quand on porte sur le patrimoine un regard scientifique, on ne saurait échapper à l’exercice périlleux de sa définition. À ce titre, si l’on se penche sur l’étymologie du mot patrimoine, si l’on remonte jusqu’aux premières mentions écrites de son apparition dans notre langue, on le rencontre dans plusieurs textes du

la ville de Montigny-les-Metz. Le terme de territoire a plusieurs significations en fonction des disciplines qui l'étudient. Ainsi pour Guy Di Méo, « le territoire est une appropriation à la fois économique, idéologique et politique (donc social) de l'espace, par des groupes qui se donnent une représentation particulière d'eux-mêmes, de leur histoire. » (Guy Di Méo, Les territoires du quotidien, Editions L'Harmattan, 2000) Pour caractériser le territoire, nous étudierons successivement la ville

logique de gestion du territoire par l’Etat. 18                                                              16 Olivier MILHAUD, Séparer et punir : Les Prisons françaises : Mise à distance et punition par l’espace, thèse de géographie dirigée par Guy DI MEO, Bordeaux, Université Michel de Montaigne, 2009, 368 p. 17 Ibid., p.3 18 Ibid., p.6           12    Olivier Milhaud ne souhaite pas réduire la prison à l’espace architectural mais plutôt la replacer dans le discours social, analyser la réponse

tout il est nécessaire de commencer par différentes définitions des auteurs du concept « territoire » Pour certain, comme Guy Di Méo, c’est un construit social, c’est-à-dire une « appropriation à la fois économique, idéologique et politique (sociale donc) de l’espace par des groupes qui se donnent une représentation particulière d’eux mêmes, de leur histoire » (cf., Guy Di Méo (2000, p. 40)). Pour d’autres, comme Claude Dupuy et Antje Burmeister (2003, p9), « L’émergence des territoires repose avant

peu polarisées : Massif central Réseau urbain : raisonnement en termes quantitatif. Réseau métropolitain : raisonnement en termes qualitatif : capacité d’une métropole à articuler les différentes échelles et à présenter des services stratgiques. Guy Di Meo « si on définit la métropole comme le lieu d’impulsion, de créativité, d’émission d’ordre et de connexion de flux, alors la métropolisation peut être analysée comme la traduction locale de la mondialisation ». Métropole lyonnaise : Lyon seule

langage courant, partagé par tous les acteurs : nous sommes donc passés d’un espace vécu individuel, propre aux seuls moines de Marmoutier, à un espace objectivé, c’est-à-dire, pour employer le langage de G. Di Méo, d’une métastructure sociospatiale à une formation sociospatiale (Di Méo, 1991). Les actes du roi sont les seuls à évoquer la dimension strictement physique de l’enceinte du castellum, avec le murum castelli, auquel il faut ajouter la mention des fossés (fossatis). Le roi est également

fonction prend le dessus de l’autre, les autres diminuent. Modèle théorique issu de la géographie sociale et qui n’a pas était pensé spécifiquement à la question de l’animation, mais c’est un modèle qui pourrait être réinterpréter pour l’animation. Guy DI MEO, modèle d’analyse du territoire qui s’articule autour de deux dimensions : Matérielle = infrastructure Idéel = hyper structure A partir de ces deux logiques, il identifie des instances : Matérielles, qui font référence à : L’espace &