Hutus

décolonisation, où le processus de construction nationale n’est pas encore achevé. Les conflits interethniques se sont multipliés (Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire…), embrasant parfois toute une région comme celle des Grands Lacs. La lutte entre les Hutus et les Tutsis, en effet, a ensanglanté le Burundi, engendré un génocide au Rwanda (1994), puis contribué à la déstabilisation de la république démocratique du Congo (ex-Zaïre), (1996 – 1998). • La communauté internationale reste relativement

avait prédit que la production alimentaire ne pourrait jamais & au même rythme que la population. Les progrès récents ont été obtenus grâce à une & des rendements agricoles. Les tensions agraires s'accroissent ; exemple des Tutsis et des Hutus au Rwanda où l'accès au foncier est un des enjeux du conflit qui les opposent. Dans les PED les transformations les plus décisives procèdent de la révolution verte. Celle-ci consiste dans la culture de nouvelles Variétés hybrides de céréales à Haut

l’essentiel de sa population serbe) , du génocide rwandais (Le génocide des Tutsis, un génocide qui eut lieu du 7 avril 1994 à juillet 1994 au Rwanda. Il fut commis dans le cadre d'une guerre civile opposant le gouvernement rwandais, constitué de Hutus, au Front patriotique rwandais (FPR), accusé par les autorités d'être essentiellement « tutsi )., de la politique irakienne d'extermination des Kurdes, etc. MSF prit la parole, à plusieurs reprises, afin de dénoncer publiquement de tels agissements

civile : le gouvernement rwandais, constitué de Hutus, se défend avec l'armée contre l'agression militaire du Front patriotique rwandais (FPR), accusé par les autorités d'être essentiellement composé de Tutsi. Lorsque l'avion qui transportait le président rwandais est abattu par des missiles, les extrémistes hutus décident de « liquider » tous les Tutsi. D'une durée de cent jours, le génocide fait 800 000 morts, en majorité tutsis. Deux millions de Hutus fuient ensuite le pays par peur des représailles

pour allumer la violence. Le génocide rwandais illustre assez bien cette utilisation de l’ethnicité. Le colonisateur belge, le premier, en s’appuyant sur l’opposition Hutus/Tutsis, a exacerbé les tensions au Rwanda et au Burundi et contribué à la violence de la « révolution rwandaise » de 1959 qui voit l’arrivée au pouvoir des Hutus et l’exode des Tutsis vers les pays voisins (Burundi, Ouganda, Zaïre). Les massacres ethniques ponctuent les décennies 1960, 1970 et 1980. En 1990, le FPR Front patriotique

vie politique reste hantée par le problème des divisions ethniques ; les militaires s'en réclament pour justifier leur mainmise presque continue sur le pouvoir. 2. Autre exemple, le drame du Rwanda  Y cohabitent les Tutsis, minoritaires, et les Hutus, majoritaires, au profit desquels l'indépendance est proclamée.  Des affrontements violents dressent périodiquement les deux peuples l'un contre l'autre ; 4 Ethnicisme : attachement exclusif au groupe, entraînant le rejet des autres groupes et

facteur de paix entre les différentes ethnies à cause du pacte de non-agression et d’assistance mutuelle qui les lient entre elles. C’est donc à juste titre que Boniface Batiana** a déclaré : ''Si la parenté à plaisanterie existait entre Tutsis et Hutus, il n’y aurait sûrement pas eu de génocide.'' L’idéal serait donc que le peuple ivoirien revienne sur cette tradition (peut-être un peu trop rustique, diraient-ils mais tout de même importante) afin de consolider l’amour et la tolérance inter ethnique

tout le moins, le repli sur une seule dimension de son identité ou sur une seule mémoire est un obstacle à la compréhension d autrui. En s enfermant dans son appartenance, on exclut l autre. Il y a alors nous et eux , Israéliens contre Palestiniens, Hutus contre Tutsis... Deux armées en ordre de bataille, prêtes à l affrontement. Le danger du repli sur une identité exclusive Contre ses coreligionnaires qui ont trop tendance à se replier sur une judéité exclusive, Théo Klein écrit : "Les jeunes (...)

notamment au sujet de la question israélo-palestinienne. Quand la guerre froide prend fin en 1991, la notion de tiers monde a perdu de son sens et la floraison de revendications identitaires d'ordre ethnique voire racial (génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda en 1994), religieux ou idéologique (FARC en Colombie) aboutit à des conflits sanglants dont les populations sont les premières victimes. Le « troisième monde » issu de la décolonisation avait beau rêver de non-alignement, d'anticolonialisme

le Zimbabwe, soit sont confrontés à des situations de guerres civiles comme la Somalie, le Soudan, la République Démocratique du Congo (RDC), ou fratricides comme le Burundi ou le Rwanda où à l’approche des élections des rivalités ethniques entre Hutus et Tutsis se font à nouveaux ressentir. leurs familles marqués à vie me glaçait le sang, jusqu’à ce qu’un nouveau client me soit confié je pensais avoir tout vu, ce dernier, Richard, un honnête travailleur en RDC a trouvé les corps de son père,