Horla Fantastique

Du fantastique maupassantien: la femme surnaturelle Noëlle Benhamou armi les récits fantastiques de Maupassant, ceux qui font intervenir des célibataires en proie à des phénomènes paranormaux mettent en scène la femme surnaturelle et mêlent ainsi désirs et obsessions érotiques et inquiétante étrangeté. A travers un corpus de dix contes qui évoquent des amours étranges, nous verrons que le motif de la femme – essentiel à l’œuvre de Maupassant – associé au fantastique permet de souligner la proximité

LE LE HORLA Guy de Maupassant 1)Présentation: Guy de Maupassant a écrit la première version du Horla en 1886. Elle est parue dans un journal : Gil Blas le 26 octobre 1886. Celle que je vais présenter est la version parue dans un recueil intitulé Le Horla en 1887. Ce deuxième récit est beaucoup plus élaboré que le premier et fait ressentir plus intensément le côté fantastique de l'histoire. 2) Biographie de l'auteur: Maupassant, Guy de (1850-1893), écrivain français, auteur de romans et

LA LITTÉRATURE FANTASTIQUE 1° DÉFINITION DU FANTASTIQUE ET SON ÉPOQUE : Le genre littéraire fantastique est né à la fin du XVIIIe siècle, se basant sur l’arrivée (souvent brutale) de phénomènes « surnaturels » dans la vie réelle comme l’angoisse ou l’effroi dû aux phénomènes inexplicables en frappant l’imagination des personnages et aussi du lecteur. Il est généralement lié aux états de conscience qui, dans les phénomènes de cauchemar ou de délire, projettent devant elle des images d’angoisse

LE REGISTRE FANTASTIQUE REGISTRES LITTERAIRES On appelle registre littéraire (ou « tonalité », « ton ») l’ensemble des caractéristiques d’un texte qui provoquent des effets particuliers sur le lecteur ou le spectateur. Le registre littéraire indique ainsi l’émotion que l’auteur cherche à susciter chez le récepteur : rire ou sourire, joie, exaltation, admiration, indignation, colère, tristesse, pitié, doute, peur, angoisse, … Dans un même texte, on peut trouver plusieurs registres et aucun

Guy de Maupassant 1)Guy de Maupassant 2)Guy de Maupassant est né le 5 aout 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques . Il a donc vécu pendant le XIXème siècle. Il appartient au mouvement du réalisme, naturalisme et fantastique. 3)-Sa rencontre avec Gustave Flaubert la guerre franco-prusienne  il sauve de la noyade le poète anglais décadent Charles Algernon Swinburne qui l'invite à dîner en remerciement pour son courage. Il voit à cette occasion une main coupée Sa

Louis Vax écrit que l’art fantastique doit tendre à se faire oublier comme art car quand l’attention du lecteur se détourne des « faits » pour s’intéresser à l’art, le sentiment de l’étrange est près de se dissiper. Il y a donc, selon lui, un art fantastique mais cet art ne doit pas apparaître aux yeux du lecteur car il empêche le sentiment de l’étrange, élément central d’une œuvre fantastique, de prendre toute sa dimension. On peut donc penser que l’art fantastique réside également dans le fait

Proposition d’axes de lecture et plan détaillé : I. Un texte fantastique. 1) Un cadre réaliste Un texte en partie descriptif, qui plante un décor familier pour le narrateur comme pour le lecteur afin de rendre l’histoire crédible et d’amener le lecteur à croire aux faits racontés. Il s’agit de faire adhérer le lecteur à l’histoire, et de l’amener à se demander si l’histoire racontée ne serait pas vraie malgré son caractère surnaturel et incroyable. Nombreux connecteurs spatiaux « en face

se réveilla il vit une page tournée toute seule alors qu’il n’y avait pas de souffle d’air. Puis il se leva et resta dans la pièce quand soudain il vit son fauteuil et sa lampe tomber tout seul. Il ne dormait plus et donna un nom à cet « Etre », le Horla. Il était invisible et ne faisait aucun bruit. Pus un jour le malade se mit devant sa glace et n’aperçu pas son reflet, il fut épouvanté. C’est alors que trois de ces voisins tombèrent malades. Le docteur Marrande leur dit de mettre de l’eau et du

LE HORLA 8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans

LE HORLA 8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs