Henri Michaux Qui Je Fus

vie, […] — (Octave Mirbeau, Dans le ciel, 1892) La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, 1908) Il fait doux, il fait clair. L'hiver commence à peine et je ne sais quoi de printanier flotte dans l'air subtil. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.205) Au bout d’un couloir funèbre et saugrenu

Séquence II, questions à la suite) Faire le sommaire au fur et à mesure de la séquence… CORPUS 1. V. HUGO, «Fonction du poète », Les Rayons et les Ombres, 1840. 2. Ch. CROS, « Sonnet », Le Collier de griffes1908 (éd. posthume). 3. H. MICHAUX, « Premières impressions » (1949), Passages, 1963. 4. P. REVERDY, « Tard dans la vie », La Liberté des mers, 1959. Texte 1: Victor Hugo, les Rayons et les Ombres (1840) Fonction du poète […] Le poète en des jours impies Vient préparer

embryonnaires d’un devenir qui serait une tête. Le regard tourné vers le haut est tourné vers le silence. Merz inscrit ses têtes du coté de l’introspection tout comme Henri Michaux dont l’œuvre s’articule entre peinture et écriture. « J'écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie » déclare Henri Michaux dans Passages. Lorsqu’il aborde une œuvre, il y a toujours une tête monstrueuse qui se présente à lui et dont le jaillissement se fonde dans l’apparition

cours d’une existence. On peut donc dire que le poète a des rôles divers et variés, qu'il a su s'adapter aux cours des siècles. Question sur Corpus Les textes proposés sont "Fonction du poète" de Victor Hugo, "Premières impressions" de Henri Michaux, "Sonnet" de Charles Cros et "Tard dans la vie" de Pierre Revendy ; attribuent des rôles aux poètes. Quels sont ils? Nous allons le voir tout de suite. On peut dire qu'ils ont un rôle de guide, comme Victor Hugo, en 1840, qui attribue au poète

1932..........................................P.3 Plaies d'amour, Poésie IV, Frederico G. Lorca, 1936......................................P.4 Le poète demande à son amour de lui écrire, Frederico G. Lorca, 1936........P.5 Amour, Qui je fus, Henri Michaux, 1927.........................................................P.6 Ange divin, qui mes plaies embaume, Premier livre des Amours, Pierre De Ronsard, XVI …..........................................................................................

interlope et sombre, Brassaï s'est aussi intéressé à la haute société, aux intellectuels, à la danse et à l'opéra. Il photographia nombre d'entre ses contemporains, tels Salvador Dalí, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti et certains des écrivains majeurs de l'époque : Jean Genet, Henri Michaux. Une de ses photographies de la série des Graffiti sera utilisée en couverture du recueil de Jacques Prévert Paroles en 1946. Ses photographies offrirent à Brassaï une célébrité internationale. En

Mais pour qu’il y ai une véritable idée de nation il faut qu’il y ait cette convergence (dont la langue est le support). La nation belge 1830: la jeunesse de la nation pose la question de la légitimation de l’autonomie d’une littérature. henri Pirenne (1862-1935) essentialiste qui affirme que l’unité nationale à précédé l’unité du gouvernement. La création du royaume de Belgique autonome en 1830 ne fait que consacrer l’unité d’une civilisation qui prend sa source au moyen-age. Cette thèse

celui qui invite au départ. Cependant, le voyage décrit dans cette poésie reste virtuel : ce sont les mots de Baudelaire qui le réalisent, mais il n’aura jamais lieu. [...] [...] Les voyages imaginaires sont en effet nombreux dans les poésies. Henri Michaux, dans Voyage en Grande Garabagne a inventé tout un univers, à la fois incongru et inquiétant : il décrit dans ses poèmes en prose les mœurs étranges de nombreuses peuplades imaginaires, à la manière d’un ethnologue. Quant à Francis Ponge dans «

en moi, forte et de date ancienne Et pour la beauté on verras plus tard. Je ne suis, en effet, devenu dur que par lamelles ; Si l’on savait comme je suis resté moelleux Je suis gong et ouate et chant neigeux Je le dis et j’en suis sûre. Henri Michaux (1899-1984), Mes Propriétés, édition Galimard, 1929 Plan suivi : 1) Le chant de la colère (v. 1 à 3) Expliquer comment se lient le thème de la colère, l’image de l’œuf et la mise en valeur du mot « vie » 2) L’invocation (v. 4 à 7)

d’eau » (1918) de Guillaume Apollinaire qui inventa le terme de surréalisme. Dans la lignée de ce mouvement, nous étudierons également le poème en vers libre de Max Jacob avec « La terre » extrait de Sacrifice impérial (1929), et le poème en prose Henri Michaux avec « Icebergs » tiré de son recueil La nuit remue paru en 1935. A partir de cet ensemble de texte, nous tâcherons d’expliquer en quoi ces quatre poèmes illustrent-ils les propos d’Eluard dans sa préface de Poésie involontaire et Poésie intentionnelle