Heros Antipathique Interet Du Lecteur

Les romans du XIX siècle ont pour héros des personnages souvent imparfaits : ainsi Julien Sorel, Rastignac ou Duroy sont caractérisés par une ambition dévorante qui peut les rendre antipathiques. Mais les défauts des héros peuvent-ils modifier l’intérêt que l’on éprouve à la lecture d’un roman ? Peut-on établir une corrélation entre entre la valeur humaine d’un personnage et la valeur littéraire d’un roman ? Tout d’abord, il est vrai que le lecteur peut éprouver une déception légitime lorsqu’un

roman, le lecteur doit-il s’identifier et partager les sentiments du personnage principal ? Le roman est une œuvre littéraire où chaque auteur fait preuve, pour la plupart du temps, d’imagination. Chaque romancier crée des personnages à l'aide de mots et de phrases. Ces derniers sont considérés comme des êtres de papier et dépendent des techniques d'écriture utilisées par l'écrivain. Le héros du roman apparaît comme une façon de représenter l'homme et le monde. Certains héros sont positifs

un homme sans aucune particularité, sans intérêt particulier qui au départ ne vient pas d'une classe sociale très élevée, on peut donc déjà dire que ce n'est pas un héros romanesque traditionnel à qui le lecteur peut s'identifier. Cette affirmation peut alors nous mener à la problématique car si le lecteur ne peut s'identifier au protagoniste peut-on réellement qualifier Georges Duroy de héros ? Ou alors n'est-il plutôt pas un antihéros aux yeux du lecteur ? Nous aborderons d'abord les aspects négatifs

La Fontaine donne ses lettres de noblesse à la fable, genre datant de l’antiquité grecque et méprisé car peu prestigieux. Il s’inscrit dans la volonté moraliste du classicisme, courant majeur sous Louis XIV, tout en veillant à divertir son lecteur. Le premier recueil de ses Fables, qui regroupe les livre I à VI, est écrit à l’intention du Dauphin alors âgé de 6 ans. Publié en 1668, il rencontre un très grand succès. Bien que la plupart des fables qu’il contient mettent en scène des animaux et sont

Nous allons nous intéresser à ce qui peut surprendre, intriguer voire déstabiliser le lecteur lorsqu’il découvre les personnages. Dans chaque texte, on peut constater une entrée en matière brutale qui est assez surprenante. En effet dans le texte d’Albert Camus la première ligne est : « Aujourd’hui, maman est morte. Il n’y a aucune description du cadre, des personnages afin de les introduire au lecteur comme dans la plupart des romans, on ne connait même pas le narrateur. De plus il y a

Dissertation : « Faut-il qu’un personnage de roman soit admirable pour intéresser le lecteur ? » Activité : A partir de cette dissertation partiellement rédigée, vous essaierez de trouver d’autres exemples empruntés à vos lectures et d’insérer des citations. Introduction Georges Simenon dit du personnage de roman : « Le personnage de roman, c’est n’importe qui dans la rue mais qui va jusqu’au bout de lui-même ». Le romancier suggère à travers cette phrase toute l’ambiguïté du personnage romanesque

notoriété moindre face à la poésie, la comédie, la tragédie. Il est considéré comme immoral. Le roman d’analyse qu’est La Princesse de Clèves ouvre la voie de l’analyse psychologique, de la réflexion sur l’Homme et ses passions. Le public y voue un grand intérêt. • XVIII° : siècle des Lumières. Le roman se diversifie, il est en plein essor, on distingue plusieurs formes dont - le roman ironique Jacques le Fataliste et son maître de Diderot, - le roman libertin Les liaisons dangereuses de Laclos, Les égarements

Être un grand séducteur qui séduit toutes les femmes en se servant d’elles n’estpas une attitude digne d’un héros. oui, mais mal dit Cette approche exerce une distance critiqueentre le lecteur et l’anti-héros du livre, ici Bel-Ami. Pour conclure, cet extrait estdramatique avec un contexte de tension, car Suzanne se fait manipuler par sonamant, Georges Du Roy de Cantel. Elle est jeune et innocente

Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur » écrit Stendhal dans la Vie de Henry Brulard. Car si au prime abord l’on peut dire du roman qu’il est caractérisé par une narration fictionnelle dont l’imaginaire occupe une place primordiale, il se destine aussi à des lecteurs et donc, à des lectures personnelles. Le roman vivrait ainsi à travers la curiosité du lecteur pour les personnages que créé l’auteur de roman, et les aventures qu’ils peuvent vivre

sentiments et les fait partager), - tragique (personnage victime d’un destin fatal), - polémique (crée un débat vif, dénonce quelque chose ou quelqu’un, veut faire réagir le lecteur), - comique (fait rire, amuse), - réaliste (fais passer la fiction pour vraisemblable), - épique (les personnages sont transformés en héros), - satirique (dénonce des personnes connues ou des faits de société par la moquerie, la caricature), - fantastique (l’étrange, le surnaturel), - pathétique (veut émouvoir