Hubertine Auclert

élément à prendre en compte sans pour autant négliger l'inventivité et la combativité des militantes. La première suffragiste de la Troisième République, Hubertine Auclert, peut même facilement être désignée comme la première suffragette tant son art de la provocation politique est remarquable, trente ans avant les Anglaises. Hubertine Auclert, dès 1876, se lance dans la lutte pour le droit de vote et n'a pas le même respect craintif envers un régime effectivement encore sous la menace monarchique

volontaire de grossesse. 1795 – Les décrets du 24 mai excluent les femmes de la vie politique. 1849 – Jeanne Deroin fait acte de candidature aux élections législatives du 13 mai, mais sa campagne est tournée en dérision par la presse. 1876 – Hubertine Auclert, journaliste et première suffragette en France, fonde l’association « Le droit des femmes » et se bat pour l’égalité politique. 1919 – La Chambre des députés se prononce en faveur des droits politiques pour les femmes, mais le Sénat s’y oppose

TARDIVE À LA VIE POLITIQUE En dépit, en effet, de cette lente émancipation culturelle et sociale, les femmes ont été longtemps privées de l'exercice du droit de vote, attribut essentiel de la citoyenneté républicaine. Dès 1876, la journaliste Hubertine Auclert fonde l'association « Le droit des femmes » et milite en faveur de l'égalité politique. À six reprises consécutives, durant l'entre-deux-guerres, le Sénat opposera son veto aux propositions de loi émanant de l' Assemblée nationale tendant à satisfaire

française pour le droit des femmes, le déplore : « Il y a des citoyens, il n’y a pas de citoyennes. C’est là un état violent, il faut qu’il cesse ». Un mouvement suffragiste fait alors son apparition. Des militantes radicales, comme la socialiste Hubertine Auclert, multiplient les épreuves de force : refus de payer l’impôt (« Je ne vote pas, je ne paie pas »), manifestation contre le 14 juillet, attaques d'urnes, candidature électorale. La presse parle alors de « suffragette », comme en Angleterre. Peu

Club des femmes et par un quotidien féministe, La Voix des femmes. Ce sera seulement dans les années 1880 que s'affirment les sociétés féministes, et début du 20e siècle qu'elles seront réellement reconnues avec une certaine estime. En 1881, Hubertine AUCLERT donne au terme « féminisme » son sens moderne: lutte en faveur des droits des femmes (ce mot a d'abord été employé par Alexandre DUMAS fils en 1872 mais dans un sens péjoratif: il traitait de féministe les hommes qui étaient favorables au combat

femmes, présidée ici par Maria Deraismes voit le jour en 1878 ; la Ligue française pour le droit des femmes, d’orientation modérée, est créée en 1882 par Léon Richer[59]. Le Droit des femmes, le premier groupe suffragiste, est créé en 1876 par Hubertine Auclert (qui est la première activiste à utiliser le mot « féminisme »[28]), augmenté le 13 février 1881 par le journal La Citoyenne[23]. En 1891, la Fédération française des sociétés féministes marque l’entrée du terme « féminisme » dans le vocabulaire

l’association Archives du féminisme, coordonne le musée virtuel MUSEA et dirige la collection « Archives du féminisme » aux Presses universitaires de Rennes. (Source Cairn : « Le féminisme est pour l’abolition de la prostitution » | Cairn.info)] [5: Hubertine Auclert, Actrice pour le combat du droit de vote des femmes et première femme à s’identifier dans le féminisme. « On ne peut plus rien dire... », Féminismes, Christine Bard, 2020, pages 9 à 11.] Transition : On situe généralement, comme en

conquérir à tous prix A. Le droit de vote: passage obligé B. Le besoin d'un moyen de pression C. Seulement pour la fin des inégalités en tous genres? La première militante à se déclarer féministe est Hubertine Auclert en 1882 pourtant les femmes sont rabaissées par rapport aux hommes depuis toujours alors pourquoi le mouvement féministe n'est-il pas plus ancien? En réalité, le féminisme existe avant la Troisième République (1870-1940) mais excepté quelques

couture, premier syndicat féminin. 1875 - France : la Constitution de la IIIe République confirme la privation de droits politiques pour les femmes. 1876 - France : Hubertine Auclert fonde Le Droit des femmes, groupe suffragiste qui devient Le Suffrage des femmes en 1883. Lors du congrès de Marseille, Hubertine Auclert proclame : «Qui dit droit, dit responsabilité, la femme doit travailler, n'étant pas moins tenue de produire que l'homme, vu qu'elle consomme… qu'il y ait pour les deux sexes

revendications féministes 1. Les suffragettes françaises En 1908, s’inspirant des Britanniques, les suffragettes françaises durcissent les revendications faites dans le but d’obtenir le droit de vote. Parmi elles, quelques noms connus, comme Hubertine Auclert qui est l’inventrice de la propagande féministe et suffragiste et qui est très appréciée des Anglaises, ou encore Caroline Kauffmann rendue célèbre pour avoir fait irruption en 1904 à la Sorbonne en troublant la célébration du centenaire du Code