Hippolyte Héros Tragique

A l'origine, le mot héros désigne un demi-dieu, né de l'union d'une divinité et d'un être humain qu'on retrouve dans la littérature de la Grèce antique, tels que Héraklès ou Achillle. Petit à petitle statut du héros a évolué; c'est aujourd'hui le personnage principal, humain ou demi-dieu, d'une œuvre et il est plus précisément mis en valeur dans les récits épiques mais également tragique. Dansle registre tragique le héros est au centre de la situation tragique qui sont les conflits de l'homme

mythologie grecque. Phèdre reflète en tout points les spécificités du tragique racinien, toutes poussées au paroxysme. La passion y est féroce et inadmissible, à savoir l'inceste. Les conflits y opposent des êtres que tout devrait unir et le destin s'acharne contre les héros tragiques. Racine a voulu revenir aux sources de la tragédie antique. Ses premières pièces ont défiés le goût de son siècle, habitué aux beaux sentiments des héros cornéliens. Refusant tout optimisme accommodant, Racine veut renouer

Tragédie • aveu • passion • famille • puissance divine • inceste • châtiment • adultère Synopsis Phèdre, l’épouse de Thésée, revient au palais de Trézène, étouffée par son trop lourd secret ; la passion contre nature qu’elle voue à son beau-fils Hippolyte. D’aveux prématurés en malédictions, le destin est en marche, semant la honte et le chagrin. Pistes pédagogiques • La tragédie de Phèdre est racontée ici par son fils, le petit Démophon. L’émotion de l’enfant, plongé au cœur de ce désastre, est

accusé son beau-fils Hippolyte de l'avoir violé, alors que c'est elle qui a cherché à le séduire en l'absence de Thésée. Ce dernier a maudit son fils en faisant appel à Poséidon, avant d'apprendre la vérité... Nous allons nous demander comment Racine a réussi à rendre cette scène tragique. On commencera par mettre en évidence le fait que la mort d'Hippolyte est racontée de façon émouvante, puis on montrera comment l'auteur a fait pour mettre en valeur le côté héroïque puis tragique de la mort du fils

découvertes et se développent. La parole échangée avec l'autre donne forme et force aux conflits. Dans l'univers du héros tragique, la relation entre les personnages passe par la parole : aimer, souffrir, combattre, c'est toujours parler. Toute l'action réside donc dans la parole car: "parler c'est faire." Cela fait donc de Phèdre une tragédie de la parole. Il faut noter que l'enjeu tragique dans cette pièce est beaucoup moi la signification de la parole que sa présence. Comme le dit Roland Barthes, critique

Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine créée et représentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne sous le titre Phèdre et Hippolyte. Dans la sixième scène de l’acte V, il est raconté une scène surnaturelle : celle de l’attaque et du meurtre d’Hippolyte par un monstre marin envoyé par le dieu Neptune à la demande de Thésée. Cette scène, par la bienséance, élément essentiel de la doctrine classique, interdit qu’un tel spectacle soit exposé au regard

etudes-litteraires.com/racine-personnage-phedre.php#ixzz1kZMEHDut Le tragique dans Phèdre. Les personnages de Phèdre sont complexes, torturés, intense vis à vis d'eux même et dans leur rapport avec les autres. Thésée, père d'Hippolyte, époux de Phèdre et maitre absolu d'Aricie. C'est sa disparition qui constitue les nœud de l'action, et c'est finalement dans cette première partie, absent, qu'il a une place des plus importante. Hippolyte, au début de la pièce, est déjà près a partir à sa recherche

1547 I Hippolyte un héros tragique L’étude de cet extrait démontre que l’on a affaire à un combat fatal entre Hippolyte et le monstre. La solitude et la vaillance d’Hippolyte transparaissent à la seule lecture de la scène. 1. La solitude du héros Dans l’extrait étudié, nous sommes au début du combat. Hippolyte a été exilé par son père. Il est seul, simplement accompagné de ses gardes et perdu dans ses pensées, lorsque le monstre apparaît. Tout le monde s’enfuit. Hippolyte est vulnérable

Bilan des actes : Acte 1 : Hippolyte, fils de Thésée, annonce à son gouverneur son intention d’aller à la recherche de son père. Il lui ajouta qu’il a hâte de partir car sa belle-mère, Phèdre, le déteste et le traite mal mais aussi car il a envie de s’éloigner d’Aricie, princesse appartenant à la famille ennemie de Thésée, dont il est tombé amoureux. Phèdre, triste et mélancolique finit par révéler à sa confidente son amour coupable de son beau fils Hippolyte. Par ailleurs, on annonce la mort

correspondant gestuel : l'évanouissement: ou sa version noble, l'affaissement trouble > privilége du héros tragique] Avant même qu'elle ne paraisse sur scène, Phèdre se profile comme la victime exemplaire d'un silence imposé. Théramène, le premier, y fait allusion devant Hippolyte: «Phèdre, atteinte d'un mal qu'elle s'obstine à taire» (I, 1, v. 45). Plus loin, Œnone confie à ce même Hippolyte: «Elle meurt dans mes bras d'un mal qu'elle me cache» (I, 2, v. 146)2. Tout au long de la pièce