Hegel Et La Double Existence

tant que je peux décider de boire OU NON, même si j’en ai envie. La liberté est donc la qualité de celui qui décide de son existence, sans y être poussé par des contraintes extérieures ou intérieures irrésistibles. Qualité de celui qui s’auto-détermine, par sa seule volonté. Reformulation : L’être humain a-t-il les capacités nécessaires pour décider lui-même de son existence, sans qu’aucune contrainte irrésistible ne pèse sur sa liberté ? Est-ce l’état qui correspond le mieux à sa nature et qui

(entendement législateur), pratique (raison législatrice) et esthétique (imagination s’alliant librement à la raison ou à l’entendement). • sentir ou de la sensation au sentiment d’intelligibilité : c’est la conscience de sa propre existence, expérience sans justification et inaccessible à autrui, toujours à reconstruire (information d’une expérience indifférente et discontinue, appareil sensoriel qui saisit indices, contact avec environnement qui repère et répond, fonctionnalité du

monde. Elle est le résultat des relations vivantes, et non la cause. La relation à autrui est originaire et en devenir (cf. cours). Ce n’est pas à partir de moi que je suis, c’est la relation qui est première et cette relation est radicalement une existence au monde. D’où les notions d’engagement, de situation et de conflit des volontés. L’homme n’a pas d’abord une nature en soi (une essence créée ou fixée par un autre) il acquiert sa propre liberté, il s’affirme et s’auto-détermine dans l’événement

faculté de raisonner discursivement en combinant logiquement concepts et propositions ? N’est-il pas raisonnable ? Une telle entreprise ne va évidemment pas de soi. L’universalité de droit du discours, l'harmonie possible entre les esprits, suppose un double accord. L’accord de la pensée avec elle-même, la cohérence que la raison permet. Et puis l’accord de la pensée avec la réalité. Sans cette adéquation, tous les discours ne se valent-ils pas ? Ce dernier accord définit la vérité. Avec elle le réel

un intérêt de la raison. En effet, la Raison est la faculté qui cherche à comprendre et donc à réduire toute absurdité. Or la condition humaine apparaît souvent de prime abord bien absurde, d’une absurdité désespérante. En effet, Kant formule un double constat : -d‘une part on observe un désordre dans les sociétés (guerres, crimes, méchancetés, etc.) ; -d’autre part, tout homme a une conscience du devoir : le « tu dois » (formulation de l’impératif moral) ne peut manquer de résonner en lui. Kant

expérience des autres, au sens où dans la vie quotidienne, lorsque nous agissons, parlons, et éprouvons des émotions et des désirs, nous sommes toujours déjà impliqués dans une relation avec les autres et nous considérons par conséquent que leur existence va de soi. Pourtant dès que nous tentons de penser cette expérience que nous faisons quotidiennement d'autrui, nous sommes confrontés à des problèmes. Il en va de l'expérience d'autrui comme de celle du temps, car comme St Augustin l'a fort bien

monde. Elle est le résultat des relations vivantes, et non la cause. La relation à autrui est originaire et en devenir (cf. cours). Ce n’est pas à partir de moi que je suis, c’est la relation qui est première et cette relation est radicalement une existence au monde. D’où les notions d’engagement, de situation et de conflit des volontés. L’homme n’a pas d’abord une nature en soi (une essence créée ou fixée par un autre) il acquiert sa propre liberté, il s’affirme et s’auto-détermine dans l’événement

théorique de Descartes s’ajoute selon Hegel, le cogito pratique: je peux prendre conscience d’être et même de ce que je suis à travers mes œuvres, qui sont un reflet de moi-même dans la matière devant moi et qui attestent de mon humanité et de mon individualité en tant qu’elles portent « mon cachet » personnel c’est parce que je sais mener une double existence: en soi et pour moi, que j’ai besoin d’être reconnu par les autres sujets, comme un sujet, selon Hegel. Cela souligne que nous nous savons

qui sonde l’objet est bien la possession d’un savoir, qui mettrait fin au désir, dans un comblement de ce désir dans un savoir qui satisfasse le désir comme une connaissance achevée (la contemplation théorique chez les Grecs, le savoir absolu chez Hegel). Le désir de connaissance, s’il semble être le propre de l’homme, est également, par l’objet du désir, indispensable à la vie-même et à la construction du sujet : tous les hommes désirent connaître puisque si ce n’était pas le cas cela indiquerait

pour Kant qu'un seul monde. Ce que, grâce au mouvement transcendant, la pensée réussit à toucher, n'est pas un autre monde, n'est pas monde du tout. Et, pour autant que cela existe, cela aura en ce monde une présence de non-monde. Une théorie d'un double monde n'est pas kantienne ; c'est seulement une manière de dire, inévitablement contradictoire. Selon Jaspers, cela ne retire rien à l'intérêt philosophique de la démarche transcendantale de Kant : La contradiction, le cercle, la tautologie sont