Hegel Vengeance

SIÈCLE 6.1 Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hegel Le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel s'est notamment attaché, au fil d'une œuvre inaugurée par la Phénoménologie de l'esprit (1806), à construire un système de pensée tout entier tourné vers la quête du Savoir Absolu, soit une vérité totale et unifiée par-delà ses contraires et ses opposés, une vérité influencée par l'Idée platonicienne et la mystique chrétienne. PAR/NYC, Inc. Au xixe siècle, G.W.F. Hegel, contre la pensée

le seul digne d’être habité et tel est le néant des choses humaines, qu’hors de l’Etre existant lui-même, il n’y a rien de beau que ce qui n’est pas. Si cet effet n’a pas toujours lieu sur des objets particuliers de nos passions, il est infaillible dans le sentiment commun qui les comprend toutes. Vivre sans peine n’est pas un état d’homme ; vivre ainsi c’est être mort. Celui qui pourrait tout sans être Dieu, serait une misérable créature ; il serait privé du plaisir de désirer ; toute autre privation

Temps et récit III, Le temps raconté, Seuil 1991, p.391.  - Hannah Arendt, Le système totalitaire (1954), seuil, 1972, p.230-232   - Raymond Aron, Dimensions de la conscience historique (1961), Plon, p.16-18.  - Hegel, La raison dans l’histoire, 1830, coll.10-18, pp35-36.  - Hegel, Leçons sur la philosophie de l’histoire (cours de 1822)  - Cournot, Considérations sur la marche des idées et des événements, L.I, chap.1, Hachette, 1872.  - Fernand Braudel  La Méditerranée et le monde méditerranéen

travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes, pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté. » 8. 9. 4. Le travail manifeste la liberté Le grand spécialiste de l’œuvre de G.W.F. Hegel Alexandre Kojève (1901-1968) explique ici l’un des passages les plus célèbres de La Phénoménologie de l’Esprit. Ce passage montre que si, dans un premier temps, l’esclave perd sa liberté, le travail servile le contraint peu à peu à dominer la nature

avons vite assez ; dès que nous découvrons que l’homme en est l’auteur, le chant nous paraît fastidieux ; à ce moment nous n’y voyons qu’un artifice, nous ne le tenons ni pour une œuvre d’art, ni pour une libre production de la nature. Friedrich Hegel, Introduction à l’esthétique D’après l’opinion courante, la beauté créée par l’art serait même bien au-dessous du beau naturel, et le plus grand mérite de l’art consisterait à se rapprocher, dans ses créations, du beau naturel. S’il en était vraiment

d'orienter l'Histoire. Cet idéal est une paix perpetuelle fondée sur le cosmopolitisme c'est-à-dire une société de nations avec une loi universelle valable pour tous. B) Hegel : La raison dans l'Histoire : Avec Kant, on a vu que l'histoire progrèsse d'un point de vue moral, l'humanité progrèsse malgré elle. Avec Hegel, il faut voir dans l'Histoire l'oeuvre de la Raison qui se sert des peuples, et des grands hommes pour aboutir à la réalisation de l'Universel c'est-à-dire de l'Idée.

Friedrich Hegel, Cours d'esthétique, 1829 Problème : l'Homme est-il réductible aux autres êtres de la nature (thèse dite "naturaliste") ou bien possède-t-il une spécificité qui le distingue ? Thèse : l'Homme, contrairement aux choses de la nature, possède une double existence, naturelle et spirituelle (consciente). L'Homme existe en soi et pour soi. Antithèse : thèse naturaliste -> l'Homme est l'égal des autres êtres de la nature. -----------------------------------------

est donc illusion chaque fois qu'elle se présente comme une réalité vécue. Problème! A t-on bien saisi dans le filet du concept le trait essentiel du moi vivant? Ce sera d'autant plus difficile que si le concret n'est tel que par l'abstrait (Hegel) on ne sera jamais certain de ne pas avoir construit le moi au moment même où on voulait le saisir. Autrement (pour essayer d'être plus clair) la langue ne fait-elle pas d'abord signifier le monde: ce que nous croirions être un moi donné serait

Dégagez la thèse du texte et les étapes de son argumentation --> 1/ Ce texte pose la question du rapport entre la conscience morale et l’instinct. La thèse de Kant que dans l’expérience du devoir, nous prenons conscience de l’existence de la liberté. La raison nous demande d’obéir inconditionnellement à la loi morale, même si cela doit être au prix de notre vie. On peut distinguer trois parties dans ce texte : Kant commence par présenter la hiérarchie des instincts (l. 1-6) en mettant en concurrence

chose désirée procure-t-elle plus de jouissance que la chose possédée ? • Quelle est cette « force consolante » que l'homme a a reçu du ciel ? • Pensez-vous que l'on puisse définir l'homme comme étant essentiellement un être de désir ? (Cf. Hegel). • Croyez-vous que Rousseau fasse ici l'apologie du manque, de l'insatisfaction ?