Hermétisme

L’imaginaire est dominant sur la réalité. La pensée est perturbée dans son contenu (hallucinations), dans ses affects et dans la conscience de soi. Elle se définit par trois syndromes : La dissociation : perte d’unité de la personne (bizarrerie, hermétisme, froideur) Le délire : massif basé sur des hallucinations. Autisme : perte de contact avec la réalité, indifférence et retrait La paranoïa Le délire est dominé par une méfiance exacerbée et constante. Les intentions des autres sont interprétées

Faivre (dir.), Présences d'Hermès Trismégiste, Albin Michel, coll. « Cahiers de l'Hermétisme », 1988 * Pierre A. Riffard, L'ésotérisme. Qu'est-ce que l'ésotérisme ?, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1990, p. 364-368. Articles connexes * Hermétisme | Hermès Trismégiste | Corpus Hermeticum * Alchimie | Grand Œuvre Liens externes * Hermes - La Table d'Emeraude * (en) versions et commentaires sur www.sacred-texts.com * Portail de la philosophie * Portail de la chimie Cet article

(vers syllabique, rimes, poèmes à forme fixes comme le sonnet) avec Théophile Gautier ou les Parnassiens comme Théodore de Banville, Leconte de Lisle ou José-Maria de Heredia. Cette conception esthétique ira même avec Mallarmé jusqu’à un certain hermétisme en cherchant à « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » et à relever des défis formels (comme le sonnet en -ixe/-yx de Mallarmé, les Calligrammes d’Apollinaire…) que systématiseront au milieu du XXe siècle les jeux de l’Oulipo et de Raymond

de l'opéra au Bolchoï et l'avait détesté. Cet article, non signé, s'en prend au style musical de l'opéra, fait de tintamarre, grincements, glapissements , à son formalisme petitbourgeois niant simplicité et réalisme socialiste au profit de l' hermétisme ; et, enfin, à son naturalisme grossier montrant sur scène des personnages bestiaux, vulgaires. L'article va même jusqu'à menacer l'existence de Chostakovitch par cette phrase lourde de sens en pleine folie des purges staliniennes : On joue

(César, Pascal, Proust); b. les intellectuels : réflexion, travail, application (Cicéron, Bossuet, Valéry). Plan général de la synthèse 1. Le mauvais intellectuel: a. Élitiste — ésotérique, magicien (Barthes); — hermétisme du langage (Étiemble, Guitton); b. Mauvaise foi: — simplifie les problèmes (Étiemble); — utilise la bourgeoisie pour la critiquer (Barthes); c. Étroitesse d’esprit — calcul, vénalité, travail (Etiemble et

qu’il justifiera dans le dernier poème du recueil, Vers dorés : Homme, libre penseur ! Te crois-tu seul pensant / Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ? À la lecture de sa dédicace à Alexandre Dumas, il apparaît que Nerval revendique cet hermétisme. Il y écrit en effet que les poèmes des Chimères perdraient de leur charme à être expliqués, si la chose était possible, concédez-moi du moins le mérite de l’expression ; - la dernière folie qui me reste sera de me croire poète : c’est à la critique

désigner le monde tout en le masquant. Un nouveau rôle assigné au poète : le poète n’est pas celui qui nomme ou qui décrit, il est l’intermédiaire entre les hommes et le monde. Il devient un guide qui conduit le lecteur vers la morale, la sagesse. Hermétisme : volonté de s’élever au-dessus des masses, le poème doit exiger du lecteur une activité de déchiffrement. Cela se traduit par un culte du mot rare, de la syntaxe disloquée et plus généralement par l’intellectualisme de l’inspiration. Le surréalisme

qui servent à l’expression de ces deux traditions, langues dont cette science peut même seule donner la compréhension profonde. Telles sont aussi les diverses sciences « cosmologiques » qui rentrent en partie dans ce qu’on désigne sous le nom d’ « hermétisme », et nous devons noter à ce propos que l’alchimie n’est entendue dans un sens « matériel » que par les ignorants pour qui le symbolisme est lettre morte, ceux-là même que les véritables alchimistes du Moyen Age occidental stigmatisaient des noms

comprendre ce qu’il a envie de comprendre, ou de simplement comprendre ce que ces mots emplis de sens lui inspirent. Cependant, cette liberté d’écriture demande beaucoup d’imagination de la part du lecteur pour suivre le raisonnement, cela peut créer un hermétisme. Mais dès lors que la poésie reste dans une forme fixe, la langue poétique reste accessible en permettant une plus grande diversité d’écriture. Ce langage permet alors une communication entre l’auteur et le récepteur du poème, par cette nouvelle

Parnasse, l’Art pour l’Art (dont Théophile Gautier) défend les règles traditionnelles comme les vers syllabiques, les rimes, les formes fixes qui confèrent de la musicalité et de la beauté aux poèmes. Des poètes tels que Mallarmé adoptent un relatif hermétisme afin de donner la priorité à la musicalité, aux sons, plutôt qu’au sens (on s’aperçoit fréquemment que des formulations hermétiques ou abstraites nous restent davantage en mémoire. En effet, lorsque cela est possible, on a tendance à retenir le