Harfleur

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur . 4 – Les courants littéraires qui naissent à la fin du 19ème siècle par opposition au romantisme : le début de la poésie moderne Le

fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Les rayons et les ombres (1840) Oceano Nox Oh ! combien de marins, combien de capitainesQui sont partis joyeux pour des courses lointaines,Dans

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Biographie de Victor Hugo déjà faite. Contexte déjà fait. J’ai choisi ce poème car les trois strophes de quatre vers sont bien faits : En effet

mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. 3 septembre 1847(1). Victor Hugo, Pauca Meae(2), Les Contemplations, 1856. ¥%$  (¥%¦¨&%$ " #!  ¨¦¤¢  § ' $ § ¥ ¥  § " § ¥   © § ¥

mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO, Les contemplations, 1856 Tout d'abord, la douleur de l'auteur se rapporte à plusieurs raisons. La première, est

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Poème qui illustre : - Le registre lyrique*. - Les thèmes de la tristesse, de la solitude et de la mort. - Hommage à l’être aimé (sa fille). -

fixs sur mes penses,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courb, les mains croises,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni lor du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand jarriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyre en fleur. Roman de Arthur Rimbaud (extrait de Posies 1871) I On nest pas srieux, quand on dix-sept ans. - Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des


 Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
 Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
 Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
 Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
 Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
 Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
 Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Les Contemplations, 1856 Ce poème est dédié à la fille de Victor Hugo, Léopoldine. Mais l'on peut voir que malgré sa mort, il y a toujours

expérimenté, galvanise les énergies anglaises et profite des divisions françaises. Azincourt et la conquête de la Normandie Tandis que la guerre civile sévit en France de 1412 à 1414, Henri V débarque en Normandie en septembre 1415, s'empare de Harfleur et se met en route pour Calais, reprenant la tradition des chevauchées anglaises. Oublieuse des leçons de Bertrand du Guesclin, l'armée française le rejoint et se fait écraser à la bataille d’Azincourt, le 25 octobre 1415 : la noblesse française

l’avaler. « Prendre les petites cuillères » : s’en emparer, les voler. Ici, le verbe « prendre » est employé simultanément dans deux sens différents. Synecdoque : cette figure remplace le tout par la partie. « Les voiles au loin descendant vers Harfleur » (Victor HUGO, Les Contemplations) : la synecdoque des « voiles » (une partie du bateau) pour désigner les navires suggère ici la distance entre le poète et les bateaux sur la Seine. Elle a une valeur picturale et poétique (la blancheur des voiles