Hugo Les Misérables Gavroche

PARTIE 1 : Question de corpus Ce corpus est composé de trois textes. Le premier texte est un extrait de la 4ème partie du livre 12 du roman de Victor Hugo, Les Misérables, écrit en 1862. Le deuxième extrait est tiré de L’Education Sentimentale de Gustave Flaubert qui a été écrit en 1869. Enfin, le dernier texte est extrait du chapitre 1 d’un roman d’Emile Zola, La Fortune des Rougon, écrit en 1871. Tous ces textes mettent en scène des insurrections républicaines du peuple à Paris et en province

cette femme est la figure centrale de ce tableau. On y trouve aussi, des insurgés brandissant leurs armes, en plein assaut aux abords de la barricade. Le petit garçon, à droite, tenant son pistolet, inspire Victor Hugo dans Les Misérables et plus particulièrement son personnage de Gavroche. Les deux hommes, à gauche, représentent la différence de classes sociales, et celui à droite est Eugène Delacroix. Disposition à la verticale. A l’arrière plan, les tours de Notre-Dame (au fond à droite) situent

  | | Victor Hugo (1802-1885)        Ecrivain français, chef de file du romantisme français. |   Son oeuvre :Poésie lyrique :Odes et ballades (1826) Les Orientales (1829) Les feuilles d'automne (1831) Les chants du crépuscule (1835) Les voix intérieures (1837) Les rayons et les ombres (1840) Les contemplations (1856) Les chansons des rues et des bois (1865) L'année terrible (1871) L'art d'être grand-père (1877) Les quatre vents de l'esprit (1881) Poésie satirique :Les châtiments (1853)

victor Hugo vit le jour le 26 février 1802 à Besançon où son père, qui s’était enrôlé très jeune, était en garnison. Léopold Hugo suivit les drapeaux vainqueurs de Bonaparte!; il connut une ascension rapide dans la hiérarchie militaire, ce qui lui permit d’accéder au poste de gouverneur d’Avellino en Italie[->0], puis d’être nommé gouverneur de trois provinces et comte de Siguenza en Espagne. L’enfance de Victor fut quelque peu mouvementée, partagée entre Paris et les lieux de mutation de son père

du mal aux classes inférieures. Cela est le cas dans les romans “Les Misérables“, “En rouge et noir“ et “Salambo“. Les auteurs parlent de l’oppression qu’exerce la classe riche sur le peuple. A leur époque, les soldats et les riches avaient beaucoup plus de pouvoir que le peuple. Les paysans étaient détruits petit à petit par le protectorat mais ils ne réagissaient pas. Victor Hugo a très bien symbolisé le peuple par Gavroche, car celui-ci était innocent et sans défense, il se laissé marcher dessus

personne comme dans La Vie de Marianne de Marivaux - les personnages peuvent susciter chez le lecteur des émotions, des réactions : par exemple, la mort de Gavroche dans Les Misérables de V. Hugo - les personnages incarnent des idées ou des valeurs auxquelles on adhère ou que l’on refuse, exemples : la générosité de Jean Valjean dans les Miserables de vh I. plaisir d'une lecture où les personnages sont compréhensibles, complexes, humains, réels, et évoluent dans un contexte précis. II. Le roman :

Poète, romancier, dramaturge, critique, Victor Hugo est, certes, un auteur d’une stature incomparable et inégalée. Sa devise «!Ego Hugo!», qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que «!Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo.!». Il n’en reste pas moins qu’à l’âge de trente ans, Victor Hugo, à la tête du mouvement romantique, avait révolutionné le théâtre et inventé une nouvelle langue poétique, et qu’à cinquante ans il

[pic] Poète, romancier, dramaturge, critique, Victor Hugo est, certes, un auteur d’une stature incomparable et inégalée. Sa devise «Ego Hugo», qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que «Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo.». Il n’en reste pas moins qu’à l’âge de trente ans, Victor Hugo, à la tête du mouvement romantique, avait révolutionné le théâtre et inventé une nouvelle langue poétique, et qu’à cinquante ans

Les Misérables Jean Valjean et l'évêque. Jean Valjean, un ancien forçat, trouve asile, après une lamentable cours errante, chez Monseigneur Myriel, évêque de Digne. Il se laisse tenter par des couverts d'argent et déguerpit à l'aube. Des gendarmes le reprennent ; mais l'évêque témoigne en sa faveur et le sauve. Cette générosité le bouleverse erse . Il cède à une dernière tentation, puis il devient un honnête homme (I 1 à 4) M. Madeleine et Fantine. Fantine a été séduite, puis abandonnée avec sa

une fois affranchis, n’est rien d’autre que le bonnet phrygien singulière insurgée qui brandit le drapeau, le peuple ne suit rien d’autre que la Liberté pour laquelle il se bat. Elle est encadrée d’un gamin des rues, tel un Gavroche décrit par Victor Hugo dans les Misérables, qui avance sans crainte, l’expression de son visage démontrant son ardeur et sa volonté. Coiffé d’un haut de forme et le fusil à la main Delacroix se représente lui- même au côté de la Liberté. Il symbolise la bourgeoisie,