Hugo Le Soleil S Est Couché

rythme d'un vers Un vers peut avoir différents rythmes, différentes vitesses de récitation : • le rythme binaire : le vers est coupé en deux morceaux, soit par la ponctuation, soit par une pause de respiration. Citation : Victor Hugo - Demain dès l'aube Vois-tu, je sais que tu m'attends. • le rythme ternaire : le vers est coupé en trois morceaux, toujours par la ponctuation ou par une pause de respiration. Citation : Alfred De Vigny - La mort du loup

- Balzac Honoré de – Le Lys dans la vallée ( 1835) - Baudelaire Charles – « Le balcon » (1836) tiré de Les fleurs du mal, « Spleen et idéal » – « Les bijoux » (1857) tiré de Les fleurs du mal, « Spleen et idéal » - Hugo Victor – Hernani (1830) - Mérimée Prosper – Carmen (1845) - Musset Alfred de – « Tristesse » tiré de Poésies nouvelles - Rimbaud Arthur – « ma bohème » - Stendhal – Le rouge et le noir (1830) - Verlaine Paul – « après

de mouvement littéraire dont le romantisme. Ce mouvement littéraire s'oppose aux règles du classique. Des auteurs comme Victor Hugo, Alfred de Musset ou encore Edmond Rostand ont marqués ce mouvement. À la fin du XIXème siècle, la pièce d'Edmond Rostand : Cyrano de Bergerac, renoue avec les grandes pièces du drame romantique comme Hernani ou Ruy Blas de Victor Hugo. Cette pièce est inspirée de la vie d’un écrivain baroque du XVIIème siècle, Hercule Savinien Cyrano de Bergerac. Cyrano de Bergerac

voyage exotique au fil des siècles… Parfum exotique Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne, Je respire l’odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ; Une île paresseuse où la nature donne Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois

pendant de longues heures, à respirer le parfum sauvage et pénétrant du violier qui mouchète de ses bouquets d’or la robe de lierre de la féodale et caduque cité de Louis XI[3] ; à voir s’accidenter le paysage tranquille d’un coup de vent, d’un rayon de soleil, ou d’une ondée de pluie, le bec-figue et les oisillons des haies se jouer dans la pépinière éparpillée d’ombres et de clartés, les grives accourues de la montagne vendanger la vigne assez haute et touffue pour cacher le cerf de la fable, les corbeaux

7 -Le voyage, Jean-Pierre Claris de Florian, 1799........................................................ 9 -Saltimbanques, Guillaume Apollinaire, 1913........................................................... 11 -Demain dès l'aube, Victor Hugo, 1856.................................................................... 13 -Parfums exotiques, Charles Baudelaire, 1857......................................................... 15 -Brise Marine, Stéphane Mallarmé, 1865.....................

Sais-tu qu'on serait Bien sous le secret De ces arbres-ci ?  Des messieurs bien mis, Sans nul doute amis Des Royer-Collards, Vont vers le château. J'estimerais beau D'être ces vieillards. Le château, tout blanc Avec, à son flanc, Le soleil couché. Les champs à l'entour... Oh ! que notre amour N'est-il là niché ! Le beau jardin fleuri de flammes, Emile verhaeren (1891) Le beau jardin fleuri de flammes Qui nous semblait le double ou le miroir Du jardin clair que nous portions

aime et comprend la nature qui fait naître en lui des sentiments qu’il ne trouve plus parmi les hommes et qui lui laisse entrevoir : « ce bien idéal que toute âme désire ». L'isolement Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; Là le lac immobile

éveiller la mienne. Marceline Debordes-Valmore, « Elégie », Elégies et romances. A l’idéale fusion du « je » et du « tu », s’oppose l’amour vécu en solitaire, feu qui consume sans aboutir à la fusion rêvée : J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, Couché avec ton fantôme Qu'il ne me reste plus peut-être, Et pourtant, qu'a être fantôme Parmi les fantômes et plus ombre Cent fois que l'ombre qui se promène Robert Desnos, « J'ai tant rêvé de toi », Corps et biens. Le lyrisme et la mélancolie:

 LA  FONTAINE,  Fables,  Livre  l,  V,  1668,  «  Le  Loup  et  le  Chien  ».   Texte  B  :  ROUSSEAU,  Emile  ou  de  l'Education,  livre  IV,  1762.   Texte  C  :  HUGO,  Les  Châtiments,  VII,  17,  1853,  «  Ultima  verba  »,  vers  37à  64.   Texte  D  :  ZOLA,  Germinal,  3ème  Partie,  3,  1885.       Texte  A  :  LA  FONTAINE