Harki

l’Algérie, que le peuple algérien devra décider quelques mois plus tard par référendum. Les conséquences de ces accords sont dramatiques : 800.000 Français fuient l’Algérie dans la précipitation pour se réfugier en France; des dizaines de milliers de "harkis", les auxiliaires musulmans de l’armée française, à qui on ne permet pas de quitter l’Algérie, sont massacrés par le FLN; quant à l’OAS, désespérée et décapitée par les arrestations massives, elle multiplie les attentats de représailles, se livre

attentat. Le 19 mars 1962 les négociations aboutissent à Evian et l'indépendance officielle est fixée au 5 juillet 1962. Ce laps de temps est nécessaire pour rapatrier l'armée française, mais aussi le million de Pied Noir. Les grands oubliés sont les Harkis (Algériens qui avaient choisi la France). Sur 200 000, seulement la moitié rentre en France, où ils sont traités comme des étrangers. Le bilan de cette guerre : - On estime à 30 000 le nombre de soldats français tués - Environ 30 000 pieds noirs

faut-il le voir et le nommer, voire le légender comme un cliché. L’histoire visuelle de la guerre d’Algérie apparaît souvent comme celle d’exactions révélées ou dissimulées dont nous évoquons la mémoire quarante ans après, y compris le massacre des harkis, dont ne subsiste guère d’image. Elle fut aussi celle d’un embarras à décrire des « événements » qui n’étaient ni une guerre ni une révolte, à désigner un adversaire, le fellagha qui semblait aussi invisible sur le terrain, qu’inclassable : était-il

l'Algérie française (Organisation de l'Armée Secrète (OAS). Le 18 Mars 1962, les Accords d'Evian mettent fin à la guerre d'Algérie. 11 000 Pieds Noirs se rendent en métropole. Les partisans algériens du maintien de l'Algérie comme colonie, appellés les Harkis sont abandonnés et désarmés par les Français puis massacrés par les Algériens qui les considèrent comme des traitres. Le FLN a eu un millions de morts, ce qui lui accorde beaucoup de prestige. L'indépendance tunisienne est obtenue grâce à un parti

1954 5.5 La Révolution algérienne (1954 à 1962) 5.5.1 Faits importants de la Guerre 5.5.2 Anti-indépendantisme algérien 5.5.3 Le départ des colons européens 5.5.4 Massacre des Européens et harkis 5.6 La République algérienne depuis 1962 5.6.1 Indépendance 5.6.2 Guerre civile (Décennie du terrorisme)(1991-2002) 5.6.2.1 Groupes terroristes islamistes algériens et la France (1995)

deuxième religion de France; une situation difficile. Préventions mutuelles et poids des héritages historiques. Effets de la première guerre mondiale. La Mosquée de Paris et sa perte progressive de représentativité. Après les décolonisations: les harkis. Les effets de l'immigration: une absence totale de cadres religieux au départ. Stabilisation de la communauté musulmane de France et "demande d'islam": un problème d'identité pour la France. Islam et jacobinisme. Islam et racisme. Évolutions des

de "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Le policier est remis en liberté le 12 mars 1990. Le parquet fait appel.  SUITE INCONNUE. SAINT LAURENT DES ARBRES, NUIT DU 13 AU 14 JUILLET 1989 Un jeune Harki de 23 ans, Aissa BADAINE est tué d'une balle par trois inconnus à bord d'une voiture, alors qu'il discutait avec des amis. le 15 juillet une centaine de personnes mani feste contre les provocations racistes et prennent le maire du village an otage

fonctions supplétives des forces armées. En fait, cette loi a voulu combler un vide juridique pour combler les infractions commises envers les Harkis (ce sont les algériens qui se sont battus au côté de la France pendant la Guerre d’Algérie). Cette loi leur a donc étendu cette possibilité. C’est la loi qui met fin à la JP considérant que les descendants des Harkis n’entraient pas dans l’une des catégories des personnes protégées par l’article 32_2 qui visait les infractions envers une personne ou un groupe

seraient violés les droits du justiciable d'obtenir une décision suffisamment motivée ; rejette donc la requête d’un requérant français estimant son droit à un procès équitable atteint par le revirement opéré par la Crim. en matière d’injure envers les harkis (Crim. 12 sept. 2000, groupe suffisamment restreint pour que chacun des membres puissent agir sur le fondement de l’art. 33, al.3, loi 1881 et Crim. 31 mars 2009 renversant la solution) ; la CEDH se justifie en expliquant que l’invocation du seul

l’« Algérie algérienne » alors qu’il avait prononcé le 7 juin 1958, à Mostaganem, le fameux slogan « Vive l’Algérie française ! ». De ce fait, de Gaulle n’a guère été aimé de la plupart des Français originaires d’Algérie. Une grande partie des Harkis ne fut pas transportée en France, et parmi ceux-là, beaucoup furent enlevés et massacrés par le FLN. Ceux qui avaient été transférés en métropole furent hébergés dans des camps de regroupement et livrés à eux-mêmes. Le ministre Louis Joxe s’opposa