Hubertine Auclert

1 Page 13 sur 17 Ainsi dans ce contexte, on comprend que le combat des femmes soit alors particulièrement difficile. On pourra citer Julie Daubié qui, en 1870, demande en vain l'inscription des femmes sur les listes électorales ou encore Hubertine Auclert qui refuse de payer ses impôts : « je ne vote pas, je ne paie pas » On pourra amener les élèves à critiquer des documents de type différents : des documents suffragistes, des documents anti-suffragistes. On trouvera dans le petit ouvrage de M

universel A) La place des femmes dans la République Le féminisme date du XIXè siècle : il apparaît comme mouvement d’idée mais aussi comme mouvement social au cours du XIXè. Une des grandes féministes de la IIIè République est Hubertine Auclert. Elle va fonder le journal « la citoyenne » en 1880 où elle va montrer que le mouvement féministe existe depuis la révolution française. Elle revendique le droit de vote des femmes, le droit à l’éligibilité et rappelle que cette double revendication

1ère technologique - HISTOIRE - Thème 3 :La Troisième République : un régime, un empire colonialDémarche  : * Question obligatoire (4 h) Après avoir réalisé l’introduction en cours dialogué pour poser la problématique et le cadre chronologique, on présente le plan du cours. Puis les élèves travaillent en petits groupes sur un questionnaire qui est structuré autour des 7 sous-parties thématiques du plan. Le

congrès nationaux et internationaux qui eurent lieu entre 1878 et 1913, s'attachent surtout à dénoncer le Code civil et l'exploitation du travail féminin. En désaccord avec cette priorité, la plus convaincue de nos suffragistes d'avant 1914, Hubertine Auclert fonde le journal La Citoyenne (1881) et l'association Le suffrage des femmes. Elle fait preuve d'une énergie publique jamais démentie jusqu'aux premières années du XXe siècle. Elle pense que le vote féminin transformera, de proche en proche,

juin organise l’enseignement primaire pour les filles. 1861 : Après avoir bataillé plusieurs années, l’institutrice Julie Daubié est la première femme autorisée à se présenter au baccalauréat, qu’elle obtient en l’ayant préparé seule. 1876 : Hubertine Auclert, journaliste et première suffragette, fonde l’association "Le droit des femmes" et se bat pour l’égalité politique. 1900 : La loi du 1er décembre ouvre le barreau aux femmes : Jeanne Chauvin devient la première avocate. 1907 : La loi du 13 juillet

entre les sexes , de rôles sociaux différents. Condorcet écrit Sur l’admission des femmes au droit de citer , ouvrage dans lequel il propose que les femmes accèdent au droit de vote. Certaines femmes se sont engagées aussi ( Olympe de Gouges , Hubertine Auclert…) La Révolution a aussi introduit de plus grande possibilité d’émancipation pour les femmes. Si elles n’accèdent pas au droit de vote , la question est tout de même en débat , et on voit aussi un processus d’émancipation  ( on introduit de

conquête des droits civils. Il s’inscrit d’inscrire le féminisme dans le développement général de la société. Mais parallèlement, une autre branche plus activiste se maintient. Le combat politique entre 1870 et 1914 se concentre autour d’Hubertine Auclert. Elle lutte pour le droit de vote des femmes et créer La Citoyenne. Elle s’appuie aussi sur l’universalisme des Lumières mais va adopter la conception anglo-saxonne utilitariste du combat. Cela consiste à revendiquer les droits pour les femmes en

responsabilité que l’on récuse à la femme. Document 3 Le mouvement féministe Le terme « féminisme » apparaît en 1872 sous la plume d’Alexandre Dumas fils dans un sens péjoratif. Il prend son sens moderne dans les années 1880 et la suffragette Hubertine Auclert est la première, en 1882, à revendiquer cette appellation. Il désigne l’ensemble des mouvements qui revendiquent une égalité de droits, et d’abord civile. Après un premier âge d’or des années 1880 à 1914, le féminisme connaît un nouvel essor

responsabilité que l’on récuse à la femme. Document 3 Le mouvement féministe Le terme « féminisme » apparaît en 1872 sous la plume d’Alexandre Dumas fils dans un sens péjoratif. Il prend son sens moderne dans les années 1880 et la suffragette Hubertine Auclert est la première, en 1882, à revendiquer cette appellation. Il désigne l’ensemble des mouvements qui revendiquent une égalité de droits, et d’abord civile. Après un premier âge d’or des années 1880 à 1914, le féminisme connaît un nouvel essor

littérature. – La Ligue française pour le droit des femmes est soutenue par Hugo ou Victor Schœlcher ; elle réclame la reforme du Code Civil, la réglementation du travail féminin, le droit à l’éducation. – Le mouvement suffragiste, dominé par Hubertine Auclert (qui fonde son journal La Citoyenne) se bat pour le droit de vote des femmes. – En 1897, Marguerite Durand fonde La Fronde, journal entièrement rédigé et administré par des femmes, qui soutient le combat de celles qui veulent accéder à des métiers