Hermétisme

musicale polonaise n'a cessé de prendre de l'importance avec l'émergence de nombreux festivals et de groupes de tous styles, notamment de rock et de hip hop. La littérature polonaise doit sa particularité et sa diversité fascinante, mais aussi son hermétisme, obstacle á une carrière mondiale, à des liens enchevêtrés et dramatiques avec l'histoire de la Pologne. En Pologne, à part de nombreux genres de théâtre dramatique, basés surtout sur la littérature, des genres pour lesquels la parole est secondaire

s'agisse de publications courantes ou d'éditions savantes assorties d'apparats critiques développés. Ces difficultés expliquent pourquoi les éditions de documents autographes peuvent parfois prendre un aspect ésotérique, sans d’ailleurs que cet hermétisme soit une fatalité, beaucoup d’éditions de manuscrits n’étant pas plus « difficiles à lire » qu’une édition critique. Pourtant, même lorsqu’elle ressemble de très près à une édition textuelle, l’édition d’un manuscrit appartient à un autre univers

Mallarmé (1842-1898) a été le disciple de Baudelaire. Aussi il affirma son originalité, et sa poésie devint de plus en plus difficile. En même temps il souhaite écarter le profane indolent qui ne mérite pas d’être initié au secret poétique. Son hermétisme correspond aussi à une nécessité, la poésie est par essence insaisissable et mystérieuse. Mallarmé méprise le réel et aussi il est hanté par l’Azur, par « le ciel antérieur où fleurit la Beauté ». (Les fenêtres) Mallarmé considère sa vocation

nouveau, une sorte d’alliage entre le romantisme, le lyrisme, le pathétique, le décadentisme… Il n’a pas utilisé le langage poétique pour transmettre un message, plus ou moins explicite, mais l’a utilisé comme une fin en soi : malgré un certain hermétisme du poème (qui semble d’ailleurs l’être autant pour nous que pour lui), il est parvenu, à travers la construction, les mots choisis, l’adéquation parfaite entre le fond et la forme etc, à transmettre une émotion, un sentiment, celui d’un sentiment

d'écrire lui-même, une sorte de langage métapoétique et réflexif. Tristan écrit sur le coudrier et Marie de France se met à son école. Marie de France nous livre une véritable réflexion sur l'art littéraire, par l'utilisation du symbole. Cet hermétisme permet de susciter l'imagination du lecteur car l'écriture par l'image et le symbole contient en elle une puissance évocatrice insatiable. Philippe Walter conclue sa préface en parlant de « clair-obscur de l'image » et c'est bien cela qui fonde

résoudre. Cette situation peut simplement rappeler le rôle traditionnel du lecteur : comprendre le sens qui lui est offert, déchiffrer un poème dont le sens ne se donne pas d’évidence, trouver une clef pour le comprendre, de surmonter son apparent hermétisme. Par cette injonction, Rimbaud invite donc explicitement le lecteur à se montrer actif. Cette injonction pouvant être désagréablement perçue comme une provocation ou plaisamment, comme un jeu et une complicité : le poème permet-il de trouver Hortense

les intelligents : don inné, sens du réel (César, Pascal, Proust);b. les intellectuels : réflexion, travail, application (Cicéron, Bossuet, Valéry).Plan général de la synthèse1. Le mauvais intellectuel:a. Élitiste— ésotérique, magicien (Barthes);— hermétisme du langage (Étiemble, Guitton);b. Mauvaise foi:— simplifie les problèmes (Étiemble);— utilise la bourgeoisie pour la critiquer (Barthes);c. Étroitesse d’esprit— calcul, vénalité, travail (Etiemble et Guitton).2. Le bon intellectuel:a.’ L’honnête

(vers syllabique, rimes, poèmes à forme fixes comme le sonnet) avec Théophile Gautier ou les Parnassiens comme Théodore de Banville, Leconte de Lisle ou José-Maria de Heredia. Cette conception esthétique ira même avec Mallarmé jusqu’à un certain hermétisme en cherchant à « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » et à relever des défis formels (comme le sonnet en -ixe/-yx de Mallarmé, les Calligrammes d’Apollinaire, etc.) que systématiseront au milieu du XXe siècle les jeux de l’Oulipo et de

(vers syllabique, rimes, poèmes à forme fixes comme le sonnet) avec Théophile Gautier ou les Parnassiens comme Théodore de Banville, Leconte de Lisle ou José-Maria de Heredia. Cette conception esthétique ira même avec Mallarmé jusqu’à un certain hermétisme en cherchant à « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » et à relever des défis formels (comme le sonnet en -ixe/-yx de Mallarmé, les Calligrammes d’Apollinaire…) que systématiseront au milieu du XXe siècle les jeux de l’Oulipo et de Raymond

la substance que le monde scientifique accepte ou réfute, qu’il faut saisir la scientificité du savant, et donc la scientificité de l’accumulation des savoirs, laquelle établirait effectivement la frontière entre l’opinion et la science par son hermétisme, son incompréhensibilité, l’affirmation d’une altérité que le discours revendique dans l’utilisation d’une langue spécifique et dans sa construction logique, que la philosophie doit interroger. En somme, le discours est le point nodal de la réflexion