Hugo Chanson Les Contemplations

Introduction | "Le temps m’échappe et fuit…", déplore Lamartine à la recherche de souvenirs au bord du lac du Bourget… Quel que soit son objet, la contemplation s’accompagne d’une réflexion sur le temps et induit des philosophies variées selon les expériences individuelles, selon les époques – Antiquité, classicisme, modernité – ou selon les civilisations. Ainsi, les Indiens d’Amérique du Nord conditionnent moins leur existence en fonction du temps qu’en fonction de l’espace, facteur existentiel

des textes que vous connaissez qui comportent le récit d’expériences vécues, réelles (biographie, autobiographie…) ou fictives présentées comme réelles, dans les apologues (fables, contes, notamment contes philosophiques), mais aussi dans les romans (Hugo, Les Misérables ; Zola, Germinal ; Camus, La Peste…). Au moment de rédiger, pour éviter la répétition de l’expression « expérience vécue » mais aussi pour trouver des idées, faites-vous un « stock » de mots du champ lexical qui s’y rapporte : exemples

nox sans la voir de Victor Hugo. Dans Océano nox, tout comme dans Brise Marine, Victor Hugo et Stéphane Mallarmé expriment le désarroi, la délicatesse et l’impuissance des hommes face à une mer implacable ; ainsi que la liberté qu’elle évoque, sentiment d’exaltation que l’on retrouvera aussi dans le L’Homme et la Mer de Charles Baudelaire. Le poème, La mer, le soir de Jean Richepin décrit la mer à différents moments de la journée, et parle de l’effet qu’à cette contemplation de la mer sur les personnages

-A ma femme endormie de Charles Cros. -J’ai tant rêvé de toi (« corps et biens ») de Robert Desnos. Œuvre d’art se référant à Sonnet de Félix Arvers. Le thème de l’Univers Religieux : -Ecrit au bas d’un crucifix de Victor Hugo. -Durant plus d’un jour de Rabindranath Tagore -Elégies, Amour et Charité de Marcelin Desbordes-Valmore -Extase d’Agrippa d’Aubigné -Le Maître que j’adore d’Alphonse de Lamartine Présentation Cette anthologie

Beau et Bien coincident, chez lui il provient du mal. Pour saisir et obtenir le beau, il faut chercher dans le prosaïque, au quotidien, à l’époque contemporaine. Le beau a un sens tout à fait esthétique, pas moral ou didactique. Il se différencie à Hugo, parce que pour lui l’art se suffire à lui-même, ce n’est pas un art à these, la littérature n’a pas besoin d’être charger d’une mission. Il choisit le beau, parce que à travers le Beau, le poète peut élever l’homme au-dessus du quotidien, le beau

Méditations poétiques. 1820 « La courbe de tes yeux… » Paul Eluard, Capitale de la douleur 1926 « Où que tu sois, je t’aime » André Velter, l’amour extrême. « Souvenir » Alfred de Musset, Poésies nouvelles, 1850 «  elle était déchaussée » Victor Hugo, Les contemplations, 1856 « Comme un chevreuil » Pierre de Ronsard, Amours de Cassandre, 1552 «  Et la mer et l’amour… » Pierre de Marbeuf, recueil de vers, 1628 Alphonse de Lamartine, Méditation poétiques (1820) Ce poème est inspiré du lac du Bourget, en

cette époque sont : la séparation des genres, le respect des règles (règles des trois unités, vraisemblance et bienséance), l’équilibre, l’ordre, la simplicité et le naturel dans le style. Les poètes s’inspirent donc de formes moyenâgeuses comme les chansons et les sonnets, favorisant ainsi l’apparition de certaines odes. Les règles classiques sont de différentes natures. Elles sont rythmiques, auditives ou visuelles. Les règles rythmiques se concentrent sur le mètre des vers et leurs césures. Le

plusieurs intrigues, et les époques et les lieux peuvent être multipliés. L’histoire se situe généralement à une époque récente. Le héros du drame romantique est passionné, et le dénouement de la pièce est malheureux, comme dans la tragédie.
Cf. Victor Hugo, Préface de Cromwell : Que ferait le drame romantique ? Il broierait et mêlerait artistement ces deux espèces de plaisir1. Il ferait passer à chaque instant l’auditoire du sérieux au rire, des excitations bouffonnes aux émotions déchirantes, du grave

oé s ie P oé s ie A u tr e s g en re s B re ve ts b la n c s A u tr e s t h èm e s 15 POLYNÉSIE FRANÇAISE SÉRIE COLLÈGE • JUIN 2006 Victor Hugo « Vieille chanson du jeune temps », dans Les Contemplations 1831 Je ne songeais1pas à Rose ; Rose au bois vint avec moi ; Nous parlions de quelque chose, Mais je ne sais plus de quoi. J’étais froid comme les marbres ; Je marchais à pas distraits ; Je parlais des

implique de rentrer en soi, de s'observer soi-même, d'écouter les palpitations de son cœuret de son âme : le JE est donc omniprésent, et le plus souvent, l'auteur se base sur son expérience personnelle et intime. (exemple) Victor Hugo, par exemple, dans un poème des Contemplations daté du mois de novembre 1846 évoquent des événements très personnels tels que la relation tendre et paternelle qu'il avait avec sa fille décédée : « et dire qu'elle est morte ! Hélas ! Que Dieu m'assiste ! ». (exemple) L'omniprésence