Horace De Corneille

HORACE, TRAGÉDIEHORACE TRAGÉDIE CORNEILLE, Pierre 1641 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Octobre 2015 - 1 -- 2 -HORACE TRAGÉDIE Chez AUGUSTIN COURBÉ, libraire et imprimeur de Monsieur, frère du Roi, dans la petite Salle du Palais, à la Palme. M. DC. XXXXI. AVEC PRIVILÈGE DU ROI. - 3 -À MONSEIGNEUR, MONSEIGNEUR LE CARDINAL DUC DE RICHELIEU MONSEIGNEUR, Je n'aurais jamais eu la témérité de présenter à VOTRE ÉMINENCE ce mauvais portrait d'Horace, si je n'eusse considéré qu'après tant de bienfaits

de vraisemblance.Puisqu'en un même jour l'ardeur d'un même zèleAchève le destin de son amant et d'elle,Je veux qu'un même jour, témoin de leurs deux morts,En un m ême tombeau voie enfermer leurs corps.Pierre Corneille, Horace, Acte V, Scène 3, 1640.Dans les derniers vers d'Horace, Corneille rappelle que toute l'action a eu lieu dans la même journée. IV- L'unité de lieu :Dans le théâtre baroque, le même espace scénique, place de village, scène de théâtre, peut évoquer plusieurs lieux. Un rideau vite

l'âme humaine. Théophile de Viau (1590-1626) Viau, Œuvres (1621- 1623) ; Corneille (1606-1684) [au - poésie épique : début de sa carrière littéraire] D'Aubigné, Les

à Lyon la première comédie de Molière qu’est L’Etourdi. En octobre 1658, quand la troupe de Molière s’installe à Paris c’est sous le patronage du frère du roi. Molière joue, pour la première fois devant le roi Louis XIV au Louvre, une pièce de Corneille, Nicomède. Au même programme, une farce de Molière, Le Dépit amoureux. Louis XIV est séduit et accorde alors à Molière la salle du Palais-Royal. C’est en 1661 que Molière donne sa première comédie-ballet Les Fâcheux qui connaît un grand succès. Ce

I- MOYEN-ÂGE, XVIe S. ET XVIIe S. : - Chrétien de Troyes : Yvain ou le chevalier au lion, Perceval ou le roman du Graal - Corneille : Le Cid, Horace - La Fontaine : Fables - Mme de Lafayette : La Princesse de Clèves - Molière : Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes, L’Avare, Les Précieuses ridicules,Georges Dandin, Le Médecin malgré lui, L’Ecole des femmes, Le Malade imaginaire… - Perrault : Histoires ou contes du temps passé - Racine : Andromaque II- XVIIIe S. : - Beaumarchais

pièces de théâtre par des innovations littéraires comme l’utilisation de la prose dans une pièce en cinq actes dans l’Avare. IV. Auteurs contemporains Pierre Corneille : (Rouen, 6 juin 1606 - Paris, 1er octobre 1684) est un auteur dramatique français du XVIIe siècle. Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace. La richesse et la diversité de son œuvre reflètent les valeurs et les grandes interrogations de son époque. Jean de La Fontaine : (8 juillet 1621 à Château-Thierry

l’élégance de la tenue et par la dignité des mœurs. 6. Qu’est-ce qui est au centre de toute la littérature de 17e siècle ? Je pense que les auteurs du 17e siècle se concentrent sur les idées classiques. Ils voulaient incorporer les idées d'Aristote et Horace (l'unité de temps, l'unité d'action, l'unité de lieu) dans leurs propres œuvres. Ils ont aussi essayé de suivre des «codes moraux» comme les bienséances and la vraisemblance. Mais quelques auteurs a cassé le code pour augmenter les émotions du public

Texte 1 Médée, Pierre Corneille (1635) Pierre Corneille est né en 1626 et mort en 1684. C’est un dramaturge français du 16e s, siècle traversé par trois mouvements littéraires : le baroque, la préciosité et le classicisme. Il est à la croisée de ces différents mouvements littéraires. Il commence par écrire des comédies avant de devenir un auteur de tragédies,

PIERRE CORNEILLE LE CID 1.LA VIE DE PIERRE CORNEILLE Pierre Corneille, aussi appelé "le grand Corneille" ou "Corneille l'aîne", est l'un de plus connu dramaturg et poète de la literature française du XVIIᵉ siècle. Était né à Rouen le juin 1606 dans une famille de petite bourgeoisie qui avait accédé aux charges administratives ou judiciaires: Son père, Pierre Corneille, était avocat du Roi à la table de marbre de Normandie et maître particulier des

Le pouvoir politique a aussi utilisé la littérature pour glorifier sa propre image. Contrôler la production littéraire, c’était contrôler la trace qu’il laisserait dans l’Histoire. Dans son épître dédicatoire à Richelieu, placé en tête de Horace (1641), Corneille, qui travaille sur commande et reçoit une pension, reconnaît le cardinal comme suprême autorité en matière de critique et exalte le lien de dépendance à l’égard de son « Eminence » : « C’est d’elle que je tiens tout ce que je suis ». Malherbe