Hannah Arendt La Désobéissance Civile

Maxine MAI Abécédaire Politique - Retour sur controverseFaut-il déboulonner les statues d’esclavagistes ?- La question de la désobéissance en démocratie - Propos introductifs. « Il y a quelques semaines, nous nous sommes penchés sur la question « Faut-il déboulonner les statues esclavagistes ? ». Pour rappel, lors du débat, les étudiants s’étaient concentrés sur la question du rapport à l’histoire, posant, dans des propos introductifs, l’idée que le sujet menait moins à traiter d’histoire

Cet extrait de texte est issu « Du mensonge à la violence » écrit en 1994 par Hannah Arendt. Hannah Arendt était une philosophe allemande, naturalisé Américaine, qui étudié le phénomène totalitaire et la modernité. Dans ce texte, l'idée principale est la désobéissance civile. La désobéissance civile est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme

Gymnase de Nyon TRAVAIL DE MATURITé 2009 La désobéissance civile Thomas Burki – 3M05 Olivier Bujard – 3M05 Table des matièresTable des matières Remerciements3 1. Introduction4 1.1 Explication du sujet4 1.2 Problématique5 1.3 Démarche6 2. L'obéissance aveugle7 2.1 Introduction7 2.2 Expériences de Milgram8 2.2.1 Introduction8 2.2.2 Démarche de l'expérience9 2.2.3 Prévisions des comportements11 2.2.4 Résultats12 2.2.4.1 Introduction12 2.2.4.2 Interprétation des résultats:15

inaliènables de l'homme ,respect de la sphère privée.alors on dispose également d'un droit de désobeissance car la loi est détournée de son but originel : au lieu de garantir la paix, la sureté et la liberté des individus , celle-ci les transforment en véritables esclaves ! Est-ce à dire pour autant qu'il existerait un devoir de désobeissance civile ? Dans son ouvrage Du mensonge à la violence , Hannah Arendt reconnait qu'il peut y avoir un devoir à s'en prendre " à des lois jugées en retrait sur

***N n°90 2006 HANNAH ARENDT L’amour du monde Ce document nous plonge au cœur du XXème siècle en compagnie d’Hannah Arendt, une philosophe sans équivalent, dont la dimension commence à peine à être reconnue. Hannah Arendt propose une réflexion sur la nouveauté radicale de notre époque, réflexion qui associe le totalitarisme au renoncement à la politique. Selon elle, tant que les hommes cesseront de penser et surtout de prendre la parole dans l'espace public nous ne serons pas à l'abri de

l'homme par l'homme : délinquance, harcèlement, torture, terrorisme, tyrannie, totalitarisme, barbarie, crime organisé, banditisme, règlements de compte, guérilla, ... DESOBEISSANCE CIVILE : face à un gouvernement qui abuse de son pouvoir et exerce des violences systématiques et illégitimes, les citoyens ont recours à la désobéissance civile, que ce soit objection de conscience à titre individuel, ou résistance organisée, non-violente, grèves, manifestations, etc. C'est ce qui se passe actuellement dans

La désobéissance c'est le refus de se soumettre à des lois, à des règles de vie. Celui qui désobéit veut s'affranchir d'une tutelle qu'il estime abusive et contraire à sa notion de liberté. La désobéissance remet en question l'autorité des lois, garantit pourtant pas nos droits fondamentaux. Est ce donc en désobéissant qu'un être peut prouver et admettre qu'il est libre ? Le problème est de savoir si la désobéissance n'est pas une liberté qui met en puéril la liberté. Si l'on réfléchis bien

donc mise en place par le silence de la loi. - Locke - Second traité du gouvernement civil (1690) On est « bien » dans l’état de nature, mais il y manque notamment une justice légitime qui puisse garantir aux hommes leurs droits. « Sans le consentement du peuple on ne peut jamais ériger une nouvelle forme de gouvernement ». Ce consentement peut toutefois être tacite. En entrant dans la société civile, l’homme se dépouille de 2 pouvoirs : - faire ce qu’il juge à propos pour sa conservation

contenir. A défaut d'une autorité commune chacun défendrait son propre droit engendrant un cycle indéfini de vengeance. Cet éclatement potentiel de la société n'est pas une simple vue de l'esprit mais un risque permanent comme le montre les guerres civiles. C'est face à une telle réalité dans l'Angleterre du 17°S qu'Hobbes dans le Léviathan pense le fondement du vivre ensemble en terme de contrat social où chacun s'engage en même temps que tous les autres à renoncer à une partie de son droit naturel

s'interroger sur la question posée fondamentalement par la Boétie comment se fait-il que la multitude se soumette au pouvoir d'un seul qui n'est souvent ni le plus intelligent ni le plus fort. À ce premier constat il faut ajouter celui initiée par Hannah Arendt, elle estime que la tradition occidentale depuis Platon range la philosophie politique du côté des dominants, être qualifiée de philosophe ne l'intéresse pas. Dans la condition de l'homme moderne, elle analyse l'activité de l'homme en 3 dimensions