Heureux Celui Qui Bellay

de poèmes et poètes représentatifs des divers courants et sensibilités poétiques du XVI ème au XX ème siècle, d'expression française, devrait permettre d'élucider le lien qu'entretient la poésie avec le réel. Avec Ronsard et son Ode à Cassandre, Du Bellay et Les regrets (1558), puis Jean de La Fontaine et ses fables et finalement Victor Hugo et Les Châtiments, le principe selon lequel la poésie représente le monde telle une peinture, en conformité avec la théorie de la mimésis, inspirée d'Aristote

L’Humanisme  Joachim du Bellay Il est originaire d'une famille de cardinaux et de gouverneurs. Orphelin de père et de mère avant qu'il n'ait 10 ans, il est confié à la tutelle de René, son frère aîné (enfance triste). Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay formeront la « Pléiade », une association de 7 poètes.  Son projet est de rendre la langue française moins « barbare et vulgaire » en l’enrichissant avec ses amis de la Pléiade. Son ouvrage le plus connu reste Les Regrets, un recueil de 191 sonnets

Arthur Rimbaud : le mal . Le dormeur du val . 2.Poéme d'Agrippa d'Aubigné: Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle . 3. Poème de Victor Hugo: Après la bataille . Bêtise de la guerre . 4. Poème de Joachim du Bellay: "Heureux celui qui peut longtemps suivre la guerre" Après la bataille Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d'une

d'autre part, susciter un émoi sensuel à la lecture et donc séduire. axe 3. Comparaison avec d'autres textes • transition avec 2 : la sensualité apparaît déjà bien chez Marot dans le blason Du Beau Tétin • la forme du poème : le sonnet, prôné par Du Bellay dans la "défense et illustration de la langue française" qui résume les idées communes à la Pléiade • imprégnation des auteurs antiques (et non traductions) • poète inspiré des Dieux • illustration de la langue nationale (La Pléiade) • le dernier

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde différent de celui de Robert Desnos. L’auteur écrivait ce poème aux alentours des années 1930, un poème qui traite à la fois de la femme aimée, mais aussi d’un amour qui n’était probablement pas partagé. Entre notre période et celle du poète, les temps ont changés, mais pas seulement, la vision des choses aussi par exemple. De notre temps les rencontres se font différemment elles aussi, mais nous pouvons toujours en rêver. Mais en quoi le rêve peut-il

puisent dans répertoire ancien puis improvisent Personnage d'Homère : Homère = aède de la fin VIIIe siècle ou personnification tardive d'un collectif d'aèdes. Légende veut qu'Homère = premier aède grec : originaire d'Ionnie + aveugle Aveugle : symbole celui qui voit l'invisible Langue d'Homère : Iliade → hexamètres dactyliques Langue archaïque : déjà au VIIIe, encore + au VI e siècle → combinaison plusieurs dialectes Dialecte homérique : langue composite, poétique marque rupture avec langue quotidienne

le plus souvent basés sur la mélancolie, la nostalgie, le rêve, l’idéal, etc.. Elle permet de fuir cette « triste » réalité, de s’en évader. Le poète écrit pour oublier, il se vide de ses sentiments, comme par exemple dans « Heureux qui comme un homme » de Du Bellay, ou celui ci regrette sa Touraine natale et se sent comme un étranger à Rome. Le poète est un rêveur, comme le dit Victor Hugo dans les Rayons et les Ombres : « les pieds ici, les yeux ailleurs ». Face à la dureté de la réalité, la poésie

faire quelque chose de nouveau. Cette démarche était aussi celle d’Horace, Aristote, Du Bellay et même de Sartre dans Qu’est -ce que la littérature ? Une toute autre manière de faire : examiner après coup ses propres ouvrages C’est la démarche adoptée par Corneille, un auteur de tragédies (Médée en 1635) qui sont des transcriptions du genre antique. La tragédie devient alors le Grand Genre Théâtral, celui sur lequel on va théoriser. Cependant Corneille a du mal à se maintenir dans le carcan

des terres. Remonte en moi, flot trouble et de boue épaissi. Il recouvre cette âme asservie au mystère. Asservie à la chair, et qui n'a pas choisi. Orgueilleux front qui ne fut pas taché de cendre. Poitrine que jamais haire ne déchira. Corps heureux, corps tremblant qui n'osa pas descendre Dans l'abîme qu'ouvrait l'enserrement des bras... A cette sage chair qui ne fut jamais folle, Rien ne reste — rien ! rien ! que l'instant infini Où, me brûlant au feu de ton corps endormi. Je regardais

dépassement d’une épreuve ? Les poètes sont des hommes soumis à des épreuves comme la plupart d’entre nous : Victor Hugo a perdu sa fille Léopoldine, Guillaume Apollinaire vit mal sa séparation de Louise de Coligny-Châtillon pendant la guerre, Du Bellay découvre la nostalgie de la France lors de son voyage à Rome, etc. Perte d’un être cher, séparation, solitude sont les épreuves inéluctables de la vie. La poésie, véritable outil d’expression et de communication, semble être capable de dire les émotions